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Ousmane Sonko et Barthélémy Dias assiégés chez eux par la police

Vendredi 17 Juin 2022

Des images et témoignages qui nous sont parvenus, il ressort que tous les chemins menant au domicile d’Ousmane Sonko à la Cité Keur Gorgui sont bouclés et interdits d’accès par un détachement de la police depuis l’aube. Les autorités sénégalaises tentent ainsi de neutraliser le leader de la coalition Yewwi askan wi en perspective d’une manifestation prévue ce jour dans la capitale sénégalaise.
 
Sur place, des scènes surréalistes s’enchaînent et s’offrent à voir au monde entier. De retour du marché, une domestique en service au domicile de l’homme politique a été bloquée avec son taxi à l’entrée du chemin qui mène à la maison. C’est un membre de la famille qui a dû aller récupérer le sac de courses.
 
Aux alentours de 10 heures, une voiture ayant à son bord la femme et un enfant d’Ousmane Sonko a également été empêchée de quitter le domicile. C’est le leader de Pastef qui est sorti pour convaincre le commandant de la police de les laisser partir car l’enfant « a cours à 10 heures à l'école ». Mais auparavant, le véhicule a fait l’objet d’une fouille ordonnée par le policier.
 
Sur l’une des scènes, et avant que la voiture soit autorisée à quitter les lieux, on voit le policier parler au téléphone avec un interlocuteur. Une occasion saisie par Sonko pour lui demander : « vous appelez Macky Sall (pour obtenir un ordre) ? ». L’agent n’a pas semblé répondre, visiblement gêné par ce qui se passe.

Le même tarif de répression est reconduit pour l'autre opposant et maire de Dakar, Barthélémy Dias. Les allées menant à son domicile de la Sicap Baobab sont totalement bouclés depuis ce matin par d'imposantes forces de l'ordre et leurs véhicules. Dans l'après-midi, Dias est sorti faire face aux policiers, leur proposant même de se faire prendre. Mais après, du haut de son balcon qui donne sur la ruelle, il a mis en garde des "supplétifs" appelés "nervis" contre toute tentative de pénétrer dans sa maison.  

A proximité, des manifestants de tous âges ont violemment affronté les éléments de la police qui encerclent le domicile des Dias.
 
