La date de lancement d'Orange Bank est désormais connue. Stéphane Richard, le PDG d'Orange, a officiellement annoncé lundi soir à son conseil d’administration la date de lancement de son offre bancaire : le 2 novembre prochain.
L'information avait été révélée en premier, ce mardi, par le site La Tribune. Stéphane Richard l'a confirmée sur son compte Twitter. « Rendre l'innovation accessible à tous, c'est notre mission depuis toujours. Rdv le 2 novembre avec Orange Bank pour continuer l'histoire », a-t-il déclaré.
Reportée au début de l’été en raison de «bugs» de l’application mobile. Orange Bank n'avait pas échappé au « bad buzz ». Annoncé discrètement dans les colonnes de « Paris Match », ce report avait suscité les quolibets des consommateurs sur les réseaux sociaux. Volontiers goguenards, les banquiers y avaient vu, eux, la juste reconnaissance de l'exigence de leur métier.
Défis informatiques
« Je n'en fais pas un drame, tous les grands projets d'entreprise connaissent ce type d'aléas », avait alors expliqué Stéphane Richard. « Regardez la Banque Postale, ils ont repoussé de deux ans le lancement de leur banque mobile... Nous, on n'est pas à trois mois près. » Récemment dans un entretien aux Echos, le patron se félicitait au contraire qu'Orange devienne un «disrupteur ». Une fois n'est pas coutume.
Pour expliquer les retards, l'opérateur vante l'ambition des développements informatiques engagés. Les défis à relever étaient en effet complexes. Premièrement, toutes les étapes du parcours client depuis l'enregistrement jusqu'au paiement devaient être réalisables au sein de l'application mobile développée par Orange - ce qui ne s'était jamais fait en France.
Deuxièmement, ce nouveau système informatique devait pourtant être connecté à l'ancien pour que les clients Orange puissent, par exemple, au moment de s'enregistrer en scannant pièces d'identité et justificatifs de domicile, directement lier les documents déjà communiqués à l'opérateur.
Commencés en mai dernier, et accélérés cet été, les tests de l'application ont ainsi mobilisé quelques 2.000 salariés du groupe pour n'aboutir que ces dernières semaines.
Objectif : 2 millions de clients
Avec le lancement confirmé fin 2017, Orange tient à peu près son engagement de sortie à la rentrée et il arrive en amont de la période de Noël, qui concentre un quart des ventes en boutique et pendant laquelle l'arrivée de la banque aurait été compliquée.
Premier opérateur français à se lancer dans la banque, Orange vise 2 millions vise deux millions de clients d’ici à 2024. Pour séduire 400.000 clients dès la première année, le groupe parie sur la gratuité et l'instantanéité de son offre de banque 100% mobile. Et si Orange Bank se limite pour l'instant au compte courant, elle compte lancer dès 2018 ses premiers prêts à la consommation et prêts immobiliers.
Côté distribution, il mettra à profit son réseau de boutiques. 140 des 700 échoppes que compte le groupe dans l'Hexagone ont été réaménagées pour abriter un corner bancaire disposant, comme le veut la réglementation sectorielle, d'une zone de confidentialité.
700 vendeurs ont également été formés par l'opérateur pour faciliter l'enregistrement des clients, répondre aux questions et - surtout - proposer ce nouveau produit à leurs clients venus pour l'offre de téléphonie.
Par ailleurs, Orange dispose de 27 millions de clients mobile, un atout clé pour démarrer aujourd’hui en France, en Espagne dès 2018, puis dans d'autres pays. Et Orange Bank a du temps. Il s'est dit prêt à perdre de l'argent (100 millions par an) pendant les cinq prochaines années. (lesechos.fr)
L'information avait été révélée en premier, ce mardi, par le site La Tribune. Stéphane Richard l'a confirmée sur son compte Twitter. « Rendre l'innovation accessible à tous, c'est notre mission depuis toujours. Rdv le 2 novembre avec Orange Bank pour continuer l'histoire », a-t-il déclaré.
Reportée au début de l’été en raison de «bugs» de l’application mobile. Orange Bank n'avait pas échappé au « bad buzz ». Annoncé discrètement dans les colonnes de « Paris Match », ce report avait suscité les quolibets des consommateurs sur les réseaux sociaux. Volontiers goguenards, les banquiers y avaient vu, eux, la juste reconnaissance de l'exigence de leur métier.
Défis informatiques
« Je n'en fais pas un drame, tous les grands projets d'entreprise connaissent ce type d'aléas », avait alors expliqué Stéphane Richard. « Regardez la Banque Postale, ils ont repoussé de deux ans le lancement de leur banque mobile... Nous, on n'est pas à trois mois près. » Récemment dans un entretien aux Echos, le patron se félicitait au contraire qu'Orange devienne un «disrupteur ». Une fois n'est pas coutume.
Pour expliquer les retards, l'opérateur vante l'ambition des développements informatiques engagés. Les défis à relever étaient en effet complexes. Premièrement, toutes les étapes du parcours client depuis l'enregistrement jusqu'au paiement devaient être réalisables au sein de l'application mobile développée par Orange - ce qui ne s'était jamais fait en France.
Deuxièmement, ce nouveau système informatique devait pourtant être connecté à l'ancien pour que les clients Orange puissent, par exemple, au moment de s'enregistrer en scannant pièces d'identité et justificatifs de domicile, directement lier les documents déjà communiqués à l'opérateur.
Commencés en mai dernier, et accélérés cet été, les tests de l'application ont ainsi mobilisé quelques 2.000 salariés du groupe pour n'aboutir que ces dernières semaines.
Objectif : 2 millions de clients
Avec le lancement confirmé fin 2017, Orange tient à peu près son engagement de sortie à la rentrée et il arrive en amont de la période de Noël, qui concentre un quart des ventes en boutique et pendant laquelle l'arrivée de la banque aurait été compliquée.
Premier opérateur français à se lancer dans la banque, Orange vise 2 millions vise deux millions de clients d’ici à 2024. Pour séduire 400.000 clients dès la première année, le groupe parie sur la gratuité et l'instantanéité de son offre de banque 100% mobile. Et si Orange Bank se limite pour l'instant au compte courant, elle compte lancer dès 2018 ses premiers prêts à la consommation et prêts immobiliers.
Côté distribution, il mettra à profit son réseau de boutiques. 140 des 700 échoppes que compte le groupe dans l'Hexagone ont été réaménagées pour abriter un corner bancaire disposant, comme le veut la réglementation sectorielle, d'une zone de confidentialité.
700 vendeurs ont également été formés par l'opérateur pour faciliter l'enregistrement des clients, répondre aux questions et - surtout - proposer ce nouveau produit à leurs clients venus pour l'offre de téléphonie.
Par ailleurs, Orange dispose de 27 millions de clients mobile, un atout clé pour démarrer aujourd’hui en France, en Espagne dès 2018, puis dans d'autres pays. Et Orange Bank a du temps. Il s'est dit prêt à perdre de l'argent (100 millions par an) pendant les cinq prochaines années. (lesechos.fr)