New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé vendredi sur une bonne note une semaine marquée par une hausse de la production américaine mais aussi une baisse des stocks de brut.
Le prix de baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a progressé de 1,42 dollar à 48,51 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a fini à 52,72 dollars, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la veille.
Les cours du brut ont passé vendredi la majeure partie de la séance juste au-dessus de l'équilibre avant d'accélérer franchement un peu plus de deux heures avant la fin des échanges.
"Il y a eu beaucoup de liquidations de paris à la baisse", a expliqué Mike Lynch de Strategic Energy & Economic Research. "De trop nombreux investisseurs avaient parié sur un repli du marché alors que l'on avait eu un fort reflux des stocks", a-t-il détaillé.
Mercredi, le Département américain de l'Energie (DoE) a fait part d'un net recul des stocks de brut aux Etats-Unis, portant à sept le nombre de semaines consécutives de baisse.
Si cela n'a tout d'abord pas fait progresser un marché alors concentré sur une hausse hebdomadaire de la production aux Etats-Unis, cela reste perçu comme un signe semblant indiquer que l'offre tend à se réduire.
L'Opep et d'autres producteurs, dont la Russie, sont engagés depuis janvier dans une limitation de leurs extractions dont les premiers effets ont tardé à se faire ressentir.
En fin de semaine, les marchés se tournaient à nouveau vers l'Opep, qui devrait se réunir à Vienne lundi pour sa réunion mensuelle de suivi de l'accord.
"Il est difficile d'imaginer que quoi que ce soit d'exceptionnel sortira de cette réunion, qui a lieu à peine deux semaines après la réunion d'Abou Dhabi", ont reconnu les analystes de RBC CM.
"En revanche, des informations pourraient ressortir sur la situation en dehors de l'accord. L'effort diplomatique de l'Arabie saoudite envers l'Irak pourrait empêcher ce dernier de se diriger vers la sortie", ont-ils ajouté.
- Puits en baisse -
Sur la semaine, le WTI a perdu 0,39%. Après un net recul lundi, les cours de l'or noir ont peiné à trouver une direction franche jusqu'au fort rebond de vendredi.
Parmi les éléments nouveaux pris en compte par le marché vendredi, John Kilduff d'Again Capital, a mis en avant un dollar repartant à la baisse, qui rend mécaniquement l'or noir moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
En revanche, Mike Lynch doutait que la démission de Steve Bannon, conseiller provocateur et controversé du président américain Donald Trump, puisse avoir une influence directe sur les cours de l'or noir.
Cela faisait toutefois bondir la Bourse de New York, les investisseurs anticipant que le conseiller économique en chef de la Maison Blanche et vétéran de Wall Street Gary Cohn puisse désormais avoir plus de marge de manoeuvre.
Principal indicateur propre au marché du pétrole vendredi, le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis s'est replié selon le décompte publié par le groupe privé Baker Hughes, qui est vu comme un baromètre avancé de la production.
Les extractions de pétrole aux Etats-Unis, notamment de pétrole de schiste, ont nettement repris depuis l'automne et s'approchent de nouveau des records atteints en 2015 en plein boom des hydrocarbures non-conventionnels.
Le prix de baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a progressé de 1,42 dollar à 48,51 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a fini à 52,72 dollars, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la veille.
Les cours du brut ont passé vendredi la majeure partie de la séance juste au-dessus de l'équilibre avant d'accélérer franchement un peu plus de deux heures avant la fin des échanges.
"Il y a eu beaucoup de liquidations de paris à la baisse", a expliqué Mike Lynch de Strategic Energy & Economic Research. "De trop nombreux investisseurs avaient parié sur un repli du marché alors que l'on avait eu un fort reflux des stocks", a-t-il détaillé.
Mercredi, le Département américain de l'Energie (DoE) a fait part d'un net recul des stocks de brut aux Etats-Unis, portant à sept le nombre de semaines consécutives de baisse.
Si cela n'a tout d'abord pas fait progresser un marché alors concentré sur une hausse hebdomadaire de la production aux Etats-Unis, cela reste perçu comme un signe semblant indiquer que l'offre tend à se réduire.
L'Opep et d'autres producteurs, dont la Russie, sont engagés depuis janvier dans une limitation de leurs extractions dont les premiers effets ont tardé à se faire ressentir.
En fin de semaine, les marchés se tournaient à nouveau vers l'Opep, qui devrait se réunir à Vienne lundi pour sa réunion mensuelle de suivi de l'accord.
"Il est difficile d'imaginer que quoi que ce soit d'exceptionnel sortira de cette réunion, qui a lieu à peine deux semaines après la réunion d'Abou Dhabi", ont reconnu les analystes de RBC CM.
"En revanche, des informations pourraient ressortir sur la situation en dehors de l'accord. L'effort diplomatique de l'Arabie saoudite envers l'Irak pourrait empêcher ce dernier de se diriger vers la sortie", ont-ils ajouté.
- Puits en baisse -
Sur la semaine, le WTI a perdu 0,39%. Après un net recul lundi, les cours de l'or noir ont peiné à trouver une direction franche jusqu'au fort rebond de vendredi.
Parmi les éléments nouveaux pris en compte par le marché vendredi, John Kilduff d'Again Capital, a mis en avant un dollar repartant à la baisse, qui rend mécaniquement l'or noir moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
En revanche, Mike Lynch doutait que la démission de Steve Bannon, conseiller provocateur et controversé du président américain Donald Trump, puisse avoir une influence directe sur les cours de l'or noir.
Cela faisait toutefois bondir la Bourse de New York, les investisseurs anticipant que le conseiller économique en chef de la Maison Blanche et vétéran de Wall Street Gary Cohn puisse désormais avoir plus de marge de manoeuvre.
Principal indicateur propre au marché du pétrole vendredi, le nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis s'est replié selon le décompte publié par le groupe privé Baker Hughes, qui est vu comme un baromètre avancé de la production.
Les extractions de pétrole aux Etats-Unis, notamment de pétrole de schiste, ont nettement repris depuis l'automne et s'approchent de nouveau des records atteints en 2015 en plein boom des hydrocarbures non-conventionnels.