PARIS (Reuters) - Des soutiens de poids d'Alain Juppé, Gilles Boyer, Benoist Apparu, Edouard Philippe et Christophe Béchu, ont annoncé jeudi qu'ils retiraient leur soutien à François Fillon et quittaient la campagne du candidat de la droite à la présidentielle.
"La tournure que prend aujourd'hui la campagne nous apparaît incompatible avec notre façon d'envisager l'engagement politique", écrivent Benoist Apparu, Edouard Philippe et Christophe Béchu, tous trois parlementaires, dans un communiqué commun.
Gilles Boyer, directeur de la campagne d'Alain Juppé durant la campagne pour la primaire de novembre 2016, a pour sa part fait savoir sur Twitter qu'il démissionnait de son poste de trésorier de la campagne de François Fillon.
La décision prise mercredi par l'ex-Premier ministre de se maintenir en dépit d'une possible mise en examen dans l'affaire des emplois potentiellement fictifs de membres de sa famille a entraîné une série de défections, dont celle de Bruno Le Maire, qui s'occupait jusque-là des questions internationales.
"Dans l'exercice de nos mandats de maire, nous oeuvrons tous les jours pour convaincre nos concitoyens de la nécessité de respecter nos institutions, et nous nous employons à construire dans le temps, en respectant nos engagements, une crédibilité et une confiance", justifient les parlementaires "juppéistes".
"Ne pouvant plus soutenir le candidat, nous nous retirons de sa campagne. Nous continuerons à nous battre pour nos idées, en appelant chacun à ses responsabilités", ajoutent-ils.
"La tournure que prend aujourd'hui la campagne nous apparaît incompatible avec notre façon d'envisager l'engagement politique", écrivent Benoist Apparu, Edouard Philippe et Christophe Béchu, tous trois parlementaires, dans un communiqué commun.
Gilles Boyer, directeur de la campagne d'Alain Juppé durant la campagne pour la primaire de novembre 2016, a pour sa part fait savoir sur Twitter qu'il démissionnait de son poste de trésorier de la campagne de François Fillon.
La décision prise mercredi par l'ex-Premier ministre de se maintenir en dépit d'une possible mise en examen dans l'affaire des emplois potentiellement fictifs de membres de sa famille a entraîné une série de défections, dont celle de Bruno Le Maire, qui s'occupait jusque-là des questions internationales.
"Dans l'exercice de nos mandats de maire, nous oeuvrons tous les jours pour convaincre nos concitoyens de la nécessité de respecter nos institutions, et nous nous employons à construire dans le temps, en respectant nos engagements, une crédibilité et une confiance", justifient les parlementaires "juppéistes".
"Ne pouvant plus soutenir le candidat, nous nous retirons de sa campagne. Nous continuerons à nous battre pour nos idées, en appelant chacun à ses responsabilités", ajoutent-ils.