Ce n’est même plus de l’incompétence, l’affaire est carrément devenue un méga-programme enseveli sous l’idéologie d’un m’en foutisme qui n’a rien à cirer des indignations populaires accompagnant chaque drame qui survient dans nos foutues structures sanitaires. Nous sommes donc condamnés à verser autant de larmes que les meurtrier impénitents et insatiables de vies humaines qui squattent nos lieux de soins voudront bien nous en extirper dans les circuits macabres de leurs agendas morbides. C’est insupportable !
La liste des tragédies qui frappent le système sanitaire sénégalais n’a plus de limites. Il semble même que les obstacles qui empêchaient jusqu’ici une explosion plus nette des drames dormants dans nos structures hospitalières se soient effondrés sous la poussée de l’accumulation des fautes, des trafics et des silences dans leur gouvernance quotidienne. On ne provoque pas impunément la catastrophe sans un retour de bâton. A un moment où à un autre, c’est la brûlure.
Cet incendie survenu à l’hôpital Mame Abdou Dabakh Sy de Tivaouane ne vient donc pas de nulle part. Un court-circuit ne se déclenche pas de lui-même et ne saurait donc être rattaché au fameux « ndogalou yallah » (le destin, en gros) si galvaudé chez nous : il est forcément le résultat de pratiques, d’habitudes et d’accoutumances. C’est inacceptable !
Les responsabilités ? Tout est déjà programmé et ficelé si l’on s’en tient aux modus operandi qui guident la « recherche » de vérité dans des situations pareilles. Primo : le président de la république va (encore) réclamer des sanctions contre les responsables présumés de la tragédie avec des « instructions fermes » au ministre de la Santé. Deuxio : le ministre de la Santé, à la fois juge et partie, va lancer ses propres hommes pour diligenter des enquêtes ; et les résultats de ceux-ci vont lui offrir sur un plateau d’argent des maillons faibles sans protection politique qui seront accablés, vilipendés puis suspendus sine die avant un retour en catimini, quand la tempête populaire se sera tournée vers un autre os. Tertio : les familles des nouveau-nés vont intenter des procès contre X devant la justice… Après ? Rien.
Président de la république, Macky Sall ne se sacrifiera pas bien évidemment. Et il ne sacrifiera pas non plus son ministre Abdoulaye Diouf Sarr qui en est à son 1000e scandale du genre depuis son arrivée au poste en septembre 2017. Pourtant, ils sont les deux plus hauts responsables de la chaîne politique qui gouverne le secteur de la santé publique au Sénégal.
Pour des raisons purement politiciennes et de copinage, le chef de l’Etat ne touchera pas à un cheveu de son ami ministre dont les casseroles meurtrières aux quatre coins du territoire national vont finir par impacter toutes les familles sénégalaises ! C’est une inadmissible complicité politique qui est ainsi entretenue sur le dos des intérêts généraux du secteur de la santé dans notre pays.
Onze nouveaux morts dans leurs bras et il ne passe rien, ni pour l'un ni pour l'autre.. ll en est ainsi dans Les Tables de leurs lois, même leurs responsabilités sont totalement engagées dans ce drame.
La liste des tragédies qui frappent le système sanitaire sénégalais n’a plus de limites. Il semble même que les obstacles qui empêchaient jusqu’ici une explosion plus nette des drames dormants dans nos structures hospitalières se soient effondrés sous la poussée de l’accumulation des fautes, des trafics et des silences dans leur gouvernance quotidienne. On ne provoque pas impunément la catastrophe sans un retour de bâton. A un moment où à un autre, c’est la brûlure.
Cet incendie survenu à l’hôpital Mame Abdou Dabakh Sy de Tivaouane ne vient donc pas de nulle part. Un court-circuit ne se déclenche pas de lui-même et ne saurait donc être rattaché au fameux « ndogalou yallah » (le destin, en gros) si galvaudé chez nous : il est forcément le résultat de pratiques, d’habitudes et d’accoutumances. C’est inacceptable !
Les responsabilités ? Tout est déjà programmé et ficelé si l’on s’en tient aux modus operandi qui guident la « recherche » de vérité dans des situations pareilles. Primo : le président de la république va (encore) réclamer des sanctions contre les responsables présumés de la tragédie avec des « instructions fermes » au ministre de la Santé. Deuxio : le ministre de la Santé, à la fois juge et partie, va lancer ses propres hommes pour diligenter des enquêtes ; et les résultats de ceux-ci vont lui offrir sur un plateau d’argent des maillons faibles sans protection politique qui seront accablés, vilipendés puis suspendus sine die avant un retour en catimini, quand la tempête populaire se sera tournée vers un autre os. Tertio : les familles des nouveau-nés vont intenter des procès contre X devant la justice… Après ? Rien.
Président de la république, Macky Sall ne se sacrifiera pas bien évidemment. Et il ne sacrifiera pas non plus son ministre Abdoulaye Diouf Sarr qui en est à son 1000e scandale du genre depuis son arrivée au poste en septembre 2017. Pourtant, ils sont les deux plus hauts responsables de la chaîne politique qui gouverne le secteur de la santé publique au Sénégal.
Pour des raisons purement politiciennes et de copinage, le chef de l’Etat ne touchera pas à un cheveu de son ami ministre dont les casseroles meurtrières aux quatre coins du territoire national vont finir par impacter toutes les familles sénégalaises ! C’est une inadmissible complicité politique qui est ainsi entretenue sur le dos des intérêts généraux du secteur de la santé dans notre pays.
Onze nouveaux morts dans leurs bras et il ne passe rien, ni pour l'un ni pour l'autre.. ll en est ainsi dans Les Tables de leurs lois, même leurs responsabilités sont totalement engagées dans ce drame.