Inondations, toitures envolées, coupures de courant: l'ouragan Maria s'éloignait mardi des côtes de la Guadeloupe, toujours confinée, après avoir fait des ravages à la Dominique, mais des dégâts "peu importants" en Martinique.
Deux semaines après le passage meurtrier d'Irma à Saint-Barthélemy et Saint-Martin (onze morts à Saint-Martin côté français, quatre côté néerlandais), les deux îles devraient voir passer au sud de leurs côtes ce nouvel ouragan.
Les autorités françaises ont décidé d'y décréter l'alerte violette à partir de mardi midi (16H00 GMT), qui entraîne le confinement de la population, en raison de "la fragilité de l'habitat" et des "débris qui restent".
Maria oscillait mardi entre les catégories 4 et 5 (le maximum) avec des vents allant jusqu'à 260 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC) qui l'a qualifié de "potentiellement catastrophique".
Selon Météo France, il s'éloigne de l'île française de la Guadeloupe, passée en alerte grise post-ouragan "pour permettre aux secours et forces de l'ordre de remplir leur mission", ont indiqué les autorités locales.
Quelque 80.000 foyers y sont privés d'électricité, avec des conditions météo toujours très mauvaises, ont-elles indiqué, en invitant la population à rester chez elle.
- 'Tout tremble' -
L'ouragan progresse à la vitesse de 15 km/h dans la direction ouest-nord-ouest, menaçant les îles indépendantes de Saint Kitts and Nevis et Montserrat (Royaume-Uni), mais aussi les Îles Vierges et Puerto Rico, placé à son tour en alerte, selon le NHC.
Au sud de la Guadeloupe, le cyclone a traversé le petit archipel des Saintes, avec "un impact sans doute important", selon le directeur général de la Sécurité civile française Jacques Witkowski.
Depuis la Guyane (territoire français en Amérique du Sud) où elle se trouve, la ministre française des Outre-mer Annick Girardin a annoncé qu'elle se rendrait dans l'après-midi en Guadeloupe. "Les préoccupations, c'est bien Marie-Galante et les Saintes", a-t-elle affirmé.
Sur Radio Caraïbes International, le maire de Terre-de-Haut, aux Saintes, Louis Molinié, a décrit une situation "catastrophique".
"Tout tremble autour de moi", à Vieux-Habitants, sur l'île de Basse-Terre (Guadeloupe), a raconté sur une chaîne de télévision l'ancien ministre français des Outre-mer Victorin Lurel en décrivant des "pluies torrentielles", "un vent qui n'arrête pas", "des éclairs partout".
Violemment frappée dans la nuit, la Dominique a "perdu tout ce qui pouvait être perdu", a déclaré le Premier ministre Roosevelt Skerrit sur Facebook. Les vents "ont emporté les toits de presque toutes les personnes auxquelles j'ai parlé ou avec qui j'ai été en contact".
Aucune victime n'est toutefois signalée jusqu'à présent dans cette île indépendante d'environ 70.000 habitants, selon lui.
Les communications avec la Dominique sont totalement coupées, selon une correspondante de l'AFP à Antigua où beaucoup "sont extrêmement inquiets quant au sort de leurs amis et familles là-bas".
- Renforts -
"Une reconnaissance aérienne effectuée par un hélicoptère de la Sécurité civile" française devait être menée sur l'île, avec la possibilité d'envoyer, "si le gouvernement de la Dominique le demande", des pompiers depuis la Martinique "pour secourir des personnes qui seraient en difficulté", a dit M. Witkowski.
L'oeil de l'ouragan, passé à 50 kilomètres des côtes septentrionales de la Martinique n'a fait là-bas que peu de dégâts et deux blessés très légers, selon lui.
Critiqués pour ne pas avoir déployé plus de moyens avant et après le passage de l'ouragan Irma, qui a dévasté leurs territoires d'outre-mer, les gouvernements néerlandais, français et britannique ont été soucieux de montrer leur mobilisation.
Paris a annoncé dimanche l'envoi de 110 militaires en Guadeloupe, et rappelé qu'"environ 3.000" renforts se trouvaient déjà sur place. "Jusqu'à 400 à 500 personnes" supplémentaires pourraient être envoyées si besoin.
Les Britanniques ont également envoyé des renforts pour les îles Vierges, où un couvre-feu a été décrété à l'approche de Maria .Plus de 1.300 militaires britanniques ont été déployés dans les Caraïbes depuis le passage d'Irma. Londres a également envoyé de l'eau, de la nourriture et des kits médicaux.
Plusieurs îles avaient été plongées dans le chaos et parfois livrées aux pillages après le passage de l'ouragan Irma qui a fait une quarantaine de morts dans les Caraïbes. (AFP)
Deux semaines après le passage meurtrier d'Irma à Saint-Barthélemy et Saint-Martin (onze morts à Saint-Martin côté français, quatre côté néerlandais), les deux îles devraient voir passer au sud de leurs côtes ce nouvel ouragan.
Les autorités françaises ont décidé d'y décréter l'alerte violette à partir de mardi midi (16H00 GMT), qui entraîne le confinement de la population, en raison de "la fragilité de l'habitat" et des "débris qui restent".
Maria oscillait mardi entre les catégories 4 et 5 (le maximum) avec des vents allant jusqu'à 260 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC) qui l'a qualifié de "potentiellement catastrophique".
Selon Météo France, il s'éloigne de l'île française de la Guadeloupe, passée en alerte grise post-ouragan "pour permettre aux secours et forces de l'ordre de remplir leur mission", ont indiqué les autorités locales.
Quelque 80.000 foyers y sont privés d'électricité, avec des conditions météo toujours très mauvaises, ont-elles indiqué, en invitant la population à rester chez elle.
- 'Tout tremble' -
L'ouragan progresse à la vitesse de 15 km/h dans la direction ouest-nord-ouest, menaçant les îles indépendantes de Saint Kitts and Nevis et Montserrat (Royaume-Uni), mais aussi les Îles Vierges et Puerto Rico, placé à son tour en alerte, selon le NHC.
Au sud de la Guadeloupe, le cyclone a traversé le petit archipel des Saintes, avec "un impact sans doute important", selon le directeur général de la Sécurité civile française Jacques Witkowski.
Depuis la Guyane (territoire français en Amérique du Sud) où elle se trouve, la ministre française des Outre-mer Annick Girardin a annoncé qu'elle se rendrait dans l'après-midi en Guadeloupe. "Les préoccupations, c'est bien Marie-Galante et les Saintes", a-t-elle affirmé.
Sur Radio Caraïbes International, le maire de Terre-de-Haut, aux Saintes, Louis Molinié, a décrit une situation "catastrophique".
"Tout tremble autour de moi", à Vieux-Habitants, sur l'île de Basse-Terre (Guadeloupe), a raconté sur une chaîne de télévision l'ancien ministre français des Outre-mer Victorin Lurel en décrivant des "pluies torrentielles", "un vent qui n'arrête pas", "des éclairs partout".
Violemment frappée dans la nuit, la Dominique a "perdu tout ce qui pouvait être perdu", a déclaré le Premier ministre Roosevelt Skerrit sur Facebook. Les vents "ont emporté les toits de presque toutes les personnes auxquelles j'ai parlé ou avec qui j'ai été en contact".
Aucune victime n'est toutefois signalée jusqu'à présent dans cette île indépendante d'environ 70.000 habitants, selon lui.
Les communications avec la Dominique sont totalement coupées, selon une correspondante de l'AFP à Antigua où beaucoup "sont extrêmement inquiets quant au sort de leurs amis et familles là-bas".
- Renforts -
"Une reconnaissance aérienne effectuée par un hélicoptère de la Sécurité civile" française devait être menée sur l'île, avec la possibilité d'envoyer, "si le gouvernement de la Dominique le demande", des pompiers depuis la Martinique "pour secourir des personnes qui seraient en difficulté", a dit M. Witkowski.
L'oeil de l'ouragan, passé à 50 kilomètres des côtes septentrionales de la Martinique n'a fait là-bas que peu de dégâts et deux blessés très légers, selon lui.
Critiqués pour ne pas avoir déployé plus de moyens avant et après le passage de l'ouragan Irma, qui a dévasté leurs territoires d'outre-mer, les gouvernements néerlandais, français et britannique ont été soucieux de montrer leur mobilisation.
Paris a annoncé dimanche l'envoi de 110 militaires en Guadeloupe, et rappelé qu'"environ 3.000" renforts se trouvaient déjà sur place. "Jusqu'à 400 à 500 personnes" supplémentaires pourraient être envoyées si besoin.
Les Britanniques ont également envoyé des renforts pour les îles Vierges, où un couvre-feu a été décrété à l'approche de Maria .Plus de 1.300 militaires britanniques ont été déployés dans les Caraïbes depuis le passage d'Irma. Londres a également envoyé de l'eau, de la nourriture et des kits médicaux.
Plusieurs îles avaient été plongées dans le chaos et parfois livrées aux pillages après le passage de l'ouragan Irma qui a fait une quarantaine de morts dans les Caraïbes. (AFP)