Dakar - L'aide de camp de l'ex-chef de la junte guinéenne, le capitaine Moussa Dadis Camara (au premier plan sur la photo), qui avait tenté de le tuer, recherché pour sa participation au massacre d'opposants en 2009, a été arrêté à Dakar, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat de sources officielles sénégalaises, mais l'information a été confirmée à l'AFP par le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako.
L'arrestation de Toumba Diakité (en arrière-plan sur la photo) n'a point été une surprise, a assuré le ministre, joint en France par l'AFP à Conakry, précisant qu'il se trouvait à Dakar samedi et annonçant un communiqué officiel ultérieurement.
Aboubakar Sidiki Diakité, alias Toumba, recherché par la justice guinéenne pour sa participation au massacre du 28 septembre 2009 dans le stade de Conakry, se cachait sous une fausse identité à Dakar et en ayant modifié son apparence depuis plusieurs années, rapportent mardi plusieurs médias sénégalais, notamment le quotidien L'Obs.
Il a été arrêté par la gendarmerie sénégalaise en fin de semaine dernière et présenté lundi à un juge d'instruction qui l'a placé en garde à vue, selon les mêmes sources.
« Je salue cette arrestation qui était attendue depuis plusieurs années », a déclaré à l'AFP à Conakry la présidente de l'Association des victimes et parents des victimes du massacre (Avipa), Asmaou Diallo, souhaitant qu'elle soit suivie d'une extradition.
« Il faut mettre la main sur Toumba et les autres, sinon on ne peut pas parler de procès des ténors. Donc, nous estimons qu'après l'arrestation de Toumba, le procès pourra être ouvert en 2017 », a-t-elle souligné.
Cette arrestation intervient quelques jours après un appel conjoint d'ONG pour que le procès du massacre se tienne en 2017, rappelant un engagement du ministre de la Justice.
Pour tenir cet engagement, il est impératif de clôturer l'information judiciaire avant la fin de l'année et engager dès janvier 2017 la préparation et l'organisation du procès, affirment notamment la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), l'Avipa et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme (OGDH) dans un communiqué le 15 décembre.
Réagissant aux informations sur cette arrestation, une responsable de la division Afrique de Human Rights Watch (HRW), Corinne Dufka, a salué un pas important dans l'enquête guinéenne sur le massacre du stade de 2009.
« L'arrestation de M. Diakité est une étape finale dans l'enquête des juges et semble indiquer l'engagement des gouvernements guinéen et sénégalais envers la justice », a-t-elle estimé dans un communiqué.
Il avait tenté le 3 décembre 2009 d'assassiner Moussa Dadis Camara (alors chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée de 2008 à fin 2009), lui reprochant de vouloir lui faire porter l'entière responsabilité du massacre.
Au moins 157 personnes avaient été tuées par des militaires lors d'un rassemblement de milliers d'opposants à la candidature à l'élection présidentielle de Moussa Dadis Camara, le 28 septembre 2009 au stade de Conakry, selon la commission internationale d'enquête de l'ONU.
De même source, au moins 109 femmes avaient aussi été violées dans le stade et aux environs. (AFP)
Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat de sources officielles sénégalaises, mais l'information a été confirmée à l'AFP par le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako.
L'arrestation de Toumba Diakité (en arrière-plan sur la photo) n'a point été une surprise, a assuré le ministre, joint en France par l'AFP à Conakry, précisant qu'il se trouvait à Dakar samedi et annonçant un communiqué officiel ultérieurement.
Aboubakar Sidiki Diakité, alias Toumba, recherché par la justice guinéenne pour sa participation au massacre du 28 septembre 2009 dans le stade de Conakry, se cachait sous une fausse identité à Dakar et en ayant modifié son apparence depuis plusieurs années, rapportent mardi plusieurs médias sénégalais, notamment le quotidien L'Obs.
Il a été arrêté par la gendarmerie sénégalaise en fin de semaine dernière et présenté lundi à un juge d'instruction qui l'a placé en garde à vue, selon les mêmes sources.
« Je salue cette arrestation qui était attendue depuis plusieurs années », a déclaré à l'AFP à Conakry la présidente de l'Association des victimes et parents des victimes du massacre (Avipa), Asmaou Diallo, souhaitant qu'elle soit suivie d'une extradition.
« Il faut mettre la main sur Toumba et les autres, sinon on ne peut pas parler de procès des ténors. Donc, nous estimons qu'après l'arrestation de Toumba, le procès pourra être ouvert en 2017 », a-t-elle souligné.
Cette arrestation intervient quelques jours après un appel conjoint d'ONG pour que le procès du massacre se tienne en 2017, rappelant un engagement du ministre de la Justice.
Pour tenir cet engagement, il est impératif de clôturer l'information judiciaire avant la fin de l'année et engager dès janvier 2017 la préparation et l'organisation du procès, affirment notamment la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), l'Avipa et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme (OGDH) dans un communiqué le 15 décembre.
Réagissant aux informations sur cette arrestation, une responsable de la division Afrique de Human Rights Watch (HRW), Corinne Dufka, a salué un pas important dans l'enquête guinéenne sur le massacre du stade de 2009.
« L'arrestation de M. Diakité est une étape finale dans l'enquête des juges et semble indiquer l'engagement des gouvernements guinéen et sénégalais envers la justice », a-t-elle estimé dans un communiqué.
Il avait tenté le 3 décembre 2009 d'assassiner Moussa Dadis Camara (alors chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée de 2008 à fin 2009), lui reprochant de vouloir lui faire porter l'entière responsabilité du massacre.
Au moins 157 personnes avaient été tuées par des militaires lors d'un rassemblement de milliers d'opposants à la candidature à l'élection présidentielle de Moussa Dadis Camara, le 28 septembre 2009 au stade de Conakry, selon la commission internationale d'enquête de l'ONU.
De même source, au moins 109 femmes avaient aussi été violées dans le stade et aux environs. (AFP)