La police du Malawi a annoncé lundi l’arrestation de deux figures de la contestation antigouvernementale qui ont appelé à faire pression sur le chef de l’Etat pour qu’il promulgue la loi permettant la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel en mai.
La Cour constitutionnelle malawite, saisie par l’opposition, a annulé le mois dernier la réélection en mai 2019 du président Peter Mutharika en raison de fraudes « systématiques et graves ».
Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika avait été déclaré vainqueur par la commission électorale avec 38,5% des suffrages, devançant de 159.000 voix à peine son principal adversaire Lazarus Chakwera.
Une loi votée récemment par le Parlement a fixé le nouveau scrutin à « la troisième semaine de mai ».
Elle impose également, conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle, que le chef de l’Etat soit élu à la majorité absolue des suffrages, alors que la majorité relative suffisait lors des élections précédentes.
Ce texte doit désormais être promulgué par le chef de l’Etat.
Pour faire pression sur M. Mutharika, la Coalition des défenseurs des droits humains (HRDC), en pointe lors des manifestations qui ont soutenu l’annulation de l’élection, a appelé à bloquer le 25 mars ses différentes résidences dans le pays.
Dimanche, la police a réagi en interpellant deux dirigeants de la HRDC, Gift Trapence et le révérend MacDonald Sembeleka.
Elle a aussi émis un mandat d’arrêt contre un troisième chef de l’organisation, Timothy Mtambo, qui n’a pas encore été arrêté.
« Les trois suspects sont parfaitement au courant » de la loi « interdisant toute manifestation ou rassemblement à 100 mètres des résidences officielles », a justifié la police dans un communiqué lundi.
Quelques heures avant leur arrestation, le président Mutharika avait mis en garde dimanche les membres de la HRDC. « Votre temps est compté, c’est la fin de la partie », leur avait-il lancé lors d’une réunion publique à Blantyre.
Le porte-parole du président, Mgeme Kalilani, a assuré à l’AFP que M. Mutharika « travaillait » sur la loi votée par le Parlement et allait « bientôt communiquer sa décision ».
La Cour constitutionnelle malawite, saisie par l’opposition, a annulé le mois dernier la réélection en mai 2019 du président Peter Mutharika en raison de fraudes « systématiques et graves ».
Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika avait été déclaré vainqueur par la commission électorale avec 38,5% des suffrages, devançant de 159.000 voix à peine son principal adversaire Lazarus Chakwera.
Une loi votée récemment par le Parlement a fixé le nouveau scrutin à « la troisième semaine de mai ».
Elle impose également, conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle, que le chef de l’Etat soit élu à la majorité absolue des suffrages, alors que la majorité relative suffisait lors des élections précédentes.
Ce texte doit désormais être promulgué par le chef de l’Etat.
Pour faire pression sur M. Mutharika, la Coalition des défenseurs des droits humains (HRDC), en pointe lors des manifestations qui ont soutenu l’annulation de l’élection, a appelé à bloquer le 25 mars ses différentes résidences dans le pays.
Dimanche, la police a réagi en interpellant deux dirigeants de la HRDC, Gift Trapence et le révérend MacDonald Sembeleka.
Elle a aussi émis un mandat d’arrêt contre un troisième chef de l’organisation, Timothy Mtambo, qui n’a pas encore été arrêté.
« Les trois suspects sont parfaitement au courant » de la loi « interdisant toute manifestation ou rassemblement à 100 mètres des résidences officielles », a justifié la police dans un communiqué lundi.
Quelques heures avant leur arrestation, le président Mutharika avait mis en garde dimanche les membres de la HRDC. « Votre temps est compté, c’est la fin de la partie », leur avait-il lancé lors d’une réunion publique à Blantyre.
Le porte-parole du président, Mgeme Kalilani, a assuré à l’AFP que M. Mutharika « travaillait » sur la loi votée par le Parlement et allait « bientôt communiquer sa décision ».