dirigeants vont célébrer cela au siège de la Banque mondiale ! C’est arrivé il n’y a pas longtemps (ndlr : c’était pour les résultats de l’année 2016, au Terrou-bi). Regardez les pays que l’on cite le plus à travers le monde et voyez leur rang dans le Doing Business. Cherchez-y le classement de la Chine, il n’est pas loin de la centième position ; or la Chine est actuellement l’une des économies les plus dynamiques dans le monde.
Pour nos dirigeants, tout ce qui vient de l’extérieur est la référence ! Si on doit piloter l’économie en n’ayant comme tableau de bord que le Doing Business, il ne faut pas s’étonner que les résultats ne soient pas brillants. La réalité est que le Doing Business ne peut pas être un outil de gestion opérationnel. Ma position sur la question est restée invariable. Et savez-vous ce qui s’est passé récemment ?
Il y a eu récemment deux éminents économistes qui m’ont donné raison à travers une démonstration rigoureusement scientifique. Il s’agit de Lant Pritchett de Harvard University et Mary Hallward-driemeier de la Banque mondiale. Ils ont écrit un article comparant les indicateurs du Doing Business et la réalité économique du terrain, telle qu’appréciée à travers les données d’enquête de terrain. Leur résultat est que la réalité que décrivent ces deux sources de données n’est pas la même.
Maintenant, c’est la Banque mondiale, initiatrice du Doing Business, qui dit que le Doing Business ne donne que la situation de jure, c’est-à-dire les réformes sur le papier, et non la réalité du terrain. Qui s’occupe des textes dans les affaires chez nous ? Considérer les réformes de jure et les prendre comme des réforme de facto relève d’une erreur d’appréciation extrêmement grave, à mon avis. On ne devait même pas attendre que la Banque mondiale le dise pour qu’on s’en rende compte. »
(Extraits d’un entretien avec Nouvel Hebdo en avril dernier. Il est disponible ici avec la fonction recherche)
Pour nos dirigeants, tout ce qui vient de l’extérieur est la référence ! Si on doit piloter l’économie en n’ayant comme tableau de bord que le Doing Business, il ne faut pas s’étonner que les résultats ne soient pas brillants. La réalité est que le Doing Business ne peut pas être un outil de gestion opérationnel. Ma position sur la question est restée invariable. Et savez-vous ce qui s’est passé récemment ?
Il y a eu récemment deux éminents économistes qui m’ont donné raison à travers une démonstration rigoureusement scientifique. Il s’agit de Lant Pritchett de Harvard University et Mary Hallward-driemeier de la Banque mondiale. Ils ont écrit un article comparant les indicateurs du Doing Business et la réalité économique du terrain, telle qu’appréciée à travers les données d’enquête de terrain. Leur résultat est que la réalité que décrivent ces deux sources de données n’est pas la même.
Maintenant, c’est la Banque mondiale, initiatrice du Doing Business, qui dit que le Doing Business ne donne que la situation de jure, c’est-à-dire les réformes sur le papier, et non la réalité du terrain. Qui s’occupe des textes dans les affaires chez nous ? Considérer les réformes de jure et les prendre comme des réforme de facto relève d’une erreur d’appréciation extrêmement grave, à mon avis. On ne devait même pas attendre que la Banque mondiale le dise pour qu’on s’en rende compte. »
(Extraits d’un entretien avec Nouvel Hebdo en avril dernier. Il est disponible ici avec la fonction recherche)