NATIONS UNIES (Reuters) - L‘accord de Paris sur le climat de 2015 pourra être enrichi mais ne sera pas renégocié, a déclaré Emmanuel Macron mardi lors de son premier discours devant l‘Assemblée générale de l‘Onu, opposant une fin de non-recevoir à la demande des Etats-Unis de renégocier certains points.
Depuis le 1er juin et la sortie avec fracas des Etats-Unis de cet accord obtenu après de longues tractations et considéré comme historique, la France s‘est engagée dans une contre-offensive diplomatique visant à s‘assurer de l’“irréversibilité” de ce texte.
“Mon pays, devant cette assemblée, avait promis un accord universel, il a été obtenu et signé, dans cette salle”, a déclaré Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies. “Cet accord ne sera pas renégocié. II nous lie. II nous rassemble.”
“Le détricoter serait détruire un pacte qui n‘est pas seulement entre les Etats mais entre les générations”, a ajouté le chef de l‘Etat français. “II pourra être enrichi, de nouvelles contributions, de nouveaux apports mais nous ne reculerons pas.”
“Je respecte la décision des Etats-Unis, la porte leur sera toujours ouverte. Mais nous continuerons (...) à mettre en oeuvre l‘accord de Paris”, a-t-il ajouté.
La France, qui accueillera le 12 décembre un sommet sur le climat consacré au volet financement, y “prendra sa part en allouant 5 milliards d‘euros par an à l‘action sur le climat d‘ici à 2020.”
Depuis le 1er juin et la sortie avec fracas des Etats-Unis de cet accord obtenu après de longues tractations et considéré comme historique, la France s‘est engagée dans une contre-offensive diplomatique visant à s‘assurer de l’“irréversibilité” de ce texte.
“Mon pays, devant cette assemblée, avait promis un accord universel, il a été obtenu et signé, dans cette salle”, a déclaré Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies. “Cet accord ne sera pas renégocié. II nous lie. II nous rassemble.”
“Le détricoter serait détruire un pacte qui n‘est pas seulement entre les Etats mais entre les générations”, a ajouté le chef de l‘Etat français. “II pourra être enrichi, de nouvelles contributions, de nouveaux apports mais nous ne reculerons pas.”
“Je respecte la décision des Etats-Unis, la porte leur sera toujours ouverte. Mais nous continuerons (...) à mettre en oeuvre l‘accord de Paris”, a-t-il ajouté.
La France, qui accueillera le 12 décembre un sommet sur le climat consacré au volet financement, y “prendra sa part en allouant 5 milliards d‘euros par an à l‘action sur le climat d‘ici à 2020.”