Le nouveau PM (Olivier Mahafaly, à droite)nommé par le chef de l'Etat après l'injonction de la Cour constitutionnelle
ANTANANARIVO (Reuters) - La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar a ordonné au président de la République de limoger son gouvernement et de désigner un nouveau Premier ministre disposant du soutien de tous les partis politiques.
La juridiction a expliqué sa décision vendredi par l'échec du président Hery Rajaonarimampianina à constituer une haute cour de justice pour juger des crimes commis par plusieurs dirigeants politiques.
"Le président de la République doit mettre fin aux fonctions du gouvernement et procéder à la désignation d'un Premier ministre de consensus dans un délai de sept jours à partir de la publication de cette décision sur une liste d'au moins trois noms", indique la cour constitutionnelle dans un communiqué.
Madagascar a été en avril le théâtre de manifestations meurtrières contre de nouvelles lois électorales qui pouvaient empêcher l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana de se présenter, selon ses partisans.
Face à la contestation, Hery Rajaonarimampianina a accepté de retirer les dispositions restrictives de ces textes législatifs.
La décision de la cour constitutionnelle impose au chef de l'Etat de consulter les autres formations politiques représentées au parlement avant de désigner un nouveau chef du gouvernement.
Le 25 avril, les parlementaires de l'opposition avaient demandé à la haute juridiction d'exiger la démission de Rajaonarimampianina car il n'avait pas constitué une haute cour de justice pour régler des différends politiques.
La juridiction a expliqué sa décision vendredi par l'échec du président Hery Rajaonarimampianina à constituer une haute cour de justice pour juger des crimes commis par plusieurs dirigeants politiques.
"Le président de la République doit mettre fin aux fonctions du gouvernement et procéder à la désignation d'un Premier ministre de consensus dans un délai de sept jours à partir de la publication de cette décision sur une liste d'au moins trois noms", indique la cour constitutionnelle dans un communiqué.
Madagascar a été en avril le théâtre de manifestations meurtrières contre de nouvelles lois électorales qui pouvaient empêcher l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana de se présenter, selon ses partisans.
Face à la contestation, Hery Rajaonarimampianina a accepté de retirer les dispositions restrictives de ces textes législatifs.
La décision de la cour constitutionnelle impose au chef de l'Etat de consulter les autres formations politiques représentées au parlement avant de désigner un nouveau chef du gouvernement.
Le 25 avril, les parlementaires de l'opposition avaient demandé à la haute juridiction d'exiger la démission de Rajaonarimampianina car il n'avait pas constitué une haute cour de justice pour régler des différends politiques.