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Leïla Slimani condamne des propos de Macron sur les migrants

Samedi 10 Novembre 2018

PARIS (Reuters) - Leïla Slimani, représentante personnelle d'Emmanuel Macron pour la Francophonie, lui reproche de ne pas avoir défendu les immigrés avec assez de "vigueur", dans une tribune publiée samedi dans Le Monde concernant un échange entre le président de la République et un ancien combattant.

L'auteure franco-marocaine, prix Goncourt 2016 pour son roman "Chanson douce", évoque une séquence diffusée par l'émission Quotidien, enregistrée mardi à Verdun lors d'une étape de la l'"itinérance mémorielle" du chef de l'Etat à l'occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

A un vétéran lui ayant demandé: "Quand mettrez-vous les sans-papiers hors de chez nous ?", le chef de l'Etat a répondu que les personnes éligibles au droit d'asile seraient accueillies. Mais il a précisé que "ceux qui viennent alors qu'ils peuvent vivre librement dans leur pays, il faut les raccompagner", en assurant qu'il allait "continuer le travail".

Pour l'écrivaine, "Emmanuel Macron aurait pu défendre avec plus de vigueur et de froideur ceux que cet homme rêve de mettre dehors. Il aurait pu lui répondre sèchement qu'on ne parle pas ainsi des gens en les résumant au vocable 'sans-papiers'."

"Il aurait pu lui dire, puisqu'il faut défendre la 'pensée complexe', que l'immigration est une question ô combien complexe parce qu'elle est humaine, douloureuse, existentielle", ajoute-t-elle.

Selon Leïla Slimani, le chef de l'Etat aurait également pu rappeler que "lesdits 'sans-papiers' (...) ne sont pas des figures abstraites sur qui on peut allègrement se défouler."

"Personne ne devrait avoir le droit de parler avec légèreté ou condescendance des exilés, des travailleurs de l'ombre, des invisibles qui n'ont peut-être pas de papiers mais qui ont des droits. Et le premier d'entre eux est celui d'être respecté, regardé dans les yeux. Et défendu", conclut-elle.

 

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1.Posté par Me François JURAIN le 11/11/2018 12:01
Il est plus que grand temps que les politiques montrent l'exemple, en expliquant aux esprits arrièrés et racistes que même si l'on a pas de papiers, on en est pas moins un être humain, quelle que soit la couleur de sa peau.
Les africains qui sont venus en 14-18, puis en 39-45, servir de chair à canon à la place des bons français bien blancs et bon teint, avaient ils leurs papiers, seulement? A cette époque et pour cette ocasion, on était moins regardant...
Alors, oui, Monsieur, le Président MACRON a dit qu'il allait s'occuper du problème: je suggère à ce président-girouette, de commencer par ce Monsieur haineux, raciste primaire, et inculte: bien vérifier ses origines, des fois que son arrière grand mère aurait fauté avec un tirailleur sénégalais! Mon dieu, quelle horreur, du sang sénégalais dans ses veines!!!
Pauvre FRANCE, et pauvres FRANCAIS...
Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils disent.
Respect à tous les migrants dont pas un seul ne quitte son pays de gaité de coeur.
Me François JURAIN

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