Le bureau des médias gouvernementaux de la bande de Gaza a annoncé, ce mardi, que le bilan de l’agression israélienne contre la bande de Gaza s’est alourdi à 16 248 morts et plus de 43 616 blessés, depuis le 7 octobre dernier.
La même source a déclaré, par voie de communiqué, examinée par Anadolu que "Le bilan des martyrs s'est alourdi à 16 248 morts, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, et les blessés à plus de 43 616, depuis le début de l'agression israélienne contre la bande de Gaza (7 octobre 2017)”.
Le dernier bilan des victimes a été rendu public dans la journée du lundi d'hier par le ministère de la Santé de la bande de Gaza, et avait fait état d'environ 15 899 morts et plus de 42 000 blessés.
Le bureau du gouvernement a ajouté que "Le bilan de martyrs parmi le personnel médical a atteint les 286 cadres, 32 martyrs parmi le personnel de la défense civile et 81 parmi les journalistes, alors que le nombre de personnes disparues, soit sous les décombres, soit dont le sort est encore inconnu, a atteint les 7 600. Le bilan des blessés a atteint 43 616".
Concernant les pertes de bâtiments gouvernementaux et des édifices religieux, le bureau a déclaré que "Le nombre de mosquées qui ont été complètement détruites par l'occupation a atteint les 100 mosquées, alors que 192 mosquées ont été partiellement détruites.
Trois églises ont également été endommagées à la suite de l'agression israélienne, alors que 121 sièges gouvernementaux ont été détruits, c'est le cas aussi de 69 écoles, tandis que 275 écoles ont été partiellement endommagées. 52 000 logements ont été entièrement détruits et 253 000 logements ont été partiellement détruits".
La même source a souligné que lors de l'agression contre Gaza, l'aviation israélienne a largué plus de 50 000 tonnes d'explosifs sur des maisons de civils, des hôpitaux, des écoles et des institutions civiles.
Et de souligner le déplacement de "1,5 million de personnes dans la bande de Gaza, et toutes ne peuvent qu'avec une extrême difficulté accéder à la nourriture, à l'eau et aux médicaments".
Le bureau des médias de Gaza a tenu "l'occupation israélienne et la communauté internationale, et plus particulièrement l'administration américaine, représentée par le président américain (Joe) Biden et son secrétaire d'État (Antony Blinken), pour entièrement responsables de la guerre génocidaire, car ils ont donné leur approbation à l'occupation et le feu vert pour mener cette guerre d'extermination".
Le communiqué gouvernemental a appelé à "l'entrée de 1 000 camions d'aides et de fournitures réelles, et d'un million de litres de carburant quotidiennement, afin que nous puissions sauver ce qui peut l'être, à cause de la guerre génocidaire".
Le gouvernement gazaoui a aussi exhorté "le Conseil de coopération du Golfe, l'Organisation de la coopération islamique, la Ligue des États arabes et tous les pays du monde libre à trouver immédiatement une solution à la catastrophe humanitaire causée par la perte d'abris pour 305 000 familles".
Il a exprimé ses remerciements à "la Türkiye, l'Égypte, les Émirats, le Qatar, l'Italie, la Tunisie et la Jordanie, qui ont accueilli de nombreux blessés (dans leurs hôpitaux)".
Le bureau des médias a également appelé à "l'entrée immédiate et urgente de centaines d'équipements et d'engins destinés aux équipes de secours, d'urgence, de la protection civile et des travaux, afin qu'elles puissent récupérer les centaines de corps de martyrs qui se trouvent encore sous les décombres".
L'intensité des bombardements israéliens est montée d'un cran dans diverses zones de la bande de Gaza au début de ce mois de décembre, avec la fin de la trêve humanitaire temporaire de 7 jours entre les factions de la résistance palestinienne et Israël, conclue dans le cadre des accords signé grâce à la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, au cours de laquelle des prisonniers avaient été échangés et des aides humanitaires limitées avaient été apportées à la bande de Gaza, où vivent approximativement 2,3 millions de Palestiniens.
Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une opération militaire meurtrière contre Gaza, qui a fait, jusqu'au soir du mardi, 16 248 tués, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, en plus de 43 616 blessés, alors que le nombre de portés disparus s'est alourdi à 7 600 personnes, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza. [AA]