La voilà encore qui sort de la solitude du bois où elle est confinée. Cette femme (...) , désespérément, tente de plaire à Macky Sall qui lui a définitivement tourné le dos. Toutes les occasions sont bonnes pour sortir, non pas sur un sujet qui construit, qui éclaire ou qui trace une voie (ce qui ne nous étonne pas car elle ne dispose d’aucune formation universitaire solide) mais toujours pour aller à l’assaut des moulins à vents, comme Don Quichotte.
Depuis qu’elle a été gommée du dispositif de Macky Sall, elle ne cesse de gesticuler pour montrer qu’elle existe...
Cette sortie de Karim Wade, en attendant son grand retour, nous renseigne sur l’état d’esprit des tenants du pouvoir. En réalité, ils sont présentement habités par une grande angoisse: cette peur bleue de perdre leur position.
Non Mimi, à quelques encablures de 2019, c’est toi qui t’agites et gesticules comme un patin au gré des manipulations et à travers des cordes au bout desquelles tu es tristement suspendue.
Aujourd’hui, la dame Mimi est connue pour son errance politique. Elle erre comme une folle. Après avoir été défaite à grand Yoff, elle a continué son errance jusqu’à Kaolack en passant par Gossas où ses propres camarades de parti l’ont chassée de leurs rangs comme un mal propre. Aujourd’hui, faute de trouver une base, elle continue son errance dans les medias pour donner des gages de fidélité à l’homme qui est à la base de tous ses maux et retrouver grâce aux yeux de Macky Sall qui l’a congédiée.
Pour nous, responsables, militants du Pds et sympathisants, comme pour une frange importante du peuple, deux choses nous importent, Mme Mimi Touré :
Premièrement :
Karim Wade, fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, dont il a été ministre, garde ses droits civiques malgré sa condamnation pour "enrichissement illicite", avait affirmé le ministre sénégalais de la Justice Sidiki Kaba, votre successeur au ministère de la justice lors de sa conférence de presse après " le verdict ” de la CREI.
Sidiki Kaba poursuivait: « La Cour spéciale qui a jugé Karim Wade, désigné candidat du principal parti d'opposition à la prochaine présidentielle, a "écarté l'interdiction de l'exercice des droits civiques, civils et de famille prévus par l'article 34 du Code pénal" » , réfutant ainsi l'existence de tout "projet politique pour couler un adversaire politique’’ .
Deuxièmement :
Ni la constitution, ni la loi électorale n’empêchent à Karim Wade de faire face à Macky Sall en 2019.
Voici les articles du Code électoral qui traitent de manière précise des conditions d'inéligibilité :
Article L.31. - Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :
Les individus condamnés pour crime ;
Ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants :
" Vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement".
Ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six (6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L30 ;
Ceux qui sont en état de contumace ;
Les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;
Ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;
Les incapables majeurs.
Article L.32. - Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L31, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois (03) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.30.
Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection.
Sans préjudice des dispositions de l’article L.31 et du premier alinéa du présent article, ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai fixé par le jugement, ceux auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et d’élection par application des lois qui autorisent cette interdiction.
Rappel de l'article 30 du Code électoral:
Article L.30. - Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales :
À un citoyen sénégalais jouissant de ses droits civils et politiques et remplissant les conditions fixées par les articles L.36 à L.38 ;
2- À un citoyen sénégalais par naturalisation, après la date d’acquisition de la nationalité sénégalaise ou, pour l’un des conjoints ayant acquis la nationalité sénégalaise par le mariage, après la date d’expiration du délai d’incapacité prévu par l’article 7 du Code de la nationalité ;
3- Aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie.
Les conditions dans lesquelles les Sénégalais établis à l’étranger exercent leur droit de voter sont déterminées par une loi.
Nous comprenons votre gêne car la condamnation à "l'enrichissement illicite" ne fait pas partie des peines privatives. Et, comme les juges de la CREI ont écarté le délit de corruption (que Macky Sall et vous, son ex ministre de la justice, à travers le procureur spécial, avez inséré dans l'acte d'accusation) vous pataugez dans la boue pour empêcher la candidature de Karim Meissa Wade à l’élection présidentielle de 2019.
Si nous étions dans un Etat de droit, où la séparation des pouvoirs était réelle, c’est Mme Aminata Touré et le président Macky Sall qui répondraient à la justice pour haute trahison car elle a retiré sciemment le rapport de la Banque mondiale du dossier de Karim Wade, ce qui a faussé le jugement prononcé par la CREI.
Les Sénégalais doivent s’interroger sur la haine viscérale que porte Mme Aminata Touré a l’encontre de Karim Wade. Oui, la haine et l’injure ont désormais un visage au Sénégal : Mimi Touré !
Macky Sall fera face à Karim Wade le 24 février 2019 quelles que soient les manipulations juridiques et injurieuses du pouvoir et de ses acolytes. Pour l’histoire, le 24 février 2019 un président sortant sera battu dès le premier tour. À moins qu’il ne soit autant sage et réaliste qu’un certain François Hollande.
