Les mouvements sociaux qui touchent notamment la SNCF commencent à avoir un impact sur certains secteurs économiques français, même s'il est encore trop tôt pour le chiffrer, a indiqué lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
"Oui les mouvements sociaux ont un impact sur la croissance", a-t-il déclaré sur Europe 1.
"C'est un impact qui est limité, qu'on ne peut pas mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes que ça commence à avoir un impact", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait tiré "le signal d'alarme", mettant en garde contre le fait que l'ensemble de l'économie française risquait "d'être rapidement impacté".
"Quand on regarde les grève de 1995, on avait une estimation de 0,2 point de PIB, de richesse nationale, mais aujourd'hui il est beaucoup trop tôt pour évaluer ce que pourraient être les conséquences des mouvements sociaux", a estimé M. Le Maire.
"C'est pour cela que le plus tôt nous pourrons en sortir, le mieux ce sera", a-t-il jugé.
Les cheminots, qui protestent contre la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement, ont achevé dimanche la troisième phase de grève depuis début avril. Le prochain épisode est prévu mercredi et jeudi.
De son côté, l'intersyndicale d'Air France a maintenu vendredi ses quatre prochains appels à la grève, dont mardi et mercredi prochains, à l'issue de deux jours d'une négociation salariale avec la direction qui doit reprendre lundi matin.
M. Le Maire a toutefois fait valoir que les chefs d'entreprises et les investisseurs étrangers avaient retrouvé la confiance "depuis plusieurs mois".
"Il y a des mouvements sociaux, ça fait partie de ce qu'est notre histoire", a-t-il dit. "Il n'empêche que dans l'histoire longue de notre quinquennat, aujourd'hui la croissance redémarre, les investissements sont là, et je pense que nous tenons le bon bout du point de vue économique", a-t-il poursuivi.
Le locataire de Bercy a indiqué vouloir tenir "le cap" de la politique économique engagée, avec notamment son projet de loi sur la croissance des entreprises, dite loi Pacte. Ce texte, qui devait initialement être présenté au printemps, le sera finalement "en juillet", a-t-il précisé.
"Oui les mouvements sociaux ont un impact sur la croissance", a-t-il déclaré sur Europe 1.
"C'est un impact qui est limité, qu'on ne peut pas mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes que ça commence à avoir un impact", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait tiré "le signal d'alarme", mettant en garde contre le fait que l'ensemble de l'économie française risquait "d'être rapidement impacté".
"Quand on regarde les grève de 1995, on avait une estimation de 0,2 point de PIB, de richesse nationale, mais aujourd'hui il est beaucoup trop tôt pour évaluer ce que pourraient être les conséquences des mouvements sociaux", a estimé M. Le Maire.
"C'est pour cela que le plus tôt nous pourrons en sortir, le mieux ce sera", a-t-il jugé.
Les cheminots, qui protestent contre la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement, ont achevé dimanche la troisième phase de grève depuis début avril. Le prochain épisode est prévu mercredi et jeudi.
De son côté, l'intersyndicale d'Air France a maintenu vendredi ses quatre prochains appels à la grève, dont mardi et mercredi prochains, à l'issue de deux jours d'une négociation salariale avec la direction qui doit reprendre lundi matin.
M. Le Maire a toutefois fait valoir que les chefs d'entreprises et les investisseurs étrangers avaient retrouvé la confiance "depuis plusieurs mois".
"Il y a des mouvements sociaux, ça fait partie de ce qu'est notre histoire", a-t-il dit. "Il n'empêche que dans l'histoire longue de notre quinquennat, aujourd'hui la croissance redémarre, les investissements sont là, et je pense que nous tenons le bon bout du point de vue économique", a-t-il poursuivi.
Le locataire de Bercy a indiqué vouloir tenir "le cap" de la politique économique engagée, avec notamment son projet de loi sur la croissance des entreprises, dite loi Pacte. Ce texte, qui devait initialement être présenté au printemps, le sera finalement "en juillet", a-t-il précisé.