ROME (Reuters) - Le navire humanitaire espagnol Open Arms avec à son bord 160 migrants récupérés en Méditerranée au large de la Libye doit être autorisé à entrer dans les eaux territoriales italiennes contrairement à ce que dit le ministre de l'Intérieur, a décidé mercredi la justice administrative italienne.
Le ministre, Matteo Salvini, a fait savoir mardi qu'il bloquerait l'Open Arms, ainsi que l'Ocean Viking, un navire affrété par les ONG Médecins sans Frontières (MSF) et SOS Méditerranée. Ce dernier navire a pour sa part recueilli quelque 350 migrants, également au large de la Libye.
L'association humanitaire espagnole Open Arms avait saisi la justice pour demander à ce que son navire soit autorisé à entrer en Italie sur la base du droit maritime international.
Dans sa décision, le juge administratif déclare que la plainte d'Open Arms "ne semble pas être totalement dénuée de fondement juridique" et que le navire est confronté à une situation "exceptionnellement grave".
De ce fait, le bateau doit être autorisé à pénétrer dans les eaux italiennes et doit recevoir une "assistance immédiate" pour les personnes sauvées "qui en ont le plus besoin".
Les magistrats ne précisent toutefois pas si le bateau doit être autorisé à accoster ni si les migrants peuvent débarquer.
Matteo Salvini, qui est également vice-président du Conseil, n'a pas fait de commentaire.
Il a présenté ce mois-ci une nouvelle loi qui prévoit une amende pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros pour les navires qui entrent dans les eaux italiennes sans autorisation.
Le ministre, Matteo Salvini, a fait savoir mardi qu'il bloquerait l'Open Arms, ainsi que l'Ocean Viking, un navire affrété par les ONG Médecins sans Frontières (MSF) et SOS Méditerranée. Ce dernier navire a pour sa part recueilli quelque 350 migrants, également au large de la Libye.
L'association humanitaire espagnole Open Arms avait saisi la justice pour demander à ce que son navire soit autorisé à entrer en Italie sur la base du droit maritime international.
Dans sa décision, le juge administratif déclare que la plainte d'Open Arms "ne semble pas être totalement dénuée de fondement juridique" et que le navire est confronté à une situation "exceptionnellement grave".
De ce fait, le bateau doit être autorisé à pénétrer dans les eaux italiennes et doit recevoir une "assistance immédiate" pour les personnes sauvées "qui en ont le plus besoin".
Les magistrats ne précisent toutefois pas si le bateau doit être autorisé à accoster ni si les migrants peuvent débarquer.
Matteo Salvini, qui est également vice-président du Conseil, n'a pas fait de commentaire.
Il a présenté ce mois-ci une nouvelle loi qui prévoit une amende pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros pour les navires qui entrent dans les eaux italiennes sans autorisation.