Cette semaine, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, doit annoncer la fin de l’opération Barkhane et, par ricochet, celle de la force européenne Takuba. La France entend se repositionner au Niger et dans les pays côtiers. … En plus des modalités géographiques, tout aura été imaginé concernant les délais nécessaires aux soldats français pour plier bagage.
Trois semaines, six mois, un an… tous les scénarios ont été avancés par les observateurs. « On ne désengage pas 2 500 hommes et l’ensemble du matériel en deux ou trois semaines », corrige un haut gradé militaire. Ainsi, le départ, qui se fera par voies aérienne et terrestre, devrait prendre entre six mois et un an, selon nos informations. Une marge étant prévue pour faire face notamment aux conditions climatiques, qui peuvent entraver les convois par la route, a fortiori durant l’hivernage (saison des pluies qui s’étire de juillet à octobre environ). …
Le retrait des troupes françaises aura des conséquences pour de nombreux autres acteurs impliqués au Mali. Pour l’Union européenne, d’abord, engagée à travers ses missions de formation des armées maliennes avec l’EUTM et au sein de l’EUCAP, des missions civiles d’accompagnement des forces de sécurité locales.
« Un départ de Barkhane compliquerait beaucoup la mission européenne au Mali, qui compte notamment sur l’appui aérien français et son effet dissuasif pour certains groupes armés terroristes […]. Notre présence [après le] désengagement français est en réflexion », fait savoir une source au sein de l’Union européenne, qui précise que, parmi les 27, il n’y a pour l’heure pas de consensus. (Jeune Afrique)
Trois semaines, six mois, un an… tous les scénarios ont été avancés par les observateurs. « On ne désengage pas 2 500 hommes et l’ensemble du matériel en deux ou trois semaines », corrige un haut gradé militaire. Ainsi, le départ, qui se fera par voies aérienne et terrestre, devrait prendre entre six mois et un an, selon nos informations. Une marge étant prévue pour faire face notamment aux conditions climatiques, qui peuvent entraver les convois par la route, a fortiori durant l’hivernage (saison des pluies qui s’étire de juillet à octobre environ). …
Le retrait des troupes françaises aura des conséquences pour de nombreux autres acteurs impliqués au Mali. Pour l’Union européenne, d’abord, engagée à travers ses missions de formation des armées maliennes avec l’EUTM et au sein de l’EUCAP, des missions civiles d’accompagnement des forces de sécurité locales.
« Un départ de Barkhane compliquerait beaucoup la mission européenne au Mali, qui compte notamment sur l’appui aérien français et son effet dissuasif pour certains groupes armés terroristes […]. Notre présence [après le] désengagement français est en réflexion », fait savoir une source au sein de l’Union européenne, qui précise que, parmi les 27, il n’y a pour l’heure pas de consensus. (Jeune Afrique)