Le Conseil de sécurité s’est réuni, ce 13 juin 2022, pour évoquer la situation, alors que ses membres devront décider d’ici la fin du mois du renouvellement du mandat de la Minusma, et que les Nations unies craignent une attaque jihadiste. Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, est venu, lui, défendre les décisions du gouvernement de transition. Pour le chef de la diplomatie malienne, il est hors de question que les armées françaises qui ont commencé leur déploiement hors du Mali assurent la sécurité aérienne des soldats de l’ONU alors que le mandat de la Minusma est en discussion.
L’émissaire de l’ONU au Mali en est sûr : depuis le début de l’année, la situation se détériore dans la zone des trois frontières, à la jonction du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Et ce, alors que les forces françaises Barkhane et européennes Takuba se redéployent. Il affirme que les autorités locales craignent qu’une attaque jihadiste pourrait bien survenir contre la ville de Ménaka, dans le nord-ouest du pays.
Or, sur place, les 600 casques bleus de la Minusma ne suffiraient pas pour organiser une réponse efficace, même épaulés par les forces maliennes locales, trop peu nombreuses dans la région. (RFI)
L’émissaire de l’ONU au Mali en est sûr : depuis le début de l’année, la situation se détériore dans la zone des trois frontières, à la jonction du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Et ce, alors que les forces françaises Barkhane et européennes Takuba se redéployent. Il affirme que les autorités locales craignent qu’une attaque jihadiste pourrait bien survenir contre la ville de Ménaka, dans le nord-ouest du pays.
Or, sur place, les 600 casques bleus de la Minusma ne suffiraient pas pour organiser une réponse efficace, même épaulés par les forces maliennes locales, trop peu nombreuses dans la région. (RFI)