Une réplique de la statue du héros national cubain José Marti érigée dans Central Park à New York, et offerte par la ville, a été dévoilée dimanche sur une place de La Havane, malgré les relations tendues entre les Etats-Unis et Cuba.
Le dirigeant cubain Raul Castro a présidé la cérémonie -- l'une de ses dernières en tant que chef de gouvernement avant de céder son poste le 19 avril -- mais aucun représentant de l'ambassade américaine n'était présent.
Washington et La Havane traversent la période la plus difficile de leur relation depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 2015 sous la présidence de Barack Obama, et après un demi-siècle de défiance.
En revanche, un représentant du Bronx Museum of the Arts et de la mairie de New York étaient présents pour commémorer le 165e anniversaire de la naissance de José Marti, apôtre de la lutte pour l'indépendance, tué en 1895 lors de la bataille de Dos Rios contre l'armée espagnole.
C'est le musée du Bronx à New York qui a mené la campagne de collecte de dons -- à hauteur de 2.5 millions de dollars -- pour réaliser cette réplique de l'unique effigie équestre en bronze de José Marti, réalisée par la sculptrice américaine Anna Hyatt Huntington au milieu du siècle dernier.
"L'idée est que les Cubains en exil et (ceux qui vivent) ici travaillent ensemble pour redresser le pays", a déclaré à l'AFP Carlos Gutierrez, ancien secrétaire d'Etat américain au Commerce et citoyen binational, présent à la cérémonie.
"Avec le président Donald Trump (...), nous traversons une période difficile" mais "ce que nous avons réalisé demeure, nous n'avons pas fait marche arrière", a-t-il ajouté.
L'an dernier, à la suite de l'affaire dite des "attaques acoustiques" contre des fonctionnaires américains à Cuba, le département d'Etat américain a réduit de moitié le personnel de son ambassade à La Havane, suspendu les délivrances de visas et expulsé 17 diplomates de la représentation cubaine à Washington.
L'administration Trump a par ailleurs annoncé début novembre la mise en place de nouvelles sanctions contre l'île, et réinstauré des mesures en vigueur durant plusieurs décennies et qui avaient été en partie retoquées par son prédécesseur.
Le dirigeant cubain Raul Castro a présidé la cérémonie -- l'une de ses dernières en tant que chef de gouvernement avant de céder son poste le 19 avril -- mais aucun représentant de l'ambassade américaine n'était présent.
Washington et La Havane traversent la période la plus difficile de leur relation depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 2015 sous la présidence de Barack Obama, et après un demi-siècle de défiance.
En revanche, un représentant du Bronx Museum of the Arts et de la mairie de New York étaient présents pour commémorer le 165e anniversaire de la naissance de José Marti, apôtre de la lutte pour l'indépendance, tué en 1895 lors de la bataille de Dos Rios contre l'armée espagnole.
C'est le musée du Bronx à New York qui a mené la campagne de collecte de dons -- à hauteur de 2.5 millions de dollars -- pour réaliser cette réplique de l'unique effigie équestre en bronze de José Marti, réalisée par la sculptrice américaine Anna Hyatt Huntington au milieu du siècle dernier.
"L'idée est que les Cubains en exil et (ceux qui vivent) ici travaillent ensemble pour redresser le pays", a déclaré à l'AFP Carlos Gutierrez, ancien secrétaire d'Etat américain au Commerce et citoyen binational, présent à la cérémonie.
"Avec le président Donald Trump (...), nous traversons une période difficile" mais "ce que nous avons réalisé demeure, nous n'avons pas fait marche arrière", a-t-il ajouté.
L'an dernier, à la suite de l'affaire dite des "attaques acoustiques" contre des fonctionnaires américains à Cuba, le département d'Etat américain a réduit de moitié le personnel de son ambassade à La Havane, suspendu les délivrances de visas et expulsé 17 diplomates de la représentation cubaine à Washington.
L'administration Trump a par ailleurs annoncé début novembre la mise en place de nouvelles sanctions contre l'île, et réinstauré des mesures en vigueur durant plusieurs décennies et qui avaient été en partie retoquées par son prédécesseur.