PARIS (Reuters) - Les pouvoirs publics et le comité Paris 2024 ont promis que le budget des Jeux Olympiques de Paris 2024, chiffré à plus de 6 milliards d'euros, serait "responsable", notamment parce que la grande majorité des infrastructures sportives existent déjà.
"On a fait le pari de la sobriété", a déclaré mardi Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, sur BFMTV.
La ville de Paris devrait accueillir les JO de 2024, après l'annonce dans la nuit de lundi à mardi de Los Angeles, son unique concurrent, d'un accord avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des Jeux de 2028.
Un budget au risque « atténué »
Pour promouvoir sa candidature, Paris a mis en avant un budget "assuré", "réaliste" et "responsable", misant sur de nombreuses infrastructures déjà existantes.
Le financement du projet se fait en deux parties. La première, estimée à 3,3 milliards d'euros, concernera les frais d'organisation des jeux, c'est-à-dire les infrastructures temporaires, les cérémonies ou encore l'hébergement des athlètes.
La majeure partie de ce financement sera supportée par le CIO, la vente de billets et les parrainages.
Le deuxième volet, chiffré à 3 milliards d'euros, concernera les infrastructures sportives ou extra-sportives appelées à durer après les jeux.
Ce volet provoque des craintes d'envolées, comme pour les JO de Londres en 2012, au moment où le gouvernement cherche à faire des économies en gelant certains budgets afin de ramener son déficit public à 3% du PIB, malgré la grogne.
Le comité Paris 2024 se veut rassurant, mettant en avant que 95% des infrastructures existent déjà ou seront temporaires.
"Le concept des Jeux Olympiques et Paralympiques développé par Paris 2024 minimise les travaux d’infrastructure nécessaires pour les Jeux. Il atténue ainsi les risques liés au financement et à la livraison", peut-on ainsi lire dans le dossier de candidature.
Seuls les villages olympique et média et le centre aquatiques devront être créés de toute pièces.
D'autant que selon une étude d'impact réalisée en 2016 par le Centre du droit et d'économies du sport (CDES), le projet se prémunit "d'éléphants blancs", ces grandes structures créées pour une olympiade puis laissées à l'abandon.
Un héritage au-delà du sportif à l'échelle du Grand Paris
La ville de Paris ne sera pas la seule à accueillir des épreuves. Le gros des travaux concernant des structures pérennes sera localisé en banlieue et notamment en Seine-Saint-Denis.
En tout, 5.000 logements neufs devraient voir le jour sur deux sites du département à l'issue des jeux. Le village olympique, où les athlètes seront hébergés, à Saint-Denis, et le village des médias, au Bourget, ont vocation à être transformés en logements.
En parallèle, les JO devront bénéficier de l'extension de la ligne 14 du métro ainsi que de la création de nouvelles lignes, conformément aux engagements pris dans le cadre du Grand Paris.
L'étude d'impacte du CDES souligne que les jeux pourraient avoir "un rôle de sécurisation de ces projets", notamment en permettant "d’ancrer la réalité du Grand Paris dans l’esprit des populations locales".
D'importantes retombées économiques espérées
Selon les différents scénarios, l'étude d'impact de CDES estime que l'organisation des jeux de 2024 pourrait générer jusqu'à 10,7 milliards d'euros de retombées et 247.000 emplois.
Si plus de la moitié de ces retombées devraient se concentrer sur l'année de l'événement, les dépenses liées à la construction des infrastructures pourraient stimuler l'économie dans la période précédent l'olympiade.
Les jeux devraient permettre de solidifier la place de Paris comme première destination touristique mondiale. L'étude d'impact estime qu'il pourrait aussi y avoir un effet post-JO.
"On a fait le pari de la sobriété", a déclaré mardi Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, sur BFMTV.
La ville de Paris devrait accueillir les JO de 2024, après l'annonce dans la nuit de lundi à mardi de Los Angeles, son unique concurrent, d'un accord avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des Jeux de 2028.
Un budget au risque « atténué »
Pour promouvoir sa candidature, Paris a mis en avant un budget "assuré", "réaliste" et "responsable", misant sur de nombreuses infrastructures déjà existantes.
Le financement du projet se fait en deux parties. La première, estimée à 3,3 milliards d'euros, concernera les frais d'organisation des jeux, c'est-à-dire les infrastructures temporaires, les cérémonies ou encore l'hébergement des athlètes.
La majeure partie de ce financement sera supportée par le CIO, la vente de billets et les parrainages.
Le deuxième volet, chiffré à 3 milliards d'euros, concernera les infrastructures sportives ou extra-sportives appelées à durer après les jeux.
Ce volet provoque des craintes d'envolées, comme pour les JO de Londres en 2012, au moment où le gouvernement cherche à faire des économies en gelant certains budgets afin de ramener son déficit public à 3% du PIB, malgré la grogne.
Le comité Paris 2024 se veut rassurant, mettant en avant que 95% des infrastructures existent déjà ou seront temporaires.
"Le concept des Jeux Olympiques et Paralympiques développé par Paris 2024 minimise les travaux d’infrastructure nécessaires pour les Jeux. Il atténue ainsi les risques liés au financement et à la livraison", peut-on ainsi lire dans le dossier de candidature.
Seuls les villages olympique et média et le centre aquatiques devront être créés de toute pièces.
D'autant que selon une étude d'impact réalisée en 2016 par le Centre du droit et d'économies du sport (CDES), le projet se prémunit "d'éléphants blancs", ces grandes structures créées pour une olympiade puis laissées à l'abandon.
Un héritage au-delà du sportif à l'échelle du Grand Paris
La ville de Paris ne sera pas la seule à accueillir des épreuves. Le gros des travaux concernant des structures pérennes sera localisé en banlieue et notamment en Seine-Saint-Denis.
En tout, 5.000 logements neufs devraient voir le jour sur deux sites du département à l'issue des jeux. Le village olympique, où les athlètes seront hébergés, à Saint-Denis, et le village des médias, au Bourget, ont vocation à être transformés en logements.
En parallèle, les JO devront bénéficier de l'extension de la ligne 14 du métro ainsi que de la création de nouvelles lignes, conformément aux engagements pris dans le cadre du Grand Paris.
L'étude d'impacte du CDES souligne que les jeux pourraient avoir "un rôle de sécurisation de ces projets", notamment en permettant "d’ancrer la réalité du Grand Paris dans l’esprit des populations locales".
D'importantes retombées économiques espérées
Selon les différents scénarios, l'étude d'impact de CDES estime que l'organisation des jeux de 2024 pourrait générer jusqu'à 10,7 milliards d'euros de retombées et 247.000 emplois.
Si plus de la moitié de ces retombées devraient se concentrer sur l'année de l'événement, les dépenses liées à la construction des infrastructures pourraient stimuler l'économie dans la période précédent l'olympiade.
Les jeux devraient permettre de solidifier la place de Paris comme première destination touristique mondiale. L'étude d'impact estime qu'il pourrait aussi y avoir un effet post-JO.