BAMAKO (Reuters) - Le principal mouvement séparatiste touareg du nord du Mali, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), a annoncé samedi qu'elle boycottait les négociations prévues la semaine prochaine avec le gouvernement sur l'application de l'accord de paix signé il y a près de deux ans.
Cet accord, conclu en 2015, doit mettre fin au conflit entre les séparatistes touaregs installés dans le nord du pays et les forces gouvernementales principalement présentes dans le sud.
Le conflit déstabilise le pays et a favorisé l'émergence de groupes djihadistes comme Ansar Dine et Al Mourabitoune qui ont récemment annoncé la fusion de leurs forces.
L'application de l'accord ne cesse d'être reportée en raison de divergences et les Touaregs avaient déjà annoncé en décembre qu'ils se retiraient de cet engagement.
"La CMA déclare solennellement qu'elle ne peut pas prendre part à cette conférence", annonce un communiqué des rebelles, expliquant que ce sommet n'est pas assez inclusif et que sa date a été fixée sans consultation préalable.
"Nous ne pouvons pas participer à une conférence qui, loin de nous unir, risque de nous diviser", ajoute le communiqué.
Malgré les divisions et les différends, des progrès ont été enregistrés sur le terrain au cours des dernières semaines avec le rétablissement d'une autorité de l'Etat dans certaines villes dont elle était absente depuis le soulèvement touareg en 2012.
Des patrouilles communes, réunissant des combattants de différentes factions et des forces de sécurité gouvernementales, ont été mises en place afin d'aider à rétablir la confiance de la population.
Les tensions demeurent fortes malgré tout comme l'a montré ce mois-ci une opération contre Tombouctou de groupes armés qui s'opposent au retour de l'autorité publique dans cette ville historique.
Cet accord, conclu en 2015, doit mettre fin au conflit entre les séparatistes touaregs installés dans le nord du pays et les forces gouvernementales principalement présentes dans le sud.
Le conflit déstabilise le pays et a favorisé l'émergence de groupes djihadistes comme Ansar Dine et Al Mourabitoune qui ont récemment annoncé la fusion de leurs forces.
L'application de l'accord ne cesse d'être reportée en raison de divergences et les Touaregs avaient déjà annoncé en décembre qu'ils se retiraient de cet engagement.
"La CMA déclare solennellement qu'elle ne peut pas prendre part à cette conférence", annonce un communiqué des rebelles, expliquant que ce sommet n'est pas assez inclusif et que sa date a été fixée sans consultation préalable.
"Nous ne pouvons pas participer à une conférence qui, loin de nous unir, risque de nous diviser", ajoute le communiqué.
Malgré les divisions et les différends, des progrès ont été enregistrés sur le terrain au cours des dernières semaines avec le rétablissement d'une autorité de l'Etat dans certaines villes dont elle était absente depuis le soulèvement touareg en 2012.
Des patrouilles communes, réunissant des combattants de différentes factions et des forces de sécurité gouvernementales, ont été mises en place afin d'aider à rétablir la confiance de la population.
Les tensions demeurent fortes malgré tout comme l'a montré ce mois-ci une opération contre Tombouctou de groupes armés qui s'opposent au retour de l'autorité publique dans cette ville historique.