Connectez-vous

Mamadou L. Diallo - L’eau, denrée rare et chère au Sénégal de Macky Sall

Mardi 8 Mars 2022

Le Sénégal accueille le Forum mondial de l’eau ce mois de mars  qui prétend trouver une solution au problème de la gouvernance mondiale de l’eau. Vaste chantier pour lequel je doute que le capitalisme prédateur puisse s’en sortir dans la paix. En attendant au Sénégal, les prétendus experts de BBY (ndlr : Benno Bokk Yaakaar, coalition présidentielle au pouvoir) en mauvaise passe devant l’électorat sénégalais doivent se pencher sur trois problèmes.
 
1. La Sen Eau. Imposée contre la SDE sénégalaise par la famille FayeSall et leurs affidés de BBY, elle fait moins bien que cette dernière. Les pénuries d’eau à Dakar sont fréquentes et les factures ont augmenté pour toutes les couches de la population. Le ministre Serigne Mbaye Thiam, sur siège éjectable a promis un audit des factures à l’Assemblée nationale. Sans doute pour dégager en touche. Ce travail est immédiat. Tout le monde constate que les factures ont augmenté alors que les consommations restent les mêmes. Il est bien connu que  des millions d’euros ont été dépensés pour gagner ce marché. Est-ce que les consommateurs sénégalais doivent rembourser ces dépenses que personne ne connaît sauf le maire incompétent de St-Louis (ndlr : Mansour Faye, ex-ministre de l’Hydraulique devenu ministre des Transports terrestres, beau-frère du chef de l’Etat), dauphin caché de Macky Sall.
 
2. Dans le monde rural, la gestion des forages est catastrophique. Entre les Asufor et les concessionnaires, on s’y perd. Pas de vision cohérente et au finish, l’eau potable est plus chère dans le monde rural où les revenus sont plus faibles. L’équité chez les prédateurs de l’APR est un slogan, comme ils disent, un élément de langage pour manipuler le peuple.
 
3. Enfin l’équation de Touba. Macky Sall n’a pas de solution. Tourné vers ses parrains occidentaux, il refuse de réfléchir et ce ne sont pas les paresseux de l’APR  qui vont l’aider. En attendant, les fidèles que nous sommes vont endurer le calvaire de l’eau lors du Magal en attendant la fin proche du régime BBY.
 
Voilà les défis de la gouvernance de l’eau au Sénégal plus l'approvisionnement définitif de la Région de Dakar. Les tuyaux importés du Lac de Guiers, KMS 1, 2, 3, etc. ne sont pas des solutions à long terme. Il faut d’autres pôles économiques régionaux outre que Dakar. Mais BBY et ses parrains occidentaux ne sont pas d’accord.
 
Enfin, le Sénégal doit s’intéresser à la Guinée, c’est de là que vient notre eau.
 
C’est le 8 mars, défendons  les femmes et les familles
 
On célèbre le 8 mars, symbole de la lutte des femmes. Le respect de la femme figure parmi les cinq valeurs cardinales de Tekki et sa doctrine,  le responsabilisme.
 
Pour nous, respecter la femme, c’est défendre la famille. Dans notre constitution et notre république, la famille c’est un homme, une femme et des enfants. Pas de place pour les LGBT et ceci  comme  clause d’éternité.
 
Nous avons salué et voté la criminalisation du viol. De même, nous luttons pour la criminalisation de l’homosexualité et des pratiques LGBT. Il faut mettre fin à l’agenda sournois des pro LGBT qui mènent leur campagne de recrutement dans les bandes dessinées, les séries télévisées, et si on n’y prend garde, dans les écoles.
 
Nous devons défendre la famille face aux agressions de toutes sortes, de la part de ces courants libertins venus d’ailleurs. Celle-ci a besoin de paix.
 
Le monde occidental nous a promis la paix et la prospérité après la chute du mur de Berlin en adoptant la démocratie et l’économie de marché. C’est chose faite en Afrique peu ou prou. Pour l’instant, on n’a ni prospérité, encore moins la paix. La Somalie, la Libye et le Sahel sont déstabilisés. Et cette guerre d’Ukraine, dans laquelle nos compatriotes sont piégés et vivent le racisme stupide, va rendre la vie plus difficile pour les familles et les femmes avec la hausse du coût de la vie.
 
Notre Intérêt n’est pas dans un alignement compradore derrière l’OTAN, mais d’œuvrer pour un arrêt des hostilités et l’ouverture de négociations, si tant est que l’Union africaine a une voix dans ce monde.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
Questekki  293  du mardi  8 mars  2022
 
 
 
 
Nombre de lectures : 137 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter