Au moins 23 personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi, et des dizaines d’autres blessées à Mexico après l’effondrement d’un pont du métro aérien qui a fait plonger une rame dans le vide, ont annoncé les autorités locales.
« Nous déplorons à ce stade vingt-trois morts, dont un qui est décédé à l’hôpital », a déclaré à la presse la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, arrivée rapidement sur les lieux.
L’accident, qui s’est produit vers 22 h heure locale près de la station Olivos, sur la ligne 12 du métro qui traverse le sud de la capitale, a fait près de 70 blessés, a précisé Mme Sheinbaum.
Des dizaines de pompiers et de sauveteurs s’activaient à dégager les blessés et les corps des passagers incarcérés dans un amas de métal, de gravats, de câbles et de rails déformés.
Risques d’effondrement
D’autres s’employaient à éloigner les curieux en raison des risques d’effondrement d’autres sections de la structure apparemment fragilisée.
Tout le secteur a été bouclé par la police et par l’armée qui a dressé un périmètre de sécurité.
« Éloignez-vous », appelaient des policiers armés de porte-voix à l’adresse de la foule et des journalistes, dont celui de l’AFP, tenus à une centaine de mètres de distance du lieu de l’accident.
Des grues sont entrées en action pour soulever les blocs de béton et de métal, et dégager ainsi d’éventuels survivants.
« Soudain, j’ai vu la structure qui se brisait », a raconté un témoin à la chaine de télévision mexicaine Televisa.
« Moins d’une minute plus tard, tout est tombé et un nuage de poussière s’est formé », a ajouté ce témoin qui n’a pas été identifié.
« Lorsque la poussière s’est dissipée, j’ai essayé de voir ce que je pouvais faire pour aider. Le silence était terrible. Deux personnes ont été sorties des décombres. Les autres sont encore enfouies », a-t-il dit d’une voix prise par l’émotion.
La rame de métro, une des plus récentes du réseau, s’est littéralement brisée en deux dans la chute du pont en béton, selon une description d’un photographe de l’AFP arrivé sur les lieux.
Des pans entiers du pont jonchaient la route au-dessus duquel la structure était suspendue avant de s’effondrer pour des raisons encore inconnues.
« À quinze minutes près, j’y passais »
La carcasse d’une voiture était visible sous les pans de béton qui se sont brisés. On ignorait combien de personnes se trouvaient à l’intérieur.
« Nous avons ressenti chez nous, à la maison, la secousse de la chute du pont », confie à l’AFP Ricardo de la Torre, 17 ans, qui habite dans le secteur.
José Martinez, un ouvrier qui a l’habitude d’emprunter cette ligne, confie avoir été sauvé en raison de son retard. « À 15 minutes près j’y passais. Heureusement il ne m’est rien arrivé », dit-il avec soulagement.
Des fonctionnaires du bureau de procureur de la ville procédaient à l’identification des corps extraits des décombres.
La 12 est l’une des deux lignes du métro mexicain qui ne fonctionne pas sur pneumatiques à l’instar du métro parisien, mais sur voie ferrée traditionnelle. Elle a été inaugurée le 30 octobre 2012.
La ronde des ambulances a commencé rapidement afin de convoyer les blessés les plus graves, une trentaine environ, vers les hôpitaux du secteur, y compris plusieurs personnes en état de choc qui se trouvaient à proximité.
Des témoins ont fait entendre de virulentes critiques à l’encontre de Marcelo Ebrard, ancien maire de Mexico qui avait inauguré cette ligne de métro.
« Qu’il vienne, qu’il vienne ici voir ce qu’il nous a laissé. C’est lui le responsable », a hurlé une femme devant les caméras en proférant des accusations de corruption à l’encontre de celui qui est aujourd’hui ministre des Affaires étrangères du Mexique.
Le trafic sur la ligne 12 du métro de Mexico a été entièrement paralysé à la suite de cet accident, a fait savoir un responsable de la STC (Sistema de Transporte Colectivo), la régie des transports publics de la capitale.
Il s’agit du second accident du métro depuis le début de l’année. En janvier, un incendie avait endommagé les installations de contrôle du réseau, faisant un mort et 29 blessés par les émanations de fumée.
En mars 2020, une collision entre deux rames du même métro avait fait un tué et 41 blessés.
Le métro de Mexico a été inauguré en 1969 et dessert la capitale un réseau de douze lignes sur quelque 200 km et 195 stations.
