Kano (Nigeria) - Au moins 80 lycéennes de Chibok ont été libérées samedi des mains de Boko Haram, après plus de trois ans de captivité aux mains du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, ont indiqué un ministre, des sources de sécurité et le père de deux filles.
"Je peux confirmer qu'elles ont été libérées", a déclaré un ministre à l'AFP sous couvert de l'anonymat, tandis qu'une source militaire affirmait qu'"au moins 80 jeunes filles de Chibok" ont été amenées à Banki dans le nord-est du Nigeria.
"Elles partiront par avion vers Maiduguri (capitale de l'Etat du Borno) demain", a-t-il ajouté.
Enoch Mark, père de deux jeunes filles enlevées, a dit également avoir été informé: "Nous avons été tenus au courant par le mouvement de Bring Back Our Girls (BBOG, qui manifeste pour la libération des lycéennes depuis leur enlèvement) et par un officiel de l'Etat du Borno. C'est une excellente nouvelle pour nous", a confié M. Mark.
BBOG a déclaré samedi soir dans un communiqué sur Twitter que "les attentes sont grandes. Nous nous réjouissons d'entendre de manière officielle que cette nouvelle est confirmée et vraie".
Vendredi, les ambassades britannique et américaine avaient affirmé avoir reçu un rapport stipulant que Boko Haram planifiait un enlèvement de ressortissants étrangers "le long de l'axe Banki-Kumshe".
Les ONGs, particulièrement actives dans cette zone dévastée par huit ans de conflits avaient dû suspendre leurs activités dans la zone.
Mi-avril, le Nigeria avait fêté avec tristesse le troisième anniversaire de l'enlèvement des quelque 200 jeunes filles kidnappées par le groupe jihadiste en 2014.
Relayé par les médias du monde entier, le kidnapping de masse de 276 adolescentes - dont 57 avaient réussi à s'échapper juste après le rapt - avait provoqué une vague d'indignation à laquelle de nombreuses célébrités mondiales avaient participé à coups de hashtags #bringbackourgirls (Ramenez-nous nos filles).
En octobre 2016, 21 jeunes filles avaient été libérées, pour certaines avec des enfants nés en captivité, après des négociations entre Boko Haram et le gouvernement, avec l'aide du Comité International de la Croix-Rouge et de la Suisse.
Le porte-parole de la présidence Garba Shehu avait alors affirmé que la libération de 83 autres jeunes filles étaient en négociations, mais qu'elles étaient détenues par d'autres factions du groupe.
Le CICR n'a pas souhaité commenter cette annonce de libérations.
Les lycéennes de Chibok sont devenues le symbole des dizaines de milliers de personnes encore détenues par Boko Haram qui utilise le kidnapping de masse comme moyen de recrutement.
Le conflit, particulièrement sanglant dans la zone du Lac Tchad a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés.
"Je peux confirmer qu'elles ont été libérées", a déclaré un ministre à l'AFP sous couvert de l'anonymat, tandis qu'une source militaire affirmait qu'"au moins 80 jeunes filles de Chibok" ont été amenées à Banki dans le nord-est du Nigeria.
"Elles partiront par avion vers Maiduguri (capitale de l'Etat du Borno) demain", a-t-il ajouté.
Enoch Mark, père de deux jeunes filles enlevées, a dit également avoir été informé: "Nous avons été tenus au courant par le mouvement de Bring Back Our Girls (BBOG, qui manifeste pour la libération des lycéennes depuis leur enlèvement) et par un officiel de l'Etat du Borno. C'est une excellente nouvelle pour nous", a confié M. Mark.
BBOG a déclaré samedi soir dans un communiqué sur Twitter que "les attentes sont grandes. Nous nous réjouissons d'entendre de manière officielle que cette nouvelle est confirmée et vraie".
Vendredi, les ambassades britannique et américaine avaient affirmé avoir reçu un rapport stipulant que Boko Haram planifiait un enlèvement de ressortissants étrangers "le long de l'axe Banki-Kumshe".
Les ONGs, particulièrement actives dans cette zone dévastée par huit ans de conflits avaient dû suspendre leurs activités dans la zone.
Mi-avril, le Nigeria avait fêté avec tristesse le troisième anniversaire de l'enlèvement des quelque 200 jeunes filles kidnappées par le groupe jihadiste en 2014.
Relayé par les médias du monde entier, le kidnapping de masse de 276 adolescentes - dont 57 avaient réussi à s'échapper juste après le rapt - avait provoqué une vague d'indignation à laquelle de nombreuses célébrités mondiales avaient participé à coups de hashtags #bringbackourgirls (Ramenez-nous nos filles).
En octobre 2016, 21 jeunes filles avaient été libérées, pour certaines avec des enfants nés en captivité, après des négociations entre Boko Haram et le gouvernement, avec l'aide du Comité International de la Croix-Rouge et de la Suisse.
Le porte-parole de la présidence Garba Shehu avait alors affirmé que la libération de 83 autres jeunes filles étaient en négociations, mais qu'elles étaient détenues par d'autres factions du groupe.
Le CICR n'a pas souhaité commenter cette annonce de libérations.
Les lycéennes de Chibok sont devenues le symbole des dizaines de milliers de personnes encore détenues par Boko Haram qui utilise le kidnapping de masse comme moyen de recrutement.
Le conflit, particulièrement sanglant dans la zone du Lac Tchad a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés.