Mes Doudou Ndoye, Ciré Clédor Ly et l’ensemble du pool d’avocats du maire de Dakar ont demandé ce vendredi la libération immédiate de leur client. «Il n'est pas besoin d'être agrégé en droit pour savoir qu'une détention arbitraire ne se corrige pas, on y met fin », a indiqué Me Ly.
Les conseils du maire de Dakar animaient une conférence de presse au surlendemain du jugement rendu par la Cour de justice de la Cedeao concernant des requêtes introduites par leur client contre l’Etat du Sénégal.
«La peine prévue contre les responsables d'une détention arbitraire est une peine criminelle et, c'est la dégradation civique qui est encourue», a déclaré Me Ly.
Ils ont justifié leur position par le verdict qui donne raison à Khalifa Ababacar Sall sur nombre de points posés sur la table des juges communautaires. Ils ont averti les autorités sénégalaises sur le fait que ceux qui gardent «arbitrairement» leur client, risquent d’être pénalement poursuivis et encourent des peines criminelles.
«Dans la période de détention arbitraire du maire de Dakar, il y a la responsabilité d'autorité politique, judiciaire, parlementaire et administrative de ce pays qui est engagée sur le plan pénal et sur la prescription qui est de dix ans. Le délai pour les poursuivre est de dix ans et tout peut arriver avant cette déchéance.»
A ses yeux, «aucun État n'a le droit de jeter le discrédit sur les juridictions internationales ou communautaires auxquelles il a librement adhéré et auprès desquelles il s'est engagé à respecter les décisions.»
Pour Me Ly, l’histoire retiendra qu «jamais la Cour de Justice de la Cedeao n'a rendu un verdict aussi limpide.» (Abdoulaye Mbow, Tribune)
Les conseils du maire de Dakar animaient une conférence de presse au surlendemain du jugement rendu par la Cour de justice de la Cedeao concernant des requêtes introduites par leur client contre l’Etat du Sénégal.
«La peine prévue contre les responsables d'une détention arbitraire est une peine criminelle et, c'est la dégradation civique qui est encourue», a déclaré Me Ly.
Ils ont justifié leur position par le verdict qui donne raison à Khalifa Ababacar Sall sur nombre de points posés sur la table des juges communautaires. Ils ont averti les autorités sénégalaises sur le fait que ceux qui gardent «arbitrairement» leur client, risquent d’être pénalement poursuivis et encourent des peines criminelles.
«Dans la période de détention arbitraire du maire de Dakar, il y a la responsabilité d'autorité politique, judiciaire, parlementaire et administrative de ce pays qui est engagée sur le plan pénal et sur la prescription qui est de dix ans. Le délai pour les poursuivre est de dix ans et tout peut arriver avant cette déchéance.»
A ses yeux, «aucun État n'a le droit de jeter le discrédit sur les juridictions internationales ou communautaires auxquelles il a librement adhéré et auprès desquelles il s'est engagé à respecter les décisions.»
Pour Me Ly, l’histoire retiendra qu «jamais la Cour de Justice de la Cedeao n'a rendu un verdict aussi limpide.» (Abdoulaye Mbow, Tribune)