ABIDJAN (Reuters) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé mardi un nouveau gouvernement où les postes-clés des Finances, de la Défense et de l'Agriculture ne changent pas de titulaires, a annoncé le porte-parole de la présidence.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui dirigeait déjà le précédent gouvernement, conserve également le portefeuille des Finances. Hamed Bakayoko reste ministre de la Défense et Mamadou Coulibaly Sangafowa ministre de l'Agriculture.
Le chef de l'Etat avait dissous le gouvernement mercredi dernier et invité Amadou Gon Coulibaly à former une nouvelle équipe, sur fond de tensions entre les différentes composantes de la coalition au pouvoir à l'approche de la présidentielle de 2020.
Estimant que la limite de deux mandats consécutifs fixée par la Constitution approuvée en novembre 2016 n'est pas rétroactive, le président, au pouvoir depuis 2010, n'a pas exclu d'en briguer un troisième en 2020.
Mais le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), membre de la coalition, juge pour sa part que Ouattara doit s'effacer au profit d'un de ses représentants, au nom d'un principe d'"alternance".
Le Rassemblement des républicains (RDR) de Ouattara, autre composante de la coalition, a refusé de laisser le PDCI choisir le prochain candidat. En réponse, le PDCI a rejeté le mois dernier l'idée d'une candidature commune.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui dirigeait déjà le précédent gouvernement, conserve également le portefeuille des Finances. Hamed Bakayoko reste ministre de la Défense et Mamadou Coulibaly Sangafowa ministre de l'Agriculture.
Le chef de l'Etat avait dissous le gouvernement mercredi dernier et invité Amadou Gon Coulibaly à former une nouvelle équipe, sur fond de tensions entre les différentes composantes de la coalition au pouvoir à l'approche de la présidentielle de 2020.
Estimant que la limite de deux mandats consécutifs fixée par la Constitution approuvée en novembre 2016 n'est pas rétroactive, le président, au pouvoir depuis 2010, n'a pas exclu d'en briguer un troisième en 2020.
Mais le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), membre de la coalition, juge pour sa part que Ouattara doit s'effacer au profit d'un de ses représentants, au nom d'un principe d'"alternance".
Le Rassemblement des républicains (RDR) de Ouattara, autre composante de la coalition, a refusé de laisser le PDCI choisir le prochain candidat. En réponse, le PDCI a rejeté le mois dernier l'idée d'une candidature commune.