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1.Posté par Me François JURAIN le 17/06/2022 18:09
L'histoire malheureusement se répète, et malheureusement aussi, les évènements annoncent plus de tragique que de joie.
Dans cette affaire, Macky SALL a tout faux, et porte, depuis le 03 avril 2012 l'entière responsabilité de ce qui est arrivé, de ce qui arrive aujourd'hui, et de ce qui, hélas, va arriver demain.
Oui, Monsieur le Président de l'APR, vous avez tout faux depuis le 3 avril 2012: lorsque l'on devient Président de la République, on quittte instantanément son poste de Président de parti, car, apparament vous ne le savez pas, mais dans une démocratie, un Président de la République devient le Président de tout un peuple, de ceux qui sont d'accord avec vous comme de ceux qui ne le sont pas.
Oui, Monsieur le Président de la République, vous avez tout faux, depuis votre engagement envers le peuple qui vous a mis là où vous êtes, car c'est le peuple, qui décide qui va gouverner le pays, et pas vous même. Ce peuple, ils vous a fait confiance, parce que vous vous étiez engagé, le 3 avril 2012, envers lui "à faire une gouvernance sobre et vertueuse", à fuir le népotisme", à" lutter contre la corruption" : reprenez ce dicsour qui vaut engagement solennel (vous pourrez le retrouver, même si vous l'avez fait disparaitre de l'une de vos "oeuvres" litteraires passées, et comparez les engagements avec les réalisations: la traitrise est édifiante, et lorsque un chef de l'état, quel qu'il soit, trahi son peuple, il s'appelle un traitr à la nation, et cela ne peut que finir mal, voir très mal...pour tout le monde!
Oui, Monsieur le Président de la République, vous avez encore tout faux, lorsque vous vous êtes permit de déclarer:" je veux réduire l'opposition à sa plus simple expression". Un président de la république ne devrait jamais dire ca! dans toute démocratie, l'opposition est nécessaire, elle est même indispensable, et c'est une chose naturelle: cela s'appelle même un contre pouvoir, car seulement dans les régimes totalitaires, qui semblent faire votre admiration, on réduit l'opposition à sa plus simple expression! Vous auriez dû, lors de votre dernier voyage , demander à votre nouvel ami POUTINE, en qui vous avez tellement confiance, qu'il vous explique, il sait très bien faire!
Voyez vous, Monsieur le Président de la République, une opposition, ca se respecte, d'abord parce que ce n'est pas parce qu'elle ne pense pas comme vous, qu'elle n'est pas respectable, ensuite, parce que, dans une démocratie, il y a ce que l'on appelle "l'alternance", c'est à dire que, lorsque les mandats prévus sont épuisés, et bien le Président de la République s'en va, en suihaitant, si il est poli avec un minimum d'éducation, bonne chance à son successeur.
Vous avez, Monsieur le Président de la République, encore tout faux, lorsque vous tentez d'imposer au peuple sénégalais, un troisième mandat que la constitution ne vous donne pas: c'est d'ailleurs vous même qui l'avez déclaré, et pas que vous: votre tailleur en constitution, ancien Professeur de droit public et spécialiste de droit constitutionnel, qui n'a cessé de le répéter dans le moment, la main sur le coeur: juré crac4hé, vous ne ferez pas un troisième mandat! C'est sans doute ce qui vous a poussé à refuser de signer la chartre que voulait imposer la CEDEAO, ok vous n'étiez pas le seul à refuser cette chartre, vous étiez trois: COTE D'IVOIRE, TOGO, et ...SENEGAL!
Alors, oui, Monsieur le Président, dont on ne sait si vous l'êtes de l'APR ou de la REPUBLIQUE, tout cela ne me surprend pas, puisque je dis, et j'écris, depuis 2017, que vous imposerez par la force un troisième mandat, et même un quatrième. Donc, ne soyez pas surpris, si le peuple sénégalais, pour lequel vous avez bien peu de considération, en a assez de vos manigences, de votre gouvernance calamiteuse, de votre justice aux ordres, et des protections que 9vous accordez aux malfrats en tous genres, dont le seul mérite est d'appartenir à votre parti ou votre coalition.
Oui, Monsieur le Président, votre bilan est mauvais, mais qui plus est, il est criminel, car il barre la route à plusieurs générations de sénégalais valeureux, qui pourraient être utiles au pays, mais qui n'arriveront jamais à rien, sauf bien sur, s'ils crient "vive Macky", matin, midi et soir, car le culte de la personnalité ne semble pas vous laisser indiférent.
Alors, bien sur, et je suis bien d'accord la dessus: force doit rester à la loi, et les fauteurs de troubles doivent être mis hors d'état de nuire.
Mais, plus encore que les fauteurs de troubles, ces hordes de jeunes qui n'ont rien à perdre tout simplement parce qu'ils n'ont jamais rien eu dans leur vie et savent qu'ils n'auront jamais rien avec vous, et votre clique et cour, rapprochée ou pas, il y a ceux qui instrumentalisent la violence pour en tirer profit. Et ceux là, même si ils ne peuvent pas rendre de comptes par ceque protégés par une immunité, un jour devront rendre des comptes: ca sert aussi à ca, l'alternance!
Le peuple n'est pas dupe: vous pouvez le mépriser, l'ignorer, le rouler, le trahir: il comprend tout,il observe, et un jour, ca explose! souvenez vous, 2012, ca n'est pas si loin!
Vous avez perdu la mémoire? Dommage pour vous, car lui, le peuple, il n'a rien oublié!
Pour parvenir à la paix, il faut malheureusement en passer par la guerre: votre ami POUTINE aurait dû vous expliquer cela! Et cette guerre civile, que vous instrumentalisez uniquement à des fins personnelles, vous la perdrez, et les conséquences risquent d'en être terribles, pour vous, votre famille, vos amis.
Alors, pourquoi se jeter dans le précipice qui ne sera bon pour personne, alors qu'il est encore temps de discuter, avec ceux que vous méprisez tant, et qui ont le tort immense de menacer votre fauteuil que vous ne voulez pas rendre à l'échéance prévue? Ne croyez vous pas qu'un peu de raison ne ferait de mal à personne? Car le peuple gronde, et vous ne l'entendez pas: normal, lebruit des grenades lacrymogènes vous en empeche, mais le problème ne trouvera pas sa solution dans la répression, dirigéee par un ministre de l'intérieur aux ordres et manquant grandement d'expérience politique pour le poste qu'il occupe, mais dans une négociation sérieuse, en jouant carte sur table avec franchise et considération de l'autre: vous ne savez plus faire ca? On vous dit intelligent, donc vous devriez vite comprendre, et surtout comprendre qu'avant vos intérêts personnels, il ya l'intérêt du peuple sénégalais evers qui vous êtes redevable. Servir, et non pas se servir, telle est la devise de tout Président de la République qui se respecte!
Me François JURAIN

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