Selon des données officielles, ce métro convoie environ 4,5 millions de passagers par jour. (AFP)
« Nous déplorons à ce stade vingt-trois morts, dont un qui est décédé à l’hôpital », a déclaré à la presse la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, arrivée rapidement sur les lieux.
L’accident, qui s’est produit vers 22 h heure locale près de la station Olivos, sur la ligne 12 du métro qui traverse le sud de la capitale, a fait près de 70 blessés, a précisé Mme Sheinbaum.
Des dizaines de pompiers et de sauveteurs s’activaient à dégager les blessés et les corps des passagers incarcérés dans un amas de métal, de gravats, de câbles et de rails déformés.
Risques d’effondrement
D’autres s’employaient à éloigner les curieux en raison des risques d’effondrement d’autres sections de la structure apparemment fragilisée.
Tout le secteur a été bouclé par la police et par l’armée qui a dressé un périmètre de sécurité.
« Éloignez-vous », appelaient des policiers armés de porte-voix à l’adresse de la foule et des journalistes, dont celui de l’AFP, tenus à une centaine de mètres de distance du lieu de l’accident.
Des grues sont entrées en action pour soulever les blocs de béton et de métal, et dégager ainsi d’éventuels survivants.
« Soudain, j’ai vu la structure qui se brisait », a raconté un témoin à la chaine de télévision mexicaine Televisa.
« Moins d’une minute plus tard, tout est tombé et un nuage de poussière s’est formé », a ajouté ce témoin qui n’a pas été identifié.
« Lorsque la poussière s’est dissipée, j’ai essayé de voir ce que je pouvais faire pour aider. Le silence était terrible. Deux personnes ont été sorties des décombres. Les autres sont encore enfouies », a-t-il dit d’une voix prise par l’émotion.
La rame de métro, une des plus récentes du réseau, s’est littéralement brisée en deux dans la chute du pont en béton, selon une description d’un photographe de l’AFP arrivé sur les lieux.
Des pans entiers du pont jonchaient la route au-dessus duquel la structure était suspendue avant de s’effondrer pour des raisons encore inconnues.
« À quinze minutes près, j’y passais »
La carcasse d’une voiture était visible sous les pans de béton qui se sont brisés. On ignorait combien de personnes se trouvaient à l’intérieur.
« Nous avons ressenti chez nous, à la maison, la secousse de la chute du pont », confie à l’AFP Ricardo de la Torre, 17 ans, qui habite dans le secteur.
José Martinez, un ouvrier qui a l’habitude d’emprunter cette ligne, confie avoir été sauvé en raison de son retard. « À 15 minutes près j’y passais. Heureusement il ne m’est rien arrivé », dit-il avec soulagement.
Des fonctionnaires du bureau de procureur de la ville procédaient à l’identification des corps extraits des décombres.
La 12 est l’une des deux lignes du métro mexicain qui ne fonctionne pas sur pneumatiques à l’instar du métro parisien, mais sur voie ferrée traditionnelle. Elle a été inaugurée le 30 octobre 2012.
La ronde des ambulances a commencé rapidement afin de convoyer les blessés les plus graves, une trentaine environ, vers les hôpitaux du secteur, y compris plusieurs personnes en état de choc qui se trouvaient à proximité.
Des témoins ont fait entendre de virulentes critiques à l’encontre de Marcelo Ebrard, ancien maire de Mexico qui avait inauguré cette ligne de métro.
« Qu’il vienne, qu’il vienne ici voir ce qu’il nous a laissé. C’est lui le responsable », a hurlé une femme devant les caméras en proférant des accusations de corruption à l’encontre de celui qui est aujourd’hui ministre des Affaires étrangères du Mexique.
Le trafic sur la ligne 12 du métro de Mexico a été entièrement paralysé à la suite de cet accident, a fait savoir un responsable de la STC (Sistema de Transporte Colectivo), la régie des transports publics de la capitale.
Il s’agit du second accident du métro depuis le début de l’année. En janvier, un incendie avait endommagé les installations de contrôle du réseau, faisant un mort et 29 blessés par les émanations de fumée.
En mars 2020, une collision entre deux rames du même métro avait fait un tué et 41 blessés.
Le métro de Mexico a été inauguré en 1969 et dessert la capitale un réseau de douze lignes sur quelque 200 km et 195 stations.
Selon des données officielles, ce métro convoie environ 4,5 millions de passagers par jour. (AFP)