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Menacé par la Cédéao, IBK nomme un gouvernement restreint pour négocier un…gouvernement d’union nationale

Mardi 28 Juillet 2020

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, n’a pas eu d’autres choix que de se plier aux recommandations de la Cédéao.


Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a désigné lundi un gouvernement de six membres autour du premier ministre Boubou Cissé, avec comme mission la négociation de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
 
«Ce gouvernement est constitué des ministères régaliens suivants: la défense, la justice, la sécurité, l’administration territoriale, les affaires étrangères et l’économie et les finances», a précisé à la télévision la secrétaire générale de la présidence malienne.
 
Sur proposition du premier ministre, reconduit le 11 juin dans ses fonctions après la démission du gouvernement, à la suite d’élections législatives, le chef de l’État a nommé ministre de la Défense le général de division Ibrahima Dahirou Dembélé, très apprécié des troupes et déjà membre du précédent gouvernement.
 
Le portefeuille de l’Administration territoriale reste aux mains de Boubacar Alpha Bah. Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile est confié au général de division Bemba Moussa Keita, jusque-là chargé de la réforme du secteur de la sécurité.
 
L’avocat et homme politique Kassoum Tapo devient ministre de la Justice et des droits de l'homme, garde des Sceaux, tandis que le chef de la diplomatie sortant, Tiébilé Dramé, conserve les Affaires étrangères. Un banquier à la retraite, Abdoulaye Daffé, considéré comme étant proche du Chérif de Nioro -le mentor de la figure de proue de la contestation, l’imam Mahmoud Dicko- obtient l’Economie et les Finances.
 
Menace de sanctions de la Cédéao
 
À l’issue d’un sommet virtuel, les quinze chefs d’État de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) avaient menacé un peu plus tôt de sanctions ceux qui s’opposeront à son plan de sortie de crise au Mali. Ils prônaient le maintien au pouvoir du président Keita, la constitution d’un gouvernement d’union nationale et des élections législatives partielles.
 
Le sommet a appuyé les recommandations de la médiation menée par la Cédéao sous l’égide de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui n’ont, jusqu’ici, pas obtenu l’aval du mouvement du 5 juin (M5-RFP). Le M5-RPF réclame depuis le mois de juin la démission du chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keita.
 
Pour sortir de la crise dont l’élément déclencheur est une décision controversée de la cour constitutionnelle, qui a révisé partiellement les résultats des législatives de mars-avril, ces demandes incluent la «démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée, y compris le président du Parlement», a indiqué le président de la Cédéao. La majorité du président Keita devra «tout mettre en œuvre pour obtenir cette démission qui ouvrira la voie à des élections partielles».
En attendant, le Parlement «pourra fonctionner avec les 116 députés restants», a précisé la Cédéao.
 
Recomposer la cour constitutionnelle
 
Le sommet préconise également une «recomposition rapide de la cour constitutionnelle», dont les trois membres choisis par le Parlement seront désignés après la démission des 31 députés contestés. En cas de blocage, le président Keita pourra nommer les 9 membres de la cour, a-t-il dit.
 
Conformément au plan déjà présenté, les chefs d’État ont également demandé lundi la «mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile». Ils «encouragent» en particulier le mouvement du 5 juin à «participer» à cet exécutif «dans un esprit de patriotisme». (ATS/NXP)
 
