Rendu célèbre par ses fréquentes apparitions à la télévision nationale, le colonel Abdoulaye Maïga, jusqu’ici porte-parole du gouvernement de transition, a été promu ce dimanche premier ministre du Mali. Il succède au poste à Choguel Kokalla Maïga, indisponible depuis plusieurs semaines pour maladie et interné dans un établissement médical de Bamako.
« Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, est désigné pour assurer l’intérim de M. Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, chef du gouvernement», indique un décret lu à l’ORTM, l’office de radiotélévision d’Etat.
Outre ses fonctions de porte-parole du gouvernement malien, Abdoulaye Maïga était également ministre de la Décentralisation. Sa tâche ne sera pas facile à un poste de responsabilité très exposé et réceptacle de toutes les critiques et oppositions auxquelles le régime de transition fait face depuis la chute du défunt président Ibrahim Boubacar Keïta.
Expérimenté et combatif, mais souvent critiqué pour son « opportunisme », Choguel Maïga était devenu premier ministre après l’éviction en mai 2021 de Bah Ndaw. Il était le principal bretteur du régime contre les adversaires de toutes parts dont le plus célèbre est la France. Son discours à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre de l’année dernière et ses passes d’armes par médias interposés avec l’ex ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian ont contribué à donner au Mali l’image et/ou la réalité d’un pays décidé à construire son indépendance face à l’ancienne puissance coloniale.
« Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, est désigné pour assurer l’intérim de M. Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, chef du gouvernement», indique un décret lu à l’ORTM, l’office de radiotélévision d’Etat.
Outre ses fonctions de porte-parole du gouvernement malien, Abdoulaye Maïga était également ministre de la Décentralisation. Sa tâche ne sera pas facile à un poste de responsabilité très exposé et réceptacle de toutes les critiques et oppositions auxquelles le régime de transition fait face depuis la chute du défunt président Ibrahim Boubacar Keïta.
Expérimenté et combatif, mais souvent critiqué pour son « opportunisme », Choguel Maïga était devenu premier ministre après l’éviction en mai 2021 de Bah Ndaw. Il était le principal bretteur du régime contre les adversaires de toutes parts dont le plus célèbre est la France. Son discours à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre de l’année dernière et ses passes d’armes par médias interposés avec l’ex ministre français des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian ont contribué à donner au Mali l’image et/ou la réalité d’un pays décidé à construire son indépendance face à l’ancienne puissance coloniale.