PARIS (Reuters) - Les Républicains (LR), le parti remodelé en 2014 par Nicolas Sarkozy, ont offert jeudi un soutien prudent à leur ancien chef, mis en examen dans le dossier libyen, sans crier au scandale comme parfois dans le passé face aux turbulences judiciaires.
Laurent Wauquiez, avec qui les relations ont parfois été orageuses, est sorti de sa réserve pour apporter "évidemment tout (son) soutien et tout (son) support personnel" à l'ex-président, au prestige quasi intact dans le coeur des adhérents.
Jusque-là, le président de LR, qui a adopté des méthodes d'inspiration sarkozienne pour conquérir le parti en décembre dernier, s'en était tenu à un tweet, daté de mardi, avant la mise en examen, critiquant une garde à vue "insultant(e)".
"Mon seul souhait c'est qu'au moins cette mise en examen lui permette de faire entendre sa voix et sa défense", a ajouté jeudi Laurent Wauquiez, interrogé par BFM TV, tout en se disant "songeur" devant la durée de la procédure.
L'atmosphère entre les deux hommes s'est refroidie après la révélation de propos de Laurent Wauquiez qui, se croyant à l'abri d'un huis clos, a accusé le mois dernier l'ex-chef de l'Etat d'avoir fait espionner ses ministres.
Hormis Laurent Wauquiez, peu de responsables parmi les plus médiatiques de la droite française ont réagi à l'annonce de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans un dossier aux répercussions potentiellement considérables - s'il est avéré qu'il a reçu de l'argent libyen pour sa campagne de 2007.
"On appelle à beaucoup de prudence par rapport aux événements parce que nous n'avons pas connaissance du fond du dossier", a dit à Reuters Gilles Platret, porte-parole de LR, en assurant de son soutien l'ex-président, qui "reste une figure capitale et incontournable de notre mouvement".
"AMITIÉ"
"On ne parle pas d'acharnement", a-t-il ajouté, alors même que le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a fait une analyse contraire mardi, au premier jour de la garde à vue.
Pour l'ex-LR Xavier Bertrand, qui s'est exprimé sur CNEWS, "c'est à la justice de dire les choses".
Alain Juppé, qui fut alternativement rival et ministre de Nicolas Sarkozy, a invoqué devant la presse bordelaise la présomption d'innocence, le principe de séparation des pouvoirs et son "amitié" à l'égard du mis en examen.
"Pour le reste, je ne veux pas m'immiscer dans le déroulement des procédures", a poursuivi le maire de Bordeaux, en retrait du principal parti de droite.
Les derniers rebondissements dans l'enquête libyenne surviennent au moment où la droite tente de se relever après une campagne 2017 désastreuse, perturbée par les soupçons d'emplois fictifs visant la famille de François Fillon.
"Aujourd'hui, on a un président de parti, on a une équipe, on a un projet qui est en train de se construire. Cette affaire-là (celle de Nicolas Sarkozy-NDLR) est indépendante", selon Laurence Sailliet, également porte-parole de LR.
L'ancien chef de l'Etat est l'invité du journal de 20-Heures de TF1 ce jeudi.
Laurent Wauquiez, avec qui les relations ont parfois été orageuses, est sorti de sa réserve pour apporter "évidemment tout (son) soutien et tout (son) support personnel" à l'ex-président, au prestige quasi intact dans le coeur des adhérents.
Jusque-là, le président de LR, qui a adopté des méthodes d'inspiration sarkozienne pour conquérir le parti en décembre dernier, s'en était tenu à un tweet, daté de mardi, avant la mise en examen, critiquant une garde à vue "insultant(e)".
"Mon seul souhait c'est qu'au moins cette mise en examen lui permette de faire entendre sa voix et sa défense", a ajouté jeudi Laurent Wauquiez, interrogé par BFM TV, tout en se disant "songeur" devant la durée de la procédure.
L'atmosphère entre les deux hommes s'est refroidie après la révélation de propos de Laurent Wauquiez qui, se croyant à l'abri d'un huis clos, a accusé le mois dernier l'ex-chef de l'Etat d'avoir fait espionner ses ministres.
Hormis Laurent Wauquiez, peu de responsables parmi les plus médiatiques de la droite française ont réagi à l'annonce de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans un dossier aux répercussions potentiellement considérables - s'il est avéré qu'il a reçu de l'argent libyen pour sa campagne de 2007.
"On appelle à beaucoup de prudence par rapport aux événements parce que nous n'avons pas connaissance du fond du dossier", a dit à Reuters Gilles Platret, porte-parole de LR, en assurant de son soutien l'ex-président, qui "reste une figure capitale et incontournable de notre mouvement".
"AMITIÉ"
"On ne parle pas d'acharnement", a-t-il ajouté, alors même que le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a fait une analyse contraire mardi, au premier jour de la garde à vue.
Pour l'ex-LR Xavier Bertrand, qui s'est exprimé sur CNEWS, "c'est à la justice de dire les choses".
Alain Juppé, qui fut alternativement rival et ministre de Nicolas Sarkozy, a invoqué devant la presse bordelaise la présomption d'innocence, le principe de séparation des pouvoirs et son "amitié" à l'égard du mis en examen.
"Pour le reste, je ne veux pas m'immiscer dans le déroulement des procédures", a poursuivi le maire de Bordeaux, en retrait du principal parti de droite.
Les derniers rebondissements dans l'enquête libyenne surviennent au moment où la droite tente de se relever après une campagne 2017 désastreuse, perturbée par les soupçons d'emplois fictifs visant la famille de François Fillon.
"Aujourd'hui, on a un président de parti, on a une équipe, on a un projet qui est en train de se construire. Cette affaire-là (celle de Nicolas Sarkozy-NDLR) est indépendante", selon Laurence Sailliet, également porte-parole de LR.
L'ancien chef de l'Etat est l'invité du journal de 20-Heures de TF1 ce jeudi.