Rabat - Le procès de 25 Sahraouis accusés d'avoir assassiné onze membres des forces de l'ordre marocaines en 2010 a repris lundi près de Rabat.
L'audience à la Cour d'appel de Salé, ville jumelle de la capitale, a débuté en fin de matinée dans une salle comble.
Sous l'œil des accusés, assis derrière un grand box vitré, l'audience de ce lundi a été marquée par la projection d'une vidéo sur les évènements sanglants de novembre 2010, lors du démantèlement du camp de déplacés de Gdeim Izik, près de la ville de Laâyoune, au Sahara occidental sous contrôle marocain.
Cette affaire sensible et très observée à l'internationale, avait été renvoyée en juillet dernier devant une juridiction civile, après un premier jugement par la justice militaire.
Avocats, proches des victimes et des accusés, observateurs nationaux et étrangers, journalistes étaient présents en nombre dans la salle du tribunal, dominée par un écran géant sur lequel étaient diffusés les débats.
A l'extérieur devant la Cour d'appel, et comme lors des précédentes audiences, des proches des victimes et des militants de la cause sahraouie, séparés de quelques mètres par un cordon de policiers, se sont faits face toute la matinée, lançant slogans et invectives, mais sans incident majeur.
Les débats en arabe, traduits en français et en espagnol, ont débuté autour de questions de procédure, avec ensuite la présentation des pièces à convictions: des armes blanches, un ordinateur, des téléphones portables sous cellophane.
Les parties civiles ont demandé que la vidéo diffusée soit considérée comme une pièce à charge par le tribunal, ce que la défense a contesté, a rapporté l'agence de presse MAP dans la soirée.
La Chambre a par ailleurs décidé d'auditionner une vingtaine de témoins, après vérification de leurs identités, dont des officiers et les rédacteurs des PV de la police judiciaire, selon la MAP.
Les résultats d'une expertise médicale des accusés devraient être présentés lors de la prochaine audience, mercredi prochain, a ajouté l'agence.
Lors de la dernière audience, le 25 janvier, la Cour avait reconnu sa compétence pour juger les accusés, décidé de soumettre ces derniers à une expertise médicale et rejeté leur demande de mise en liberté provisoire.
Les 25 Sahraouis sont accusés de l'assassinat de 11 membres des forces de sécurité marocaines durant des émeutes déclenchées par le démantèlement du camp de Gdeim Izik.
Au terme d'un feuilleton judiciaire très médiatique, les 25 Sahraouis avaient été condamnés en 2013 par un tribunal militaire à des peines allant de 20 ans de réclusion à la perpétuité.
Le procès avait été jugé "inéquitable" par des ONG internationales, et en juillet dernier la Cour de cassation avait ordonné la tenue d'un nouveau procès, cette fois devant une juridiction civile.
Lundi, des avocats de la défense ont une nouvelle fois dénoncé des atteintes "aux droits fondamentaux". Ce nouveau procès "se déroule dans des conditions tout à fait inéquitables, mais nous restons à leurs côtés", ont-ils déclaré.
"Nous avons confiance en la justice marocaine pour commémorer la mémoire de nos (...) martyrs", a estimé pour sa part à l'AFP Ahmed Atertour, président de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik.
L'audience à la Cour d'appel de Salé, ville jumelle de la capitale, a débuté en fin de matinée dans une salle comble.
Sous l'œil des accusés, assis derrière un grand box vitré, l'audience de ce lundi a été marquée par la projection d'une vidéo sur les évènements sanglants de novembre 2010, lors du démantèlement du camp de déplacés de Gdeim Izik, près de la ville de Laâyoune, au Sahara occidental sous contrôle marocain.
Cette affaire sensible et très observée à l'internationale, avait été renvoyée en juillet dernier devant une juridiction civile, après un premier jugement par la justice militaire.
Avocats, proches des victimes et des accusés, observateurs nationaux et étrangers, journalistes étaient présents en nombre dans la salle du tribunal, dominée par un écran géant sur lequel étaient diffusés les débats.
A l'extérieur devant la Cour d'appel, et comme lors des précédentes audiences, des proches des victimes et des militants de la cause sahraouie, séparés de quelques mètres par un cordon de policiers, se sont faits face toute la matinée, lançant slogans et invectives, mais sans incident majeur.
Les débats en arabe, traduits en français et en espagnol, ont débuté autour de questions de procédure, avec ensuite la présentation des pièces à convictions: des armes blanches, un ordinateur, des téléphones portables sous cellophane.
Les parties civiles ont demandé que la vidéo diffusée soit considérée comme une pièce à charge par le tribunal, ce que la défense a contesté, a rapporté l'agence de presse MAP dans la soirée.
La Chambre a par ailleurs décidé d'auditionner une vingtaine de témoins, après vérification de leurs identités, dont des officiers et les rédacteurs des PV de la police judiciaire, selon la MAP.
Les résultats d'une expertise médicale des accusés devraient être présentés lors de la prochaine audience, mercredi prochain, a ajouté l'agence.
Lors de la dernière audience, le 25 janvier, la Cour avait reconnu sa compétence pour juger les accusés, décidé de soumettre ces derniers à une expertise médicale et rejeté leur demande de mise en liberté provisoire.
Les 25 Sahraouis sont accusés de l'assassinat de 11 membres des forces de sécurité marocaines durant des émeutes déclenchées par le démantèlement du camp de Gdeim Izik.
Au terme d'un feuilleton judiciaire très médiatique, les 25 Sahraouis avaient été condamnés en 2013 par un tribunal militaire à des peines allant de 20 ans de réclusion à la perpétuité.
Le procès avait été jugé "inéquitable" par des ONG internationales, et en juillet dernier la Cour de cassation avait ordonné la tenue d'un nouveau procès, cette fois devant une juridiction civile.
Lundi, des avocats de la défense ont une nouvelle fois dénoncé des atteintes "aux droits fondamentaux". Ce nouveau procès "se déroule dans des conditions tout à fait inéquitables, mais nous restons à leurs côtés", ont-ils déclaré.
"Nous avons confiance en la justice marocaine pour commémorer la mémoire de nos (...) martyrs", a estimé pour sa part à l'AFP Ahmed Atertour, président de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik.