PEKIN (Reuters) - Edouard Philippe a annoncé lundi, au dernier jour de sa visite en Chine, la signature d’un protocole sanitaire d’exportation de la viande bovine française vers la Chine, tournant la page de dix-sept années d’embargo, et s’est réjoui de la “volonté forte” de Pékin concernant des acquisitions d’Airbus. Cinq mois après la visite d’Etat d’Emmanuel Macron, ce déplacement de quatre jours du Premier ministre français, qui l’a mené de Shenzhen à Pékin en passant par Shanghai, avait pour principal objectif de faire avancer plusieurs dossiers cruciaux entre les deux capitales.
“Au rang des concrétisations, je pense à la signature du protocole sanitaire d’exportation de la viande bovine française vers la Chine ainsi qu’à l’ouverture du marché chinois aux semences bovines”, a dit le Premier ministre français lors d’une conférence de presse à Pékin.
“Ces accords, sur lesquels les deux chefs d’Etat s’étaient engagés en janvier dernier et qui sont donc réalisés aujourd’hui moins de six mois après cet engagement, permettront aux consommateurs chinois d’apprécier l’excellence du terroir français”, a-t-il ajouté aux côtés de son homologue chinois Li Keqiang.
Cet accord, annoncé lors du déplacement d’Emmanuel Macron en Chine en janvier, met fin à l’embargo imposé en 2001 à la suite de la crise de la vache folle. A l’heure où la consommation française de viande bovine baisse de 5% par an, cet accès au marché chinois va permettre d’offrir aux éleveurs français un débouché significatif, note-t-on à Paris.
La consommation de boeuf en Chine, deuxième importateur de viande bovine, est en effet en pleine expansion. Pékin, qui se fournit essentiellement au Brésil, en Uruguay et en Australie, a importé près de 700.000 tonnes de viande bovine en 2017 pour une valeur de près de 3 milliards d’euros, selon les douanes chinoises.
“Bonne nouvelle pour la filière bovine en France, à laquelle le marché chinois s’ouvre”, s’est félicité Emmanuel Macron sur son compte Twitter. “Six mois après l’engagement pris avec le Président Xi Jinping, le résultat est acté.”
“Je me réjouis également que la Chine ait confirmé sa volonté forte de concrétiser prochainement les engagements pris en janvier s’agissant des acquisitions d’Airbus et d’en envisager de nouvelles”, a déclaré le Premier ministre français.
Son homologue a de son côté exprimé la volonté de la Chine d’acheter “beaucoup d’avions” en 2018 et de poursuivre les discussions avec la France sur des acquisitions d’Airbus.
“J’ai expliqué au Premier ministre que nous avions acheté beaucoup d’avions et qu’il fallait une période pour digérer tout cela”, a dit Li Keqiang. “Mais nous souhaitons toujours renforcer notre coopération avec Airbus”. (AFP)
“Nous souhaitons continuer à discuter de la question de l’achat d’avions d’Airbus et à signer des accords en temps voulu”, a-t-il ajouté.
“Au rang des concrétisations, je pense à la signature du protocole sanitaire d’exportation de la viande bovine française vers la Chine ainsi qu’à l’ouverture du marché chinois aux semences bovines”, a dit le Premier ministre français lors d’une conférence de presse à Pékin.
“Ces accords, sur lesquels les deux chefs d’Etat s’étaient engagés en janvier dernier et qui sont donc réalisés aujourd’hui moins de six mois après cet engagement, permettront aux consommateurs chinois d’apprécier l’excellence du terroir français”, a-t-il ajouté aux côtés de son homologue chinois Li Keqiang.
Cet accord, annoncé lors du déplacement d’Emmanuel Macron en Chine en janvier, met fin à l’embargo imposé en 2001 à la suite de la crise de la vache folle. A l’heure où la consommation française de viande bovine baisse de 5% par an, cet accès au marché chinois va permettre d’offrir aux éleveurs français un débouché significatif, note-t-on à Paris.
La consommation de boeuf en Chine, deuxième importateur de viande bovine, est en effet en pleine expansion. Pékin, qui se fournit essentiellement au Brésil, en Uruguay et en Australie, a importé près de 700.000 tonnes de viande bovine en 2017 pour une valeur de près de 3 milliards d’euros, selon les douanes chinoises.
“Bonne nouvelle pour la filière bovine en France, à laquelle le marché chinois s’ouvre”, s’est félicité Emmanuel Macron sur son compte Twitter. “Six mois après l’engagement pris avec le Président Xi Jinping, le résultat est acté.”
“VOLONTÉ FORTE”
Autre dossier abordé lors de ce premier grand déplacement à l’international d’Edouard Philippe, Airbus six mois après les propos d’Emmanuel Macron affirmant qu’une commande par Pékin de 184 Airbus A320, pour une valeur de 18 milliards de dollars, serait “bientôt finalisée”.“Je me réjouis également que la Chine ait confirmé sa volonté forte de concrétiser prochainement les engagements pris en janvier s’agissant des acquisitions d’Airbus et d’en envisager de nouvelles”, a déclaré le Premier ministre français.
Son homologue a de son côté exprimé la volonté de la Chine d’acheter “beaucoup d’avions” en 2018 et de poursuivre les discussions avec la France sur des acquisitions d’Airbus.
“J’ai expliqué au Premier ministre que nous avions acheté beaucoup d’avions et qu’il fallait une période pour digérer tout cela”, a dit Li Keqiang. “Mais nous souhaitons toujours renforcer notre coopération avec Airbus”. (AFP)