Le président mozambicain sortant Filipe Nyusi est le vainqueur de l'élection présidentielle du 15 octobre. Il a remporté quelque 73% des voix contre 22% à son principal opposant Ossufo Momade, a annoncé dimanche la commission électorale.
Après un scrutin qui s'est déroulé sans incident mais avec de vives tensions, l'opposition a dénoncé des fraudes et accusé le gouvernement d'avoir eu recours à des violences et des intimidations.
Les résultats ont été annoncés par le président de la commission électorale, Abdul Carimo. Filipe Nyusi est élu pour un nouveau mandat de cinq ans.
La Commission avait commencé à publier vendredi des résultats très partiels des élections présidentielle et législatives du 15 octobre, donnant sans surprise une large avance au président sortant et au parti au pouvoir, le Frelimo.
Le Frelimo, qui dirige le Mozambique sans partage depuis son indépendance en 1975, avait même commencé à célébrer la victoire dimanche dans la capitale, avant même l'annonce officielle des résultats.
Un scrutin test
Ces élections avaient valeur de test après le fragile accord de paix conclu en août entre le parti au pouvoir et la Renamo, l'ex-rébellion active pendant la guerre civile (1975-1992).
Cet accord était censé mettre un point final à leurs affrontements, récurrents depuis plus de quarante ans. Mais la campagne électorale a ravivé les tensions entre les deux camps.
La Renamo, dont Ossufo Momade était le candidat, avait cependant appelé vendredi à la tenue de «nouvelles élections», dénonçant des «fraudes électorales massives» et des opérations d'intimidation des électeurs. (afp/nxp)
Après un scrutin qui s'est déroulé sans incident mais avec de vives tensions, l'opposition a dénoncé des fraudes et accusé le gouvernement d'avoir eu recours à des violences et des intimidations.
Les résultats ont été annoncés par le président de la commission électorale, Abdul Carimo. Filipe Nyusi est élu pour un nouveau mandat de cinq ans.
La Commission avait commencé à publier vendredi des résultats très partiels des élections présidentielle et législatives du 15 octobre, donnant sans surprise une large avance au président sortant et au parti au pouvoir, le Frelimo.
Le Frelimo, qui dirige le Mozambique sans partage depuis son indépendance en 1975, avait même commencé à célébrer la victoire dimanche dans la capitale, avant même l'annonce officielle des résultats.
Un scrutin test
Ces élections avaient valeur de test après le fragile accord de paix conclu en août entre le parti au pouvoir et la Renamo, l'ex-rébellion active pendant la guerre civile (1975-1992).
Cet accord était censé mettre un point final à leurs affrontements, récurrents depuis plus de quarante ans. Mais la campagne électorale a ravivé les tensions entre les deux camps.
La Renamo, dont Ossufo Momade était le candidat, avait cependant appelé vendredi à la tenue de «nouvelles élections», dénonçant des «fraudes électorales massives» et des opérations d'intimidation des électeurs. (afp/nxp)