Moscou - Vladimir Poutine et Donald Trump ont convenu samedi de développer des relations "d'égal à égal" en accordant la "priorité" à la lutte contre le "terrorisme" et en mettant en place une "réelle coordination" contre le groupe Etat islamique en Syrie, a indiqué samedi le Kremlin.
"Des deux côtés a été exprimée une volonté de travailler activement en commun pour stabiliser et développer la coopération russo-américaine sur une base constructive, d'égal à égal et mutuellement avantageuse", a indiqué le président russe dans un communiqué à l'issue du premier entretien téléphonique des deux chefs d'Etat depuis l'entrée en fonction du président américain.
Alors que les relations russo-américaines se sont dégradées à un point inédit depuis la Guerre froide sous Barack Obama sur fond de conflit syrien, de crise ukrainienne et d'accusations d'ingérences russes dans l'élection américaine, la discussion s'est déroulée de manière "positive", selon le Kremlin, mais MM. Trump et Poutine ont évité le délicat sujet des sanctions.
En attendant une potentielle rencontre qu'ils ont dit souhaiter organiser, les deux présidents ont évoqué un grand nombre de sujets, du nucléaire iranien à l'Ukraine en passant par le conflit israélo-palestinien, la péninsule coréenne ou les relations commerciales.
"L'accent a été mis sur la priorité à donner à l'union des efforts dans la lutte contre la menace que constitue le terrorisme international. Les présidents se sont exprimés en faveur de la mise en place d'une coordination réelle des actions russes et américaines pour détruire l'EI et les autres groupements terroristes en Syrie", a indiqué la même source.
Silence sur les sanctions
Samedi, Vladimir Poutine "a rappelé que notre pays avait pendant plus de deux siècles soutenu l'Amérique, avait été son allié lors de deux guerres mondiales et considère aujourd'hui les Etats-Unis comme un partenaire important dans la lutte contre le terrorisme international", a insisté la présidence russe.
Sur le plan économique, les deux leaders ont évoqué "l'importance de rétablir des relations commerciales mutuellement avantageuses", a ajouté la même source.
Les échanges entre les deux pays ont été plombés par les sanctions économiques qui visent la Russie en raison de l'annexion de la Crimée en mars 2014 puis du conflit avec les séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, soutenus selon Kiev et les Occidentaux par la Russie.
Le sujet des sanctions n'a cependant pas été évoqué, a précisé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à l'agence Interfax.
Vendredi, Donald Trump avait jugé qu'il était "trop tôt" pour parler d'un assouplissement de ces mesures.
Le directeur général du fonds souverain russe RDIF, Kirill Dmitriev, a indiqué samedi soir à l'agence Ria-Novosti avoir d'ores et déjà sélectionné "plus de dix projets prioritaires" pour les proposer à des investisseurs américains.
Cité par l'agence Interfax, le président de la commission des Affaires étrangères de la chambre basse du Parlement, Leonid Sloutski, a estimé que "la prochaine étape" après l'entretien entre MM. Poutine et Trump devait être "des négociations pour créer une grande coalition antiterroriste en Syrie".
Le sénateur Frantz Klintsevitch, membre de la commission de la Défense, a indiqué à la même agence que la discussion de samedi rendait "très réaliste" un accord politique lors des pourparlers attendus en février à Genève pour tenter de mettre fin au conflit syrien.
"Des deux côtés a été exprimée une volonté de travