Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole effaçaient leurs gains du début de séance mercredi en fin d'échanges européens alors que les marchés digéraient l'augmentation de la production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), selon son rapport mensuel.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 56,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre gagnait 12 cents à 51,04 dollars.
"Les prix ont reculé alors même que l'Opep a revu à la hausse ses prévisions de demande pour 2018. L'organisation a élevé ses estimations trois mois de suite, et ce dernier rapport est publié quelques jours après que le cartel a laissé entendre qu'il continuerait de contrôler sa production", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
L'Opep est engagé depuis début 2017 et jusqu'à fin mars 2018 dans un accord de limitation de la production auquel participent d'autres producteurs, dont la Russie, dans le but de limiter l'offre mondiale et de rééquilibrer le marché.
Mais selon le rapport mensuel de l'Opep, le cartel a à nouveau dépassé ses objectifs de production. Ses 14 membres ont produit 32,748 millions de barils par jour en septembre, contre 32,659 millions en août, selon les sources secondaires utilisées par le cartel.
Les marchés attendent d'en savoir plus sur un éventuel renouvellement de l'accord, alors que l'Opep se réunira fin novembre à Vienne.
"Nous nous attendons à ce que l'Opep agisse pour éviter que les réserves mondiales ne gonflent à nouveau, à condition que cela ne fasse pas baisser la part de marché et les revenus de ses membres, ce qui nous semble possible en 2018", ont estimé les analystes de Goldman Sachs.
A plus court terme, les marchés prendront connaissance jeudi des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis arrêtées au 6 octobre.
Les analystes prévoient une baisse des réserves de brut de 2,4 millions de barils, une hausse de 200.000 barils des réserves d'essence et une baisse de 1,9 million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses propres données après la clôture européenne mercredi. (AFP)
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 56,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre gagnait 12 cents à 51,04 dollars.
"Les prix ont reculé alors même que l'Opep a revu à la hausse ses prévisions de demande pour 2018. L'organisation a élevé ses estimations trois mois de suite, et ce dernier rapport est publié quelques jours après que le cartel a laissé entendre qu'il continuerait de contrôler sa production", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
L'Opep est engagé depuis début 2017 et jusqu'à fin mars 2018 dans un accord de limitation de la production auquel participent d'autres producteurs, dont la Russie, dans le but de limiter l'offre mondiale et de rééquilibrer le marché.
Mais selon le rapport mensuel de l'Opep, le cartel a à nouveau dépassé ses objectifs de production. Ses 14 membres ont produit 32,748 millions de barils par jour en septembre, contre 32,659 millions en août, selon les sources secondaires utilisées par le cartel.
Les marchés attendent d'en savoir plus sur un éventuel renouvellement de l'accord, alors que l'Opep se réunira fin novembre à Vienne.
"Nous nous attendons à ce que l'Opep agisse pour éviter que les réserves mondiales ne gonflent à nouveau, à condition que cela ne fasse pas baisser la part de marché et les revenus de ses membres, ce qui nous semble possible en 2018", ont estimé les analystes de Goldman Sachs.
A plus court terme, les marchés prendront connaissance jeudi des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis arrêtées au 6 octobre.
Les analystes prévoient une baisse des réserves de brut de 2,4 millions de barils, une hausse de 200.000 barils des réserves d'essence et une baisse de 1,9 million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses propres données après la clôture européenne mercredi. (AFP)