Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé mardi des discussions pour la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un souci d'apaisement face à une contestation grandissante contre sa personne.
«J'ai décidé d'engager les consultations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale», a dit le président malien devant des officiels et des membres de la société civile.
M. Keïta a aussi annoncé des consultations sur le Parlement et la Cour constitutionnelle.
M. Keïta, à la tête depuis 2013 de ce vaste pays pauvre confronté au jihadisme, à la violence et à une crise multiforme, fait face depuis les législatives de mars-avril à la mobilisation contre lui d'une coalition hétéroclite conduite par un influent dirigeant musulman, l'imam Mahmoud Dicko.
Situation sécuritaire alarmante
Le mouvement fédère contre le chef de l'Etat des mécontentements nourris depuis des mois devant l'alarmante situation sécuritaire, le marasme économique et social, la crise de l'Etat et la perception d'une corruption répandue.
Les législatives ont exacerbé les crispations. L'opposition en a contesté les résultats et l'exaspération a grandi encore davantage quand la Cour constitutionnelle a inversé une trentaine de résultats proclamés, dont une dizaine au profit de candidats du parti présidentiel. (AFP/NXP)
«J'ai décidé d'engager les consultations pour la formation d'un gouvernement d'union nationale», a dit le président malien devant des officiels et des membres de la société civile.
M. Keïta a aussi annoncé des consultations sur le Parlement et la Cour constitutionnelle.
M. Keïta, à la tête depuis 2013 de ce vaste pays pauvre confronté au jihadisme, à la violence et à une crise multiforme, fait face depuis les législatives de mars-avril à la mobilisation contre lui d'une coalition hétéroclite conduite par un influent dirigeant musulman, l'imam Mahmoud Dicko.
Situation sécuritaire alarmante
Le mouvement fédère contre le chef de l'Etat des mécontentements nourris depuis des mois devant l'alarmante situation sécuritaire, le marasme économique et social, la crise de l'Etat et la perception d'une corruption répandue.
Les législatives ont exacerbé les crispations. L'opposition en a contesté les résultats et l'exaspération a grandi encore davantage quand la Cour constitutionnelle a inversé une trentaine de résultats proclamés, dont une dizaine au profit de candidats du parti présidentiel. (AFP/NXP)