Au Burundi, il y a vingt ans, dans la nuit du 13 au 14 août 2004, 166 personnes ont été tuées dans un massacre commis dans le camp de réfugiés Gatumba. Toutes les victimes étaient des Banyamulenge, groupe ethnique Tutsi congolais. Elles avaient fui les violences les visant en RDC.
Plusieurs procédures judiciaires ont été récemment lancées, notamment avec des plaintes en RDC, au Burundi et au Rwanda. Ce massacre d'août 2004 a été documenté par l’ONG Human Rights Watch et par trois organismes dépendant des Nations unies, à savoir la Mission pour la RDC, la Mission pour le Burundi et le Bureau du Haut-Commissaire pour les Droits de l’Homme.
Néanmoins, à ce jour, aucune enquête judiciaire n’a été engagée ni la Cour pénale internationale saisie. Ce que dénonce la Gatumba Refugees Survivors Foundation (GRSF), fondation de droit américain, qui regroupe des survivants et des proches de victimes du massacre. [RFI]