PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a jugé "choquant", vendredi, l'appel à manifester dimanche place du Trocadéro à Paris, lancé par les fidèles du candidat de la droite à l'élection présidentielle, François Fillon, en pleine tourmente politique et judiciaire.
"Ce que j'ai du mal à comprendre c'est qu'on commence (...) la semaine en disant 'nous sommes dans une quasi guerre civile' et d'appeler le mercredi à aller manifester le dimanche (...) contre la justice. J'y vois une forme de paradoxe", a déclaré le candidat d'"En Marche !" sur RTL.
"Quand on en est à demander, rappelant d'ailleurs des heures un peu étranges de notre République, d'aller manifester, avec beaucoup d'ambigüité, y compris contre (...) ce que fait le pouvoir judiciaire (...), on n'aide pas à pacifier le débat, à construire une campagne sur le fond, et on contribue (...) à un climat qui parfois est délétère", a ajouté l'ancien ministre.
"Je trouve choquant qu'un candidat et que ses proches en appellent à manifester, entre autres, sur les thématiques qui ont été mises en avant depuis mercredi", a-t-il insisté.
Ce rassemblement, présenté initialement par l'hebdomadaire Valeurs actuelles comme une manifestation "contre les juges", suscite de fortes réserves au sein même de l'équipe de campagne de François Fillon et, plus largement, à droite.
Les proches de François Fillon ont lancé leur appel après l'annonce par l'ancien Premier ministre de sa convocation par des juges le 15 mars, en vue d'une possible mise en examen, dans l'affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité des membres de sa famille.
Le candidat de la droite a dénoncé une enquête "entièrement à charge" et un "assassinat" politique.
"Le choix des électeurs de la droite et du centre qui l'ont désigné à une très large majorité lors de la primaire doit être respecté", a pour sa part expliqué jeudi Pierre Danon, président du Conseil de la société civile créé par François Fillon.
"Nous appelons toutes les Françaises et tous les Français attachés au respect de la démocratie à nous rejoindre pour faire entendre leur voix", a-t-il ajouté.
Installé en deuxième position dans les intentions de vote derrière la présidente du Front National, Marine Le Pen, Emmanuel Macron a assuré sur RTL qu'une éventuelle candidature d'Alain Juppé, qui rebattrait les cartes dans l'électorat de centre droit, ne l'inquiétait pas.
Il s'est dit "convaincu très profondément qu'une campagne présidentielle n'est pas une session de rattrapage pour qui que ce soit" et a ajouté : "Je continue à avancer et à marcher, quoi qu'il advienne."
"Ce que j'ai du mal à comprendre c'est qu'on commence (...) la semaine en disant 'nous sommes dans une quasi guerre civile' et d'appeler le mercredi à aller manifester le dimanche (...) contre la justice. J'y vois une forme de paradoxe", a déclaré le candidat d'"En Marche !" sur RTL.
"Quand on en est à demander, rappelant d'ailleurs des heures un peu étranges de notre République, d'aller manifester, avec beaucoup d'ambigüité, y compris contre (...) ce que fait le pouvoir judiciaire (...), on n'aide pas à pacifier le débat, à construire une campagne sur le fond, et on contribue (...) à un climat qui parfois est délétère", a ajouté l'ancien ministre.
"Je trouve choquant qu'un candidat et que ses proches en appellent à manifester, entre autres, sur les thématiques qui ont été mises en avant depuis mercredi", a-t-il insisté.
Ce rassemblement, présenté initialement par l'hebdomadaire Valeurs actuelles comme une manifestation "contre les juges", suscite de fortes réserves au sein même de l'équipe de campagne de François Fillon et, plus largement, à droite.
Les proches de François Fillon ont lancé leur appel après l'annonce par l'ancien Premier ministre de sa convocation par des juges le 15 mars, en vue d'une possible mise en examen, dans l'affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité des membres de sa famille.
Le candidat de la droite a dénoncé une enquête "entièrement à charge" et un "assassinat" politique.
"Le choix des électeurs de la droite et du centre qui l'ont désigné à une très large majorité lors de la primaire doit être respecté", a pour sa part expliqué jeudi Pierre Danon, président du Conseil de la société civile créé par François Fillon.
"Nous appelons toutes les Françaises et tous les Français attachés au respect de la démocratie à nous rejoindre pour faire entendre leur voix", a-t-il ajouté.
Installé en deuxième position dans les intentions de vote derrière la présidente du Front National, Marine Le Pen, Emmanuel Macron a assuré sur RTL qu'une éventuelle candidature d'Alain Juppé, qui rebattrait les cartes dans l'électorat de centre droit, ne l'inquiétait pas.
Il s'est dit "convaincu très profondément qu'une campagne présidentielle n'est pas une session de rattrapage pour qui que ce soit" et a ajouté : "Je continue à avancer et à marcher, quoi qu'il advienne."