Après avoir «perdu» une partie de l’exploitation du Port de Dakar sous le régime du président Abdoulaye Wade au profit de Dubaï Port World (DPW), le groupe Bolloré semble pourtant y retrouver de la vigueur. Au terminal roulier qu’il détient déjà, s’est rajouté le vraquier obtenu avec la «faillite» de Necotrans, l’autre entreprise française qui s’y était implantée d’une manière que certains avaient jugé rocambolesque.
Aujourd’hui, Bolloré Transports & Logistics (BTL) apparait donc comme l’hyper-puissance appelée à régner sur une bonne partie du Port de Dakar, l’un des plus prisés en Afrique de l’Ouest. La compagnie de l’homme d’affaires breton consolide ainsi son réseau de propriétés portuaires dans cette partie occidentale du continent et en Afrique centrale.
Mais sur la terre de Dakar, il va devoir s’accommoder de la présence significative d’un puissant concurrent, Dubaï Port World. En mauvais termes avec le pouvoir à l’arrivée du Président Macky Sall en 2012, DPW dont la jeune maison-mère – Dubaï World, 3e opérateur portuaire mondial– célèbre ce mercredi le 12e anniversaire de sa création, a fait profil bas en négociant avec le gouvernement sénégalais avant de trouver, au bout des pourparlers, un accord qui a semblé satisfaire tout le monde.
Depuis, le vent a tourné et l’entreprise dubaïote semble s’être bien installée sur la côte de Dakar. D’ailleurs, son président directeur général, le Sultan Ahmed Bin Suleyman (ici en audience avec le chef de l’Etat), a annoncé hier que DPW va investir 30 millions de dollars dans le cadre de la construction d’un deuxième port à Dakar, mais aussi pour « l’acquisition de nouveaux équipements pour le Port autonome de Dakar», selon le site internet de la présidence sénégalaise.
Face à la double présence française et dubaïote dans le Port de Dakar, le grand défi des autorités sénégalaises est de les contraindre à tenir leurs engagements dûment signés en termes d’investissements financiers au profit du développement de la plateforme portuaire dakaroise. L’autre volet à surveiller concerne la protection des emplois et le suivi des dispositions légales relatives au bien-être social des travailleurs.
Aujourd’hui, Bolloré Transports & Logistics (BTL) apparait donc comme l’hyper-puissance appelée à régner sur une bonne partie du Port de Dakar, l’un des plus prisés en Afrique de l’Ouest. La compagnie de l’homme d’affaires breton consolide ainsi son réseau de propriétés portuaires dans cette partie occidentale du continent et en Afrique centrale.
Mais sur la terre de Dakar, il va devoir s’accommoder de la présence significative d’un puissant concurrent, Dubaï Port World. En mauvais termes avec le pouvoir à l’arrivée du Président Macky Sall en 2012, DPW dont la jeune maison-mère – Dubaï World, 3e opérateur portuaire mondial– célèbre ce mercredi le 12e anniversaire de sa création, a fait profil bas en négociant avec le gouvernement sénégalais avant de trouver, au bout des pourparlers, un accord qui a semblé satisfaire tout le monde.
Depuis, le vent a tourné et l’entreprise dubaïote semble s’être bien installée sur la côte de Dakar. D’ailleurs, son président directeur général, le Sultan Ahmed Bin Suleyman (ici en audience avec le chef de l’Etat), a annoncé hier que DPW va investir 30 millions de dollars dans le cadre de la construction d’un deuxième port à Dakar, mais aussi pour « l’acquisition de nouveaux équipements pour le Port autonome de Dakar», selon le site internet de la présidence sénégalaise.
Face à la double présence française et dubaïote dans le Port de Dakar, le grand défi des autorités sénégalaises est de les contraindre à tenir leurs engagements dûment signés en termes d’investissements financiers au profit du développement de la plateforme portuaire dakaroise. L’autre volet à surveiller concerne la protection des emplois et le suivi des dispositions légales relatives au bien-être social des travailleurs.