Près de 600 ressortissants Français se trouvent au Niger. Leur sécurité est une "priorité" avait rappelé la ministre des Affaires étrangères.
Presque une semaine après le coup d'État au Niger, un premier avion évacuant essentiellement des Français a décollé de Niamey. Il se posera "en début de nuit" à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle, a annoncé la ministre française des Affaires étrangères le 1er août.
"Il y a 262 personnes à bord de l'avion qui est un Airbus A330, dont une douzaine de bébés", a indiqué Catherine Colonna. "La quasi totalité des passagers sont des compatriotes", a-t-elle précisé, ajoutant qu'il y avait "quelques ressortissants européens".
C'est la première fois qu'une telle évacuation massive de Français a lieu dans le Sahel où d'autres coups d'Etat se sont produits au Mali et au Burkina Faso depuis 2020.
L'évacuation des militaires français postés au Niger n'est cependant "pas à l'ordre du jour", a indiqué l'Etat major des armées. Près de 600 ressortissant Français se trouvent actuellement au Niger.
Ressortissants allemands et italiens
Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dans la journée "à tous ses ressortissants à Niamey", moins de 100 personnes qui ne travaillent ni pour l'ambassade ni pour l'armée, d'accepter l'offre de la France.
L'Italie a elle annoncé se tenir prête à évacuer par un avion spécialement affrété ses ressortissants de Niamey, soit quelque 90 personnes sur un total d'un peu moins de 500 Italiens au Niger, dont la plupart sont des militaires.
"Face à la dégradation de la situation sécuritaire au Niger, et profitant du calme relatif dans Niamey", des opérations d'évacuations sont en cours, a informé l'ambassade de France aux Français du Niger, soulignant qu'elle se faisait en "coordination avec les forces nigériennes".
Le ministère des Affaires étrangères justifie cette décision par les "violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier" lors d'une manifestation hostile à la France, et par "la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens".
Presque une semaine après le coup d'État au Niger, un premier avion évacuant essentiellement des Français a décollé de Niamey. Il se posera "en début de nuit" à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle, a annoncé la ministre française des Affaires étrangères le 1er août.
"Il y a 262 personnes à bord de l'avion qui est un Airbus A330, dont une douzaine de bébés", a indiqué Catherine Colonna. "La quasi totalité des passagers sont des compatriotes", a-t-elle précisé, ajoutant qu'il y avait "quelques ressortissants européens".
C'est la première fois qu'une telle évacuation massive de Français a lieu dans le Sahel où d'autres coups d'Etat se sont produits au Mali et au Burkina Faso depuis 2020.
L'évacuation des militaires français postés au Niger n'est cependant "pas à l'ordre du jour", a indiqué l'Etat major des armées. Près de 600 ressortissant Français se trouvent actuellement au Niger.
Ressortissants allemands et italiens
Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dans la journée "à tous ses ressortissants à Niamey", moins de 100 personnes qui ne travaillent ni pour l'ambassade ni pour l'armée, d'accepter l'offre de la France.
L'Italie a elle annoncé se tenir prête à évacuer par un avion spécialement affrété ses ressortissants de Niamey, soit quelque 90 personnes sur un total d'un peu moins de 500 Italiens au Niger, dont la plupart sont des militaires.
"Face à la dégradation de la situation sécuritaire au Niger, et profitant du calme relatif dans Niamey", des opérations d'évacuations sont en cours, a informé l'ambassade de France aux Français du Niger, soulignant qu'elle se faisait en "coordination avec les forces nigériennes".
Le ministère des Affaires étrangères justifie cette décision par les "violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier" lors d'une manifestation hostile à la France, et par "la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens".