Washington - La gestion des installations pétrolières passées sous le contrôle des autorités parallèles installées dans l'Est de la Libye doit revenir exclusivement au gouvernement d'union nationale reconnu internationalement, ont exigé mercredi les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Italie dans une déclaration commune.
"Les installations, la production et les revenus pétroliers de la Libye appartiennent au peuple libyen", déclarent les gouvernements de ces quatre pays dans ce communiqué. "Ces ressources vitales pour la Libye doivent rester sous le contrôle exclusif de la Compagnie nationale de pétrole, légitimement reconnue, et sous la seule supervision du gouvernement d'union nationale, comme énoncé dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", ajoutent-ils.
"Toute tentative de contourner le régime de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU nuira profondément l'économie libyenne, aggravera la crise humanitaire et sapera plus largement la stabilité du pays", estiment ces pays dans la version du communiqué transmise par Washington. "La communauté internationale va exiger des comptes de ceux qui sapent la paix, la sécurité et la stabilité de la Libye", préviennent-ils.
Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a aussi réclamé "le retour de toutes les ressources naturelles, leur production et les revenus qu'elles génèrent, sous le contrôle des autorités libyennes reconnues". Il appelle à nouveau "à l'unité des institutions libyennes" et rappelle "les droits exclusifs de la National Oil Corporation à exporter le pétrole du pays", ajoute le texte diffusé par son porte-parole, Stéphane Dujarric.
L'homme fort de l'Est libyen Khalifa Haftar a lancé une offensive pour reconquérir le Croissant pétrolier, poumon de l'économie situé dans le nord-est du pays, où ses forces ont déjà pu reprendre deux terminaux pétroliers à Ras Lanouf et al-Sedra. Il a annoncé lundi que toutes les installations sous contrôle de ses forces seraient remises à la compagnie pétrolière du gouvernement parallèle basé dans l'Est.
Le gouvernement d'union nationale a lui appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à bloquer "toute tentative de vente illégale de pétrole" par les autorités rivales.
"La France, l'Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont très préoccupés" par l'annonce de ce transfert de contrôle, affirment-ils dans leur déclaration commune. Ils appellent "tous les acteurs armés à cesser les hostilités et à se retirer immédiatement et sans conditions des installations pétrolières avant de faire de nouveaux dégâts".
"Les installations, la production et les revenus pétroliers de la Libye appartiennent au peuple libyen", déclarent les gouvernements de ces quatre pays dans ce communiqué. "Ces ressources vitales pour la Libye doivent rester sous le contrôle exclusif de la Compagnie nationale de pétrole, légitimement reconnue, et sous la seule supervision du gouvernement d'union nationale, comme énoncé dans les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", ajoutent-ils.
Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a aussi réclamé "le retour de toutes les ressources naturelles, leur production et les revenus qu'elles génèrent, sous le contrôle des autorités libyennes reconnues". Il appelle à nouveau "à l'unité des institutions libyennes" et rappelle "les droits exclusifs de la National Oil Corporation à exporter le pétrole du pays", ajoute le texte diffusé par son porte-parole, Stéphane Dujarric.
L'homme fort de l'Est libyen Khalifa Haftar a lancé une offensive pour reconquérir le Croissant pétrolier, poumon de l'économie situé dans le nord-est du pays, où ses forces ont déjà pu reprendre deux terminaux pétroliers à Ras Lanouf et al-Sedra. Il a annoncé lundi que toutes les installations sous contrôle de ses forces seraient remises à la compagnie pétrolière du gouvernement parallèle basé dans l'Est.
Le gouvernement d'union nationale a lui appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à bloquer "toute tentative de vente illégale de pétrole" par les autorités rivales.
"La France, l'Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont très préoccupés" par l'annonce de ce transfert de contrôle, affirment-ils dans leur déclaration commune. Ils appellent "tous les acteurs armés à cesser les hostilités et à se retirer immédiatement et sans conditions des installations pétrolières avant de faire de nouveaux dégâts".