« Avec la montée des arriérés intérieurs, Macky Sall, Mahammad Boun Abdallah Dionne et Amadou Bâ vont anticiper les revenus futurs du pétrole et du gaz pour emprunter près de mille milliards Cfa sur les marchés et tenter d’éviter la faillite», a d’emblée soutenu Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki.
En effet, il signale que «dans la loi de finances 2018 votée dans des conditions rocambolesques, le Président de la République a obtenu l’autorisation d’emprunter environ 1500 milliards Cfa».
Une occasion pour indiquer dans sa question économique rendue publique hier, que «la raison est de plus en plus claire : Amadou Bâ accumule des arriérés intérieurs qu’il cache». Poursuivant, M. Diallo défend ceci : «J’ai toujours été dubitatif sur ces chiffres de croissance, de déficit budgétaire. La macroéconomie ne ment pas. Elle vous rattrape toujours à moyen
ou long terme».
Dans le cas d’espèces, argue-t-il, «les tensions de trésorerie notées en fin d’année sont révélatrices de l’existence d’arriérés intérieurs massifs, c’est-à-dire des services faits par les entreprises et non payés (non ordonnancés exprès pour maquiller les
chiffres). Ce qui rend ridicule le vote des lois de règlement».
«LA SITUATION ACTUELLE DE TRESORERIE EST PLUS PROCHE DE CELLE DE 1992, DU PLAN SAKHO-LOUM»
Allant plus loin, il fait savoir que «le gouvernement doit de l’argent aux pétroliers, aux entreprises de Btp sans oublier les Pme/Pmi et les multiples lettres de confort des deals des offres spontanées accordées de manière désordonnée à l’image du fonctionnement de l’Alliance pour la République (Apr). C’est cela la vérité que nous n’avons cessé de dire depuis plusieurs années. Le départ du représentant du Fmi plus politique que technicien nous permettra d’y voir plus clair, car la situation actuelle de trésorerie est plus proche de celle de 1992, du plan Sakho-Loum».
Autant de raisons pour déclarer que «Macky Sall est obligé d’emprunter massivement sur les marchés internationaux en dollars pour éviter l’ajustement des dépenses, c’est-à-dire l’ajustement interne du type plan Sakho-Loum de 1992 et masquer les carences de son Gouvernement Boun Dionne, Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye et ses 52 milliards de fausses
cartes biométriques sans affiliation. Il est prêt pour cela à gager les ressources pétrolières et gazières futures».
«MACKY SALL EST PRESSE D’AVOIR UN ACCORD AVEC LA MAURITANIE POUR POUVOIR EMPRUNTER DE L’ARGENT SUR LES MARCHES INTERNATIONAUX»
Non sans avancer que «les marchés, avec la perspective du pétrole et du gaz, vont prêter au Sénégal à un taux élevé. Pour sûr, le montant avoisine près de mille milliards de Cfa et voire mille cinq milliards, en fonction de l’appui de la Turquie et de la Chine». À l’en croire, «le gonflement artificiel du Pib de 3000 milliards réalisé par Amadou Bâ et la bénédiction du Dg du Port de la galaxie Faye-Sall lui permettra de masquer le taux d’endettement».
Dans la même lancée, Mamadou Lamine Diallo fait remarquer que «le Président Macky Sall s’est précipité à Nouakchott pour discuter du gaz de St-Louis, alors qu’on l’attendait sur la pêche. Il est pressé d’avoir un accord avec la Mauritanie pour pouvoir emprunter de l’argent sur les marchés internationaux.» (Abdoulaye Mbow)
En effet, il signale que «dans la loi de finances 2018 votée dans des conditions rocambolesques, le Président de la République a obtenu l’autorisation d’emprunter environ 1500 milliards Cfa».
Une occasion pour indiquer dans sa question économique rendue publique hier, que «la raison est de plus en plus claire : Amadou Bâ accumule des arriérés intérieurs qu’il cache». Poursuivant, M. Diallo défend ceci : «J’ai toujours été dubitatif sur ces chiffres de croissance, de déficit budgétaire. La macroéconomie ne ment pas. Elle vous rattrape toujours à moyen
ou long terme».
Dans le cas d’espèces, argue-t-il, «les tensions de trésorerie notées en fin d’année sont révélatrices de l’existence d’arriérés intérieurs massifs, c’est-à-dire des services faits par les entreprises et non payés (non ordonnancés exprès pour maquiller les
chiffres). Ce qui rend ridicule le vote des lois de règlement».
«LA SITUATION ACTUELLE DE TRESORERIE EST PLUS PROCHE DE CELLE DE 1992, DU PLAN SAKHO-LOUM»
Allant plus loin, il fait savoir que «le gouvernement doit de l’argent aux pétroliers, aux entreprises de Btp sans oublier les Pme/Pmi et les multiples lettres de confort des deals des offres spontanées accordées de manière désordonnée à l’image du fonctionnement de l’Alliance pour la République (Apr). C’est cela la vérité que nous n’avons cessé de dire depuis plusieurs années. Le départ du représentant du Fmi plus politique que technicien nous permettra d’y voir plus clair, car la situation actuelle de trésorerie est plus proche de celle de 1992, du plan Sakho-Loum».
Autant de raisons pour déclarer que «Macky Sall est obligé d’emprunter massivement sur les marchés internationaux en dollars pour éviter l’ajustement des dépenses, c’est-à-dire l’ajustement interne du type plan Sakho-Loum de 1992 et masquer les carences de son Gouvernement Boun Dionne, Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye et ses 52 milliards de fausses
cartes biométriques sans affiliation. Il est prêt pour cela à gager les ressources pétrolières et gazières futures».
«MACKY SALL EST PRESSE D’AVOIR UN ACCORD AVEC LA MAURITANIE POUR POUVOIR EMPRUNTER DE L’ARGENT SUR LES MARCHES INTERNATIONAUX»
Non sans avancer que «les marchés, avec la perspective du pétrole et du gaz, vont prêter au Sénégal à un taux élevé. Pour sûr, le montant avoisine près de mille milliards de Cfa et voire mille cinq milliards, en fonction de l’appui de la Turquie et de la Chine». À l’en croire, «le gonflement artificiel du Pib de 3000 milliards réalisé par Amadou Bâ et la bénédiction du Dg du Port de la galaxie Faye-Sall lui permettra de masquer le taux d’endettement».
Dans la même lancée, Mamadou Lamine Diallo fait remarquer que «le Président Macky Sall s’est précipité à Nouakchott pour discuter du gaz de St-Louis, alors qu’on l’attendait sur la pêche. Il est pressé d’avoir un accord avec la Mauritanie pour pouvoir emprunter de l’argent sur les marchés internationaux.» (Abdoulaye Mbow)
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
