PARIS (Reuters) - Penelope Fillon a été mise en examen mardi, notamment pour complicité et recel de détournement de fonds publics dans l'affaire de ses emplois présumés fictifs, a-t-on appris de source judiciaire.
L'épouse du principal candidat de la droite à la présidentielle, qui a été entendue dans la journée par les juges chargés de l'enquête, est également mise en examen des chefs de complicité et recel d'abus de biens sociaux, et recel d'escroquerie aggravée, précise-t-on de même source.
François Fillon avait été lui-même mis en examen il y a deux semaines dans ce dossier qui empoisonne sa campagne électorale depuis les premières révélations parues dans le Canard enchaîné à la fin du mois de janvier.
Le "Penelopegate" a depuis lors projeté cette femme de l'ombre, âgée de 61 ans, en pleine lumière.
Les magistrats cherchent à déterminer si elle a bien travaillé comme attachée parlementaire, au service de son mari et de son suppléant Marc Joulaud, et comme collaboratrice à La Revue des deux mondes en contrepartie de ses rémunérations, d'un montant total de près d'un million d'euros brut.
Contrairement à son mari qui s’était contenté devant les juges d’une brève déclaration, Penelope Fillon était décidée à s’expliquer, avaient fait savoir les avocats du couple avant l'audition.
Penelope Fillon a été employée par son mari de 1988 à 1990 puis de 1998 à 2002 et de mai 2012 à novembre 2013, un poste qui n'a pourtant jamais été "officialisé", comme elle l'a elle-même reconnu devant les enquêteurs lors d'une précédente audition, selon un procès verbal d'audition révélé par Le Monde.
L'ex-Premier ministre a déclaré début février qu'elle avait été employée par ses soins pendant quinze ans, pour un salaire mensuel moyen de 3.677 euros nets. Un salaire qu'il juge "parfaitement justifié" compte tenu de ses diplômes.
Marc Joulaud, lui aussi mis en examen ce mois-ci, l'a pour sa part employée comme collaboratrice parlementaire de mai 2002 au 31 août 2007.
Penelope Fillon a été employée comme "conseiller littéraire" de la prestigieuse Revue des deux mondes, propriété d'un "ami de la famille", l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, entre mai 2012 et décembre 2013.
Le Canard enchaîné a évalué le total de ces rémunérations à 930.000 euros brut.
Penelope Fillon était sortie de son silence début mars dans une interview au Journal du dimanche pour apporter son soutien sans failles à son mari et affirmer qu'elle a "confiance en la justice".
Revenant sur les accusations dont elle fait l'objet, Penelope Fillon affirmait avoir bel et bien effectué des "tâches très variées". "J'ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs, des courriers avec des notations prouvant qu'ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs de mon mari".
L'épouse du principal candidat de la droite à la présidentielle, qui a été entendue dans la journée par les juges chargés de l'enquête, est également mise en examen des chefs de complicité et recel d'abus de biens sociaux, et recel d'escroquerie aggravée, précise-t-on de même source.
François Fillon avait été lui-même mis en examen il y a deux semaines dans ce dossier qui empoisonne sa campagne électorale depuis les premières révélations parues dans le Canard enchaîné à la fin du mois de janvier.
Le "Penelopegate" a depuis lors projeté cette femme de l'ombre, âgée de 61 ans, en pleine lumière.
Les magistrats cherchent à déterminer si elle a bien travaillé comme attachée parlementaire, au service de son mari et de son suppléant Marc Joulaud, et comme collaboratrice à La Revue des deux mondes en contrepartie de ses rémunérations, d'un montant total de près d'un million d'euros brut.
Contrairement à son mari qui s’était contenté devant les juges d’une brève déclaration, Penelope Fillon était décidée à s’expliquer, avaient fait savoir les avocats du couple avant l'audition.
Penelope Fillon a été employée par son mari de 1988 à 1990 puis de 1998 à 2002 et de mai 2012 à novembre 2013, un poste qui n'a pourtant jamais été "officialisé", comme elle l'a elle-même reconnu devant les enquêteurs lors d'une précédente audition, selon un procès verbal d'audition révélé par Le Monde.
L'ex-Premier ministre a déclaré début février qu'elle avait été employée par ses soins pendant quinze ans, pour un salaire mensuel moyen de 3.677 euros nets. Un salaire qu'il juge "parfaitement justifié" compte tenu de ses diplômes.
Marc Joulaud, lui aussi mis en examen ce mois-ci, l'a pour sa part employée comme collaboratrice parlementaire de mai 2002 au 31 août 2007.
Penelope Fillon a été employée comme "conseiller littéraire" de la prestigieuse Revue des deux mondes, propriété d'un "ami de la famille", l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, entre mai 2012 et décembre 2013.
Le Canard enchaîné a évalué le total de ces rémunérations à 930.000 euros brut.
Penelope Fillon était sortie de son silence début mars dans une interview au Journal du dimanche pour apporter son soutien sans failles à son mari et affirmer qu'elle a "confiance en la justice".
Revenant sur les accusations dont elle fait l'objet, Penelope Fillon affirmait avoir bel et bien effectué des "tâches très variées". "J'ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs, des courriers avec des notations prouvant qu'ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs de mon mari".