Dr. Cheikh Tidiane Seck
Président des Cadres Libéraux
Dakar le 21 mars 2018
Depuis qu’elle a été gommée du dispositif de Macky Sall, elle ne cesse de gesticuler pour montrer qu’elle existe...
Cette sortie de Karim Wade, en attendant son grand retour, nous renseigne sur l’état d’esprit des tenants du pouvoir. En réalité, ils sont présentement habités par une grande angoisse: cette peur bleue de perdre leur position.
Non Mimi, à quelques encablures de 2019, c’est toi qui t’agites et gesticules comme un patin au gré des manipulations et à travers des cordes au bout desquelles tu es tristement suspendue.
Aujourd’hui, la dame Mimi est connue pour son errance politique. Elle erre comme une folle. Après avoir été défaite à grand Yoff, elle a continué son errance jusqu’à Kaolack en passant par Gossas où ses propres camarades de parti l’ont chassée de leurs rangs comme un mal propre. Aujourd’hui, faute de trouver une base, elle continue son errance dans les medias pour donner des gages de fidélité à l’homme qui est à la base de tous ses maux et retrouver grâce aux yeux de Macky Sall qui l’a congédiée.
Pour nous, responsables, militants du Pds et sympathisants, comme pour une frange importante du peuple, deux choses nous importent, Mme Mimi Touré :
Premièrement :
Karim Wade, fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, dont il a été ministre, garde ses droits civiques malgré sa condamnation pour "enrichissement illicite", avait affirmé le ministre sénégalais de la Justice Sidiki Kaba, votre successeur au ministère de la justice lors de sa conférence de presse après " le verdict ” de la CREI.
Sidiki Kaba poursuivait: « La Cour spéciale qui a jugé Karim Wade, désigné candidat du principal parti d'opposition à la prochaine présidentielle, a "écarté l'interdiction de l'exercice des droits civiques, civils et de famille prévus par l'article 34 du Code pénal" » , réfutant ainsi l'existence de tout "projet politique pour couler un adversaire politique’’ .
Deuxièmement :
Ni la constitution, ni la loi électorale n’empêchent à Karim Wade de faire face à Macky Sall en 2019.
Voici les articles du Code électoral qui traitent de manière précise des conditions d'inéligibilité :
Article L.31. - Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :
Les individus condamnés pour crime ;
Ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants :
" Vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement".
Ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six (6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L30 ;
Ceux qui sont en état de contumace ;
Les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;
Ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;
Les incapables majeurs.
Article L.32. - Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L31, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois (03) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.30.
Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection.
Sans préjudice des dispositions de l’article L.31 et du premier alinéa du présent article, ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai fixé par le jugement, ceux auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et d’élection par application des lois qui autorisent cette interdiction.
Rappel de l'article 30 du Code électoral:
Article L.30. - Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales :
À un citoyen sénégalais jouissant de ses droits civils et politiques et remplissant les conditions fixées par les articles L.36 à L.38 ;
2- À un citoyen sénégalais par naturalisation, après la date d’acquisition de la nationalité sénégalaise ou, pour l’un des conjoints ayant acquis la nationalité sénégalaise par le mariage, après la date d’expiration du délai d’incapacité prévu par l’article 7 du Code de la nationalité ;
3- Aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie.
Les conditions dans lesquelles les Sénégalais établis à l’étranger exercent leur droit de voter sont déterminées par une loi.
Nous comprenons votre gêne car la condamnation à "l'enrichissement illicite" ne fait pas partie des peines privatives. Et, comme les juges de la CREI ont écarté le délit de corruption (que Macky Sall et vous, son ex ministre de la justice, à travers le procureur spécial, avez inséré dans l'acte d'accusation) vous pataugez dans la boue pour empêcher la candidature de Karim Meissa Wade à l’élection présidentielle de 2019.
Si nous étions dans un Etat de droit, où la séparation des pouvoirs était réelle, c’est Mme Aminata Touré et le président Macky Sall qui répondraient à la justice pour haute trahison car elle a retiré sciemment le rapport de la Banque mondiale du dossier de Karim Wade, ce qui a faussé le jugement prononcé par la CREI.
Les Sénégalais doivent s’interroger sur la haine viscérale que porte Mme Aminata Touré a l’encontre de Karim Wade. Oui, la haine et l’injure ont désormais un visage au Sénégal : Mimi Touré !
Macky Sall fera face à Karim Wade le 24 février 2019 quelles que soient les manipulations juridiques et injurieuses du pouvoir et de ses acolytes. Pour l’histoire, le 24 février 2019 un président sortant sera battu dès le premier tour. À moins qu’il ne soit autant sage et réaliste qu’un certain François Hollande.
Dr. Cheikh Tidiane Seck
Président des Cadres Libéraux
Dakar le 21 mars 2018