Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a estimé mardi que le président de la République faisait preuve d'"arrogance" et jouait "avec le feu" face à des salariés en colère, dans un entretien à l'Opinion.
"Le président joue avec le feu, parce que la colère n'est pas toujours bonne conseillère des salariés", souligne-t-il.
"On ne peut pas allumer des incendies et nous faire jouer les pompiers en urgence sur des responsabilités qu'on ne porte pas", a ajouté le leader syndical.
Il assure que les cheminots sont "déterminés" dans leur mobilisation: "ils peuvent tenir même si nous n'avons pas, comme j'entends ici et là, de caisse de grève".
A propos de l'intervention d'Emmanuel Macron jeudi sur TF1, M. Martinez affirme attendre qu'il "infléchisse sa politique", soit "plus volontariste" avec notamment des grandes entreprises qui paient leurs impôts en France, "ne tolère plus les paradis fiscaux" et "dise sa conception des services publics".
Le syndicaliste appelle aussi le président à "avoir du respect pour les gens". "J'ai tendance à croire que le président est à côté de la vie des citoyens", ajoute-t-il, une critique qu'il élargit au gouvernement qui a "un problème de lien avec la réalité".
"Il y a de l'arrogance chez le président", considère le numéro un de la CGT.
"Le président joue avec le feu, parce que la colère n'est pas toujours bonne conseillère des salariés", souligne-t-il.
"On ne peut pas allumer des incendies et nous faire jouer les pompiers en urgence sur des responsabilités qu'on ne porte pas", a ajouté le leader syndical.
Il assure que les cheminots sont "déterminés" dans leur mobilisation: "ils peuvent tenir même si nous n'avons pas, comme j'entends ici et là, de caisse de grève".
A propos de l'intervention d'Emmanuel Macron jeudi sur TF1, M. Martinez affirme attendre qu'il "infléchisse sa politique", soit "plus volontariste" avec notamment des grandes entreprises qui paient leurs impôts en France, "ne tolère plus les paradis fiscaux" et "dise sa conception des services publics".
Le syndicaliste appelle aussi le président à "avoir du respect pour les gens". "J'ai tendance à croire que le président est à côté de la vie des citoyens", ajoute-t-il, une critique qu'il élargit au gouvernement qui a "un problème de lien avec la réalité".
"Il y a de l'arrogance chez le président", considère le numéro un de la CGT.