Le président du Malawi Peter Mutharika a nommé jeudi un nouveau gouvernement qui fait la part belle à ses alliés politiques, à deux mois d’un nouveau scrutin programmé après l’annulation, pour fraudes, de sa réélection.
Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika avait été déclaré vainqueur par la commission électorale de l’élection présidentielle disputée en mai 2019, avec 159.000 voix d’avance sur son principal rival, Lazarus Chakwera.
Mais, saisie par l’opposition, la Cour constitutionnelle a annulé ce scrutin pour fraudes et ordonné une nouvelle élection présidentielle annoncée en mai 2020.
Conformément à l’arrêt de la plus haute instance judiciaire du pays, le Parlement a adopté en février une série de lois qui organisent ce nouveau scrutin.
Mais M. Mutharika a refusé de les promulguer, ravivant les tensions politiques dans le pays. La semaine dernière, il a dissous son gouvernement.
Largement composé de ministres issus du Parti démocratique progressiste (DPP) du président Mutharika, le nouveau cabinet dévoilé jeudi intègre quatre membres du Front démocratique uni (UDF), qui a récemment signé un accord électoral avec le mouvement présidentiel.
Le candidat de l’UDF à la présidentielle de 2019, Atupele Muluzi, était arrivé quatrième du scrutin avec 4,76% des voix.
Le chef de l’Etat « a retenu des personnalités de tout le pays afin de disposer de fidèles pour l’aider à conserver le pouvoir lors de l’élection de mai », a commenté pour l’AFP l’analyste politique Humpreys Mvula.
Les principaux partis de l’opposition ont eux aussi conclu jeudi une alliance en vue du
scrutin de mai.
Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika avait été déclaré vainqueur par la commission électorale de l’élection présidentielle disputée en mai 2019, avec 159.000 voix d’avance sur son principal rival, Lazarus Chakwera.
Mais, saisie par l’opposition, la Cour constitutionnelle a annulé ce scrutin pour fraudes et ordonné une nouvelle élection présidentielle annoncée en mai 2020.
Conformément à l’arrêt de la plus haute instance judiciaire du pays, le Parlement a adopté en février une série de lois qui organisent ce nouveau scrutin.
Mais M. Mutharika a refusé de les promulguer, ravivant les tensions politiques dans le pays. La semaine dernière, il a dissous son gouvernement.
Largement composé de ministres issus du Parti démocratique progressiste (DPP) du président Mutharika, le nouveau cabinet dévoilé jeudi intègre quatre membres du Front démocratique uni (UDF), qui a récemment signé un accord électoral avec le mouvement présidentiel.
Le candidat de l’UDF à la présidentielle de 2019, Atupele Muluzi, était arrivé quatrième du scrutin avec 4,76% des voix.
Le chef de l’Etat « a retenu des personnalités de tout le pays afin de disposer de fidèles pour l’aider à conserver le pouvoir lors de l’élection de mai », a commenté pour l’AFP l’analyste politique Humpreys Mvula.
Les principaux partis de l’opposition ont eux aussi conclu jeudi une alliance en vue du
scrutin de mai.