Le Niger et le gouverneur de la région nigériane du Borno ont trouvé un accord pour que 130.000 Nigérians réfugiés au Niger retournent chez eux à partir des mois de novembre ou décembre, a déclaré vendredi le président du Niger Mohamed Bazoum.
« Nous nous sommes fixé comme échéance le mois de novembre-décembre pour que tous les réfugiés du Nigeria qui sont sur le territoire de la région du Diffa retournent chez eux, c’est plus de 130.000 personnes », a déclaré M. Bazoum lors d’une conférence de presse à Paris en marge d’un sommet du G5 Sahel.
La région du Diffa au Niger abrite 300.000 réfugiés nigérians et déplacés (plus de 100.000), fuyant les exactions des jihadistes de Boko Haram et sa branche dissidente du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), selon l’ONU.
L’Etat du Borno, au nord-est du Nigeria, est en proie à une grave crise humanitaire après douze ans d’insurrection jihadiste.
Face aux attaques jihadistes qui érodent les Etats de la région, M. Bazoum a estimé que « la seule solution pour nous d’affirmer notre autorité, c’est de faire en sorte que nous réoccupions notre espace et que nous normalisions la situation de nos populations ».
En visite bilatérale à Paris, M. Bazoum s’exprimait aux côtés d’Emmanuel Macron après un sommet des chefs d’Etat du G5. (AFP)
« Nous nous sommes fixé comme échéance le mois de novembre-décembre pour que tous les réfugiés du Nigeria qui sont sur le territoire de la région du Diffa retournent chez eux, c’est plus de 130.000 personnes », a déclaré M. Bazoum lors d’une conférence de presse à Paris en marge d’un sommet du G5 Sahel.
La région du Diffa au Niger abrite 300.000 réfugiés nigérians et déplacés (plus de 100.000), fuyant les exactions des jihadistes de Boko Haram et sa branche dissidente du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), selon l’ONU.
L’Etat du Borno, au nord-est du Nigeria, est en proie à une grave crise humanitaire après douze ans d’insurrection jihadiste.
Face aux attaques jihadistes qui érodent les Etats de la région, M. Bazoum a estimé que « la seule solution pour nous d’affirmer notre autorité, c’est de faire en sorte que nous réoccupions notre espace et que nous normalisions la situation de nos populations ».
En visite bilatérale à Paris, M. Bazoum s’exprimait aux côtés d’Emmanuel Macron après un sommet des chefs d’Etat du G5. (AFP)