New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont légèrement rebondi mardi après un plongeon de plus de 4% la veille, alors que les analystes s'attendaient à un nouveau recul des réserves américaines de brut mercredi après une forte baisse la semaine dernière.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 71,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de lundi.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août a progressé de 2 cents à 68,08 dollars.
Les cours du Brent comme du WTI avaient lundi dégringolé de plus de 4% alors que les craintes liées à une potentielle insuffisance de l'offre de pétrole sur le marché mondial s'apaisaient.
Mardi, les courtiers reportaient leur attention sur le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les stocks américains attendu mercredi.
Après une glissade de 12,6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, les analystes tablent sur une nouvelle baisse hebdomadaire de 4,25 millions de barils des réserves américaines de brut arrêtées au 13 juillet, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les réserves d'essence auraient elles reculé de 850.000 barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) auraient augmenté de 1,09 million de barils.
L'EIA publiera ses données mercredi en cours de séance, tandis que la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) devait partager ses propres chiffres, jugées moins fiables, dès mardi.
Réserves stratégiques
Alors que les prix du brut avaient flambé fin juin avec la perspective d'un manque d'offre sur le marché international, causé en grande partie par les sanctions américaines sur l'Iran, les informations de presse se multiplient ces derniers jours sur le possible recours des Etats-Unis à leurs réserves stratégiques.
Cette option pourrait paraître de plus en plus attractive au président américain Donald Trump, qui fait face à de nombreuses critiques après sa réunion avec son homologue russe Vladimir Poutine, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Il ne peut pas se permettre de voir les sanctions iraniennes faire exploser les prix du pétrole, ce serait un échec sur tous les fronts", a estimé M. Jakob.
D'autant que, selon des sources européennes mardi, les Etats-Unis ont rejeté d'un revers de main les demandes européennes de ne pas sanctionner les entreprises présentes en Iran, et appelé de nouveau à ne pas encourager le commerce avec Téhéran.
L'Agence internationale sur l'Energie (AIE) affirme pour sa part qu'il n'y a actuellement pas de discussion spécifique sur une utilisation des réserves stratégiques, même si elle continue de surveiller le marché comme à l'accoutumée.
L'AIE est chargée de s'assurer que ses membres conservent des réserves représentant l'équivalent de 90 jours d'importations de pétrole.
"Le recours à ces réserves semble de moins en moins utile dans la mesure où les exportations libyennes ont pu reprendre il y a quelques jours après des perturbations et où les prix de l'essence ont recommencé à baisser" aux Etats-Unis, a constaté Andrew Lebow de Commodity Research Group.
Donald Trump s'est plaint il y a quelques semaines sur Twitter du fait que la hausse des cours du brut fasse gonfler la facture d'essence des automobilistes américains et a accusé les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), tenus depuis 2017 par un accord de réduction de la production, de manipuler les cours. (AFP)
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a clôturé à 71,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de lundi.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août a progressé de 2 cents à 68,08 dollars.
Les cours du Brent comme du WTI avaient lundi dégringolé de plus de 4% alors que les craintes liées à une potentielle insuffisance de l'offre de pétrole sur le marché mondial s'apaisaient.
Mardi, les courtiers reportaient leur attention sur le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur les stocks américains attendu mercredi.
Après une glissade de 12,6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, les analystes tablent sur une nouvelle baisse hebdomadaire de 4,25 millions de barils des réserves américaines de brut arrêtées au 13 juillet, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les réserves d'essence auraient elles reculé de 850.000 barils et celles d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel) auraient augmenté de 1,09 million de barils.
L'EIA publiera ses données mercredi en cours de séance, tandis que la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) devait partager ses propres chiffres, jugées moins fiables, dès mardi.
Réserves stratégiques
Alors que les prix du brut avaient flambé fin juin avec la perspective d'un manque d'offre sur le marché international, causé en grande partie par les sanctions américaines sur l'Iran, les informations de presse se multiplient ces derniers jours sur le possible recours des Etats-Unis à leurs réserves stratégiques.
Cette option pourrait paraître de plus en plus attractive au président américain Donald Trump, qui fait face à de nombreuses critiques après sa réunion avec son homologue russe Vladimir Poutine, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Il ne peut pas se permettre de voir les sanctions iraniennes faire exploser les prix du pétrole, ce serait un échec sur tous les fronts", a estimé M. Jakob.
D'autant que, selon des sources européennes mardi, les Etats-Unis ont rejeté d'un revers de main les demandes européennes de ne pas sanctionner les entreprises présentes en Iran, et appelé de nouveau à ne pas encourager le commerce avec Téhéran.
L'Agence internationale sur l'Energie (AIE) affirme pour sa part qu'il n'y a actuellement pas de discussion spécifique sur une utilisation des réserves stratégiques, même si elle continue de surveiller le marché comme à l'accoutumée.
L'AIE est chargée de s'assurer que ses membres conservent des réserves représentant l'équivalent de 90 jours d'importations de pétrole.
"Le recours à ces réserves semble de moins en moins utile dans la mesure où les exportations libyennes ont pu reprendre il y a quelques jours après des perturbations et où les prix de l'essence ont recommencé à baisser" aux Etats-Unis, a constaté Andrew Lebow de Commodity Research Group.
Donald Trump s'est plaint il y a quelques semaines sur Twitter du fait que la hausse des cours du brut fasse gonfler la facture d'essence des automobilistes américains et a accusé les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), tenus depuis 2017 par un accord de réduction de la production, de manipuler les cours. (AFP)