Les critiques formulées par le président américain Donald Trump contre le projet de gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne constituent une forme de "concurrence déloyale", a dénoncé jeudi le Kremlin.
"Nous considérons (ces attaques) comme de la concurrence déloyale. Il s'agit d'une tentative de contraindre les clients européens à acheter du GNL plus cher, qui peut leur être fourni depuis d'autres endroits", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"C'est une question de concurrence économique et c'est dans le cadre de cette concurrence économique que les clients doivent prendre leur décision de choisir tel ou tel fournisseur", a poursuivi M. Peskov.
"Pendant des dizaines d'années, la Russie a confirmé et confirme encore son statut de garant fiable de la sécurité énergétique de l'Europe. Aucun autre fournisseur n'a jusqu'à présent démontré une grande stabilité ou fiabilité dans la fourniture de gaz par gazoduc", a-t-il ajouté.
Donald Trump a de nouveau fustigé mercredi le projet de gazoduc Nord Stream 2, qui vise à doubler les capacités de livraison de gaz russe en Europe en passant par la mer Baltique et en évitant l'Ukraine, avec qui la Russie entretient des relations conflictuelles.
Le gazoduc Nord Stream 2, dont la mise en service est prévue début 2020, a une capacité de 55 milliards de m3 par an, ce qui doit permettre de doubler les capacités du premier Nord Stream, qui transporte du gaz de la côte baltique de la Russie jusqu'à l'Allemagne.
Les Européens restent néanmoins divisés sur ce projet, tandis que les Etats-Unis, grand producteur de gaz naturel, se sont récemment lancés dans une offensive commerciale à la recherche de nouveaux débouchés, soutenue par Donald Trump.
M. Trump s'en est pris mercredi avec une virulence inédite à Berlin en assurant que "l'Allemagne est complètement contrôlée par la Russie" en raison de sa dépendance au gaz russe.
"De telles fournitures de gaz ne mènent pas à la dépendance d'une des parties sur l'autre, mais à une dépendance mutuelle, qui est une garantie de la stabilité et du développement d'une coopération mutuellement bénéfique", a déclaré M. Peskov jeudi.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump doivent tenir leur premier sommet bilatéral lundi à Helsinki.
"Nous considérons (ces attaques) comme de la concurrence déloyale. Il s'agit d'une tentative de contraindre les clients européens à acheter du GNL plus cher, qui peut leur être fourni depuis d'autres endroits", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"C'est une question de concurrence économique et c'est dans le cadre de cette concurrence économique que les clients doivent prendre leur décision de choisir tel ou tel fournisseur", a poursuivi M. Peskov.
"Pendant des dizaines d'années, la Russie a confirmé et confirme encore son statut de garant fiable de la sécurité énergétique de l'Europe. Aucun autre fournisseur n'a jusqu'à présent démontré une grande stabilité ou fiabilité dans la fourniture de gaz par gazoduc", a-t-il ajouté.
Donald Trump a de nouveau fustigé mercredi le projet de gazoduc Nord Stream 2, qui vise à doubler les capacités de livraison de gaz russe en Europe en passant par la mer Baltique et en évitant l'Ukraine, avec qui la Russie entretient des relations conflictuelles.
Le gazoduc Nord Stream 2, dont la mise en service est prévue début 2020, a une capacité de 55 milliards de m3 par an, ce qui doit permettre de doubler les capacités du premier Nord Stream, qui transporte du gaz de la côte baltique de la Russie jusqu'à l'Allemagne.
Les Européens restent néanmoins divisés sur ce projet, tandis que les Etats-Unis, grand producteur de gaz naturel, se sont récemment lancés dans une offensive commerciale à la recherche de nouveaux débouchés, soutenue par Donald Trump.
M. Trump s'en est pris mercredi avec une virulence inédite à Berlin en assurant que "l'Allemagne est complètement contrôlée par la Russie" en raison de sa dépendance au gaz russe.
"De telles fournitures de gaz ne mènent pas à la dépendance d'une des parties sur l'autre, mais à une dépendance mutuelle, qui est une garantie de la stabilité et du développement d'une coopération mutuellement bénéfique", a déclaré M. Peskov jeudi.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump doivent tenir leur premier sommet bilatéral lundi à Helsinki.