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1.Posté par Me Francois JURAIN le 28/07/2020 12:15
Il s'agit là d'un désaveu complet de la CEDEAO, considéré depuis longtemps déjà comme le club des copains et des coquins. Pour être crédible, encore aurait il fallut que les "émissaires" soient exempts de tous reproche en matière de bonne gouvernance! En fait, on assiste à la constatation d'un fossé entre les peuples, et leurs gouvernants, qui, à force de vols, pillages des richesses nationales à des fins personnelles, corruptions en tous genre, déstabilisation des institution principales d'un état, à savoir justice, liberté d'opinion, ect..et que ces dirigeants n'ont même pas pris conscience, tant ils se sont enveloppés, au fil du temps, dans une impunité coupable et chronique, eux et la clique de mange mil qui les entourent et les flattent en échange d'avantages indus..Le club des nantis, que constitue la CEDEAO ne s'en est pas rendue compte, déconnectés que sont ses membres, trop occupés à voler, voler, et voler encore.
Maintenant, il ne faut pas s'en conter: ce qui se passe au MALI est très grave, car c'est la prise de conscience, un peu tardive, que l'on écrase pas les peuples impunément, et que tout à une limite.
Le problème, en ce qui concerne le MALI, est que l'homme fort et le grand gagnant de la situation, c'est l'Imam DICO. Cet homme est un musulman radical, qui toute sa vie a prêché le radicalisme de la religion musulmane. a coté de lui, se trouve, en "ami", daech, et un état islamique à reconstruire: l'occasion est rêvée, et les Maliens, malheureusement, s'en rendront compte quand il sera trop tard.
le problème, c'est que en "sous main", c'est toute la région de l'Afrique de l'ouest qui est concernée, car il est inutile de se cacher derrière son petit doigt, la GUINEE, le SENEGAL, la COTE D'IVOIRE, sont dans la même situation que le MALI. Tous ces pays souffrent d'une mal gouvernance scandaleuse, où la misère règne en maître, inversement proportionnelle au pillage et aux vols et détournements de fonds rendus possibles uniquement parce que ceux qui sont à la tête de ces pays, et qui devraient veiller à une gestion rigoureuse, n'ont en fait veilé qu'à voler les richesses nationales, déstabiliser les institutions, et détourner les fonds alloués à des fins strictement personnelles. La pauvreté est le terreau de la révolution, vous ne faites pas de révolution sans les pauvres, et ce sont les pauvres qui font les révolutions. En GUINEE, un vieillard incapable s'accroche à son fauteuil, alors même que tout le peuple est contre lui; au SENEGAL, les scandales d'état sont tellement légion, que le dernier connu est toujours l'avant dernier: cela est rendue possible, uniquement avec la complicité d'un chef d'état, mouillé dans les scandales jusqu'aux deux oreilles, et une justice complètement déstabilisée à cause d'un procureur aux ordre...mais aux mauvais ordres. la colère gronde, enfle, et se terminera comme au MALI. Le peuple a défait WADE et sa clique, et a mis sur le trône, un Macky SALL qui s'est révélé dès le 03 avril 2012, un traitre, un menteur, un voleur et un intriguant. Malheureusement, cela débouchera inexorablement sur les mêmes problèmes qu'au MALI, d'autant que le président, qu'il le veuille ou non (mais en plus, il le veut!), sera obligé de faire un troisième mandat, ce que le peuple n'acceptera jamais. les jours à venir sont donc très sombres; Quand à la Cote d'Ivoire, le problème est différent, car aussi ethnique, mais OUATTARA, au lieu de transmettre, comme il s'y était engagé, à transmettre le "flambeau" aux jeunes générations, transforme cette élection en une partie de carte digne de pensionnaires d'une maison de retraite. le MALI est, pour tous ces gouvernants qui ne rentrent certainement pas de rentrer dans l'histoire, mais au Panthéon des voyous, un avertissement avec frais, car combien de gens du peuple tomberont sous les balles de ces criminels, qui n'hésiteront plus à tirer sur leur peuple pour défendre coute que coute leur fauteuil et les privilèges de leur clique.
alors la CEDAO a bau jeu de menacer de "prendre des sanctions"? lesquelles? les premières des sanctions à prendre, c'est contre leur propres membres: exiger une gestion scrupuleusement vertueuse du pays qui ne leur appartient pas, contrairement à ce qu'ils pensent, et pour cela la tâche est facile: ils prennent en exemple le discours du Président Macky SALL, du 03 Avril 2012, l'appliquent à la lettre, c'est à dire qu'ils font exactement l'inverse de ce qui a été fait par ledit Président Macky SALL depuis 2012!
LE PEUPLE A TOUJOURS RAISON. Pour l'avoir oublié, tous ces Présidents dont le seul but est de se servir, au lieu de servir, sont en train de découvrir cette vérité vieille de plusieurs siècles. Mais n'est il pas déjà trop tard?
Me François JURAIN

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