Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole baissaient mercredi en cours d'échanges européens alors que la montée des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis pèse sur l'appétit pour le risque des investisseurs.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 77,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,50 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août cédait 74 cents à 73,37 dollars une heure après son ouverture.
L'aversion au risque des marchés a pesé sur le brut, alors que les Etats-Unis ont tiré une nouvelle salve dans la guerre commerciale avec la Chine en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés d'un montant de 200 milliards de dollars par an qu'ils menacent de taxer dès septembre.
"Les 500.000 barils de brut américain que les Chinois importent chaque jour sont de plus en plus sous la menace de sanctions de Pékin", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Dans son rapport mensuel paru mercredi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) table sur une hausse de 1,45 million de barils par jour (mbj) de la consommation de brut en 2019, en baisse par rapport à une progression de 1,65 mbj cette année, à 98,85 mbj.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont assoupli leur message sur le pétrole iranien.
Les Etats-Unis vont "envisager" de laisser quelques pays importer du pétrole iranien après l'application en novembre des sanctions de Washington contre Téhéran, a affirmé le secrétaire d'Etat Mike Pompeo dans un interview sur Sky News Arabia.
Alors que les sanctions américaines pourraient frapper les pays importateurs de brut iranien, les marchés s'inquiètent de voir disparaître du marché l'essentiel des barils venus du troisième producteur de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Les importations indiennes de brut iranien ont déjà reculé, ont ainsi souligné les analystes de Commerzbank.
"Il va être difficile pour l'Inde de trouver une source de remplacement, surtout que l'Europe, la Corée du Sud et le Japon sont dans la même situation", ont-ils rappelé.
Autre motif de baisse des prix, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale, a annoncé mercredi avoir repris la gestion des terminaux pétroliers dans l'est du pays ainsi que les exportations.
Enfin, les marchés attendent la publication en cours de séance du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 6 juillet, les analystes tablent sur une baisse de 3,79 millions de barils des stocks de brut, d'un million de barils de ceux d'essence et sur une hausse d'un million de barils de ceux d'autres produits distillés (gazole et fioul de chauffage).
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute a d'ores et déjà fait état mardi soir d'une baisse marquée des stocks de brut, ont relevé plusieurs analystes.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 77,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,50 dollar par rapport à la clôture de mardi.
L'aversion au risque des marchés a pesé sur le brut, alors que les Etats-Unis ont tiré une nouvelle salve dans la guerre commerciale avec la Chine en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés d'un montant de 200 milliards de dollars par an qu'ils menacent de taxer dès septembre.
"Les 500.000 barils de brut américain que les Chinois importent chaque jour sont de plus en plus sous la menace de sanctions de Pékin", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Dans son rapport mensuel paru mercredi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) table sur une hausse de 1,45 million de barils par jour (mbj) de la consommation de brut en 2019, en baisse par rapport à une progression de 1,65 mbj cette année, à 98,85 mbj.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont assoupli leur message sur le pétrole iranien.
Les Etats-Unis vont "envisager" de laisser quelques pays importer du pétrole iranien après l'application en novembre des sanctions de Washington contre Téhéran, a affirmé le secrétaire d'Etat Mike Pompeo dans un interview sur Sky News Arabia.
Alors que les sanctions américaines pourraient frapper les pays importateurs de brut iranien, les marchés s'inquiètent de voir disparaître du marché l'essentiel des barils venus du troisième producteur de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Les importations indiennes de brut iranien ont déjà reculé, ont ainsi souligné les analystes de Commerzbank.
"Il va être difficile pour l'Inde de trouver une source de remplacement, surtout que l'Europe, la Corée du Sud et le Japon sont dans la même situation", ont-ils rappelé.
Autre motif de baisse des prix, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale, a annoncé mercredi avoir repris la gestion des terminaux pétroliers dans l'est du pays ainsi que les exportations.
Enfin, les marchés attendent la publication en cours de séance du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves des Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 6 juillet, les analystes tablent sur une baisse de 3,79 millions de barils des stocks de brut, d'un million de barils de ceux d'essence et sur une hausse d'un million de barils de ceux d'autres produits distillés (gazole et fioul de chauffage).
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute a d'ores et déjà fait état mardi soir d'une baisse marquée des stocks de brut, ont relevé plusieurs analystes.