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Migrants refoulés par la France : Salvini envoie des policiers à la frontière

Dimanche 21 Octobre 2018

Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini a envoyé samedi des policiers patrouiller à la frontière française afin d'empêcher les refoulements de migrants, au lendemain de la reconduite de trois clandestins, qualifiée de normale par la France.

"L'énième abus des autorités françaises (...) aura des conséquences: des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière", a écrit le ministre d'extrême droite sur les réseaux sociaux.

Son annonce s'accompagne de photos montrant des policiers italiens montant la garde à l'endroit où une voiture de police française a déposé trois migrants vendredi matin, à une vingtaine de mètres à l'intérieur du territoire italien.

M. Salvini avait diffusé quelques heures plus tard une vidéo de ce refoulement filmée par un habitant de Clavière et agrémentée d'une musique dramatique.

"Sans explications rapides, complètes et convaincantes, nous nous trouverons face à une provocation et à un acte hostile", avait-il commenté.

Selon les représentants de l'Etat dans le département français des Hautes-Alpes, il s'agissait d'"une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne ainsi qu'au droit européen".

Les trois personnes avaient été refusées, faute de documents valables au point de passage de Montgenèvre, 500 mètres plus loin, et le commissariat de Bardonnecchia, le plus proche, avait été informé.

Selon M. Salvini, l'information a été transmise 20 minutes après la vidéo, empêchant les forces de l'ordre italiennes de contrôler qui étaient les personnes reconduites sur leur territoire.

"Et ce n'est pas tout. Il n'y a pas d'accord bilatéral Italie-France, écrit et officiel, qui permette ce type d'opération. Si (le président français Emmanuel) Macron parle de +pratique habituelle+, c'est le gouvernement qui nous a précédés qui doit en répondre", a dénoncé le ministre italien.

"Maintenant les temps ont changé et nous n'acceptons pas que des étrangers arrêtés en territoire français soient amenés en Italie sans que nos forces de l'ordre puissent vérifier leur identité", a-t-il ajouté.

Chaque année, des milliers de migrants cherchant à passer en France sont interceptés et reconduits à la frontière italienne. L'AFP a constaté l'hiver dernier que nombre d'entre eux étaient déposés par la police française devant la gare de Bardonecchia.

Dans un entretien à la revue Politique internationale paru cette semaine, M. Salvini a affirmé que la France avait procédé à 48.000 refoulements depuis janvier à Vintimille, sur la côte, le principal point de passage des migrants.

Evoquant M. Macron, il avait ajouté: "C'est tout à fait son droit de protéger sa frontière, son droit le plus absolu. Mais qu'il ne vienne pas me donner des leçons et me faire la morale".

Ces refoulements sont une procédure distincte du renvoi par la France de centaines de demandeurs d'asile chaque année en Italie en application des accords de Dublin, qui obligent à déposer sa demande d'asile dans le premier pays européen traversé.

En début de semaine, M. Salvini avait déjà dénoncé "une offense sans précédent" après une incursion de la gendarmerie française pour déposer des migrants dans une zone boisée près de Clavière.

Dans ce cas, la France avait reconnu "une erreur" en expliquant que ces gendarmes ne connaissaient pas bien la région, mais un porte-parole du président Macron avait aussi dénoncé une "instrumentalisation politique" menée par M. Salvini.

Pour tenter de désamorcer le conflit, les autorités françaises ont proposé dans la soirée de tenir "dans les meilleurs délais" une rencontre "pour améliorer la coopération entre les services" chargés de la surveillance de la frontière franco-italienne.

Cette réunion serait organisée au niveau préfectoral, a indiqué la préfecture des Hautes-Alpes dans un communiqué.

"A la demande du ministre de l'intérieur Christophe Castaner, la préfecture a proposé "qu'une réunion entre les préfets soit organisée sur place, dans les meilleurs délais, avec la participation des responsables nationaux de la police des deux pays pour améliorer la coopération entre les services", a-t-on précisé.

Les relations entre Rome et Paris se sont tendues ces derniers mois. L'Italie accuse ses partenaires européens, à commencer par la France, de l'avoir laissée seule gérer la crise migratoire et les quelque 700.000 migrants arrivés sur ses côtes depuis 2013.
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 04/11/2018 11:43
MIGRANTS D'AUJOURD'HUI...et DE DEMAIN!
Le discours de ce Monsieur SALVINI est choquant, car il s'agit d'être humains. L'hypocrisie de la FRANCE est tout aussi coupable, car il y a les discours, et les actes. Que Monsieur SALVINI règle ses comptes avec Monsieur MACRON ne m'émeut pas particulièrement, je dirai même que cela m'indifère, mais le problème de l’immigration et des migrants doit nous interpeller tous, car le problème est devant nous tous.
Ayant migré au SENEGAL, j'ai la chance de voir le problème des deux côtés.
Je comprend parfaitement le jeune sénégalais, diplômé ou pas. Quelles sont les perspectives d'avenir dans un pays qui n'avance pas, qui n'évolue pas: il y a 7 ans, un président été élu porteur d'un projet qui pouvait nourrir beaucoup d'espoirs pour la jeunesse, comme pour les moins jeunes d'ailleurs. Très rapidement, derrière les mots, la vérité est apparue, et l'on a vu ce qu'il en était. Il y a 7 ans, le sénégal faisait partie des 25 pays les plus pauvres du monde, 7 ans après, il fait toujours partie des 25 pays les plus pauvres du monde. Alors, mon jeune sénégalais qui n'a même pas dix mille francs en poche, pour sortir sa copine, lui payer un café (je n'ose même pas envisager un petit resto) un cinéma, il en a marre, et il se dit que ça fait soixante ans que ca dure, que si la bande des quatre s'est enrichie à milliards, lui sa famille et ses amis, n'ont cessé de s’appauvrir, et que le pays n'a cessé de régresser. Alors, notre brave sénégalais, il se dit qu'il ne risque rien à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte, puisque de toute façon, ici, il n'a jamais rien eu, il n'a rien, et vraisemblablement il ne pourra jamais rien avoir. Même si il doit y perdre la vie, il n'a qu'une chose à faire, c'est tenter l'aventure. Bien sur, il peut y perdre la vie, mais le problème, c'est qu'il a compris qu'ici, sa vie, elle ne vaut rien.
Parallèlement, en Europe, la vie n'est pas toute rose: chômage, difficultés à joindre les deux bouts, peur de l'avenir, ect...On ne voit pas d'un bon œil, cette arrivée massive (même si les discours volontairement populiste exagèrent massivement sur les chiffres); on prend peur, la per de l'autre, celui qui est différent: pas la même couleur de peau, pas les mêmes habitudes de vie, pas la même religion; et puis, si on donne à ces gens là, on ne donnera pas pour nous! c'est le discours populiste, raciste, haineux mais que l'on peut aussi comprendre par les temps qui courent (sans ls approuver bien sur).
La migration des peuples a toujours existée, et elle existera toujours.
Sans migration, les américains n'existeraient pas: Monsieur trump, qui se pose en ardent défenseur du peuple américain à vite oublié que son grand père était autrichien, venu faire fortune au moment de la ruée vers l'or, en montant des bordels et des casinos clandestins... Ces braves italiens, espagnols, ont vite oublié que, pendant la guerre de 40, ils étaient bien comptant de venir se réfugier en France, migrer vers un pays qui ne les a pas toujours accueilli à bras ouverts, mais qui les a accueilli quand même.
Il y a quelques décennies, l'europe, pour se protéger, avait cru trouver la parade: une ceinture de dictateurs, faisant régner la terreur, mais qui garantissait à l’Europe le non passage des migrants. Le "chacun chez soi" était assuré, en échange de quoi les européens (et le reste du monde) fermait les yeux sur les droits de l'homme et sur les pillages des deniers publiques en règle. La terreur régnait, mais cela ne nous concernait pas, on était tranquilles...et surtout, on ne voulait rien savoir.
Et puis il y a eu le printemps arabe. Mais comme un malheur ne vient jamais seul (on a coutume de dire que les ennuis, ca s’additionne d'abord, ca se multiplie ensuite) quelques présidents de la république, dont on se demande encore vraiment comment ils ont fait pour occuper se poste, se sont mis en tête de "renverser" certains de nos dictateurs-protecteurs: le "jeune BUSCH, alcoolique repenti et fils de" s'est mis en tête de venger son père, et renverser Sadam HUSSEIN; Monsieur SARKOSY, lui, avait d'autres motifs de tuer KHADAFFI, une sombre affaire d'argent dont il est friand...le tout combiné à fait que, non seulement nos "protecteurs" n'étaient plus là, mais à la place, il n'y a rien eu, à part un chaos indescriptible, plongeant les peuples de tous ces pays dans une misère indescriptible à tel point que beaucoup en sont à regretter le temps des dictateurs, période où, au moins, il arrivaient à manger (je ne dirai pas à leur faim, mais presque).
Alors, maintenant, les pays "riches et soit disant civilisés" ont peur. Ils ont très peur, et ils ont raison d'avoir peur.
Car au migrant économique, je serai tenté de dire, sans être irrévérencieux, le migrant classique, c'est rajouté le migrant climatique, le migrant qui fuit la guerre dans son pays, le migrant oppressé par les quelques dictateurs (en Afrique, ils sont assez nombreux) en place, avec l'aide bienveillante de certains pays européens, la FRANCE en tête, qui n'a jamais rien compris à l'afrique et ne comprendra vraisemblablement jamais rien.
Il faut rajouter à cela, une démographie galopante: 1 milliards d'individus dans quelques années. Alors certaine experts (beaucoup, même) vous expliqueront que ce milliards d'individus, jeunes pour la plupart, sont une chance pour l'Afrique et pour le monde. Ah bon? Je pense que ceux qui avancent une telle stupidité, sont les mêmes qui proclament haut et fort que "l'argent ne ait pas le bonheur"! mais c'est un autre débat.
Tant que l'on aura pas trouvé la solution pour transformer un milliard de chômeurs en consommateurs, je ne vois pas trop la chance pour l'Afrique.
Par contre, la malchance pour l’Europe, je la vois arriver à la vitesse du TGV. Car avant que ce milliard de jeunes, ne deviennent de bons consommateurs qui tireront la croissance du monde vers le haut, ce qui n'est pas demain la veille, et bien ils viendront grossir le rang de mon jeune homme, qui ne peut même pas, une fois dans l'année, offrir une soirée à sa copine, et qui n'aura d'autre issue que de migrer vers un autre pays où il sait que cela sera dur, mais de toute façon, ca ne pourra pas être pire.
Et là, ceux qui poussent des cris d'orfraie pour trente mille migrants, auront légitimement de quoi 'affoler, et sérieusement, quand nous parlerons de 3, voir trente millions de migrants.
Alors, vous allez me dire, que devant une telle situation, il n'y a plus qu'à choisir entre le revolver ou la corde? non? CAR IL Y A DES SOLUTIONS. iL Y EN A AU MOINS UNE.
Au lieu de prendre le problème par la fin, c'est à dire l'arrivée du migrant en Europe, il faut le prendre au départ, c'est à dire créer les conditions, sur place, qui feront que, notre jeune sénégalais aura, un salaire, et qu'il pourra, de temps en temps emmener sa copine au cinéma, voir au resto, comme tous les jeunes de son âge...ailleurs.
Pour cela, il faut que ls différent chefs d'états qui composent les 54 pays d’Afrique arrêtent de se comporter comme des voyoux, des délinquants, qu'ils arrêtent de piller les deniers publics qui ne leur appartient pas. Il faut que la corruption endémique, qui empêche ces 54 pays d'avancer dans la voie du progrès pour les peuples, soit punie très, très sévèrement: cela fera qu'ils y regarderont à deux fois avant de se comporter comme des délinquants notoires, et qu'enfin, ceux qui seront élus seront la pour SERVIR, et non se SERVIR.
iL N'Y A PAS DE CORROMPUS SANS CORRUPTEURS. Les corrupteurs, ce sont des prédateurs. Ils viennent en Afrique pour corrompre, car ils savent que le terrain est propice. Quand ils sauront que le terrain est miné, ils y regarderont à deux fois, et viendront faire des affaires ici -car il y a des affaires qui peuvent profiter aux deux parties- dans un esprit gagnant/gagnant.
Oh, tout ne sera pas encore gagné: il faut que nos dirigeants aient un projet industriel fort, solide, pour leur pays et pour leur peuple; il faut qu'ils arrêtent de leur servir des chiffres faux et absurdes, qui en plus ne les intéressent pas. Il faut qu'ils travaillent pour le bien être du peuple, et pou l'avenir et le devenir des jeunes, qui seront les vieux de demain.
Et là, notre jeune sénégalais, qui se souviens que, l y a leu, il n'avait pas 10.000francs en poche pour sortir sa copine au cinéma, il pourra évoluer. Il pourra même se marier, envisager d'avoir des enfants, peut être même acheter une maison pour vivre enfin dans un climat apaisé, sans peur du lendemain, et transmettre le flambeau à ses enfants, puisque maintenant, il pourra avoir un projet de vie, pour lui, pour elle, pour eux.
Et l'europe, le monde, pourra dormir en paix, car ils auront trouvé des partenaires industriels, cmmerciaux, à la hauteur, et tout le monde y gagnera.
Autant dire que nous en sommes loin. Mais il faut y croire. Sans être naif, néanmoins.
COURAGE.
Me François JURAIN

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