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Nucléaire, Notre-Dame-des-Landes: Hulot sur la ligne Macron

Jeudi 18 Mai 2017

Paris - Le nouveau ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a confirmé jeudi soir l'objectif de réduire à 50% la part du nucléaire d'ici à 2025 et l'engagement de fermer la centrale de Fessenheim, en droite ligne avec Emmanuel Macron, comme sur le dossier Notre-Dame-des-Landes.

"Le nucléaire, que l'on soit pour ou contre, de toute façon on ne peut pas s'en passer demain matin" a déclaré M. Hulot au 20 heures de France 2.

Comme M. Macron s'y est engagé, M. Hulot compte appliquer la loi de transition énergétique, votée en 2015, qui prévoit de faire passer la part du nucléaire dans la production d'électricté de 75% à 50% à l'horizon 2025. "Mettre tous ses oeufs dans le même panier, c'est pas une bonne chose", a-t-il estimé.

Cependant "la démonstration se fera peut-être chemin faisant qu'on peut aller plus loin que 50% (d'énergie non nucléaire, NDLR), a-t-il dit, tout en prévenant qu'à l'inverse "peut-être que le développement des énergies renouvelables sera plus lent que prévu".

La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) "aura lieu", mais "dans la concertation", a aussi assuré M. Hulot, qui a promis de "préserver l'acquis" de Ségolène Royal, l'ex-ministre de l'Environnement, sur ce dossier comme sur les autres.

Cette fermeture, que M. Macron soutient également, doit intervenir au moment de la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche) prévue en 2019, mais est contestée par des élus du Grand Est et les syndicats d'EDF.

Enfin, "toutes les options sont sur la table" concernant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), autre dossier très contesté, a par ailleurs déclaré M. Hulot.

"On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d'autres", a-t-il dit.

Sur Notre-Dame-des-Landes, "il existe d'autres alternatives, la médiation qui va démarrer probablement en fera la démonstration", a-t-il estimé.

Le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé jeudi la nomination d'un médiateur dans ce dossier, afin de prendre une décision "claire" et "assumée".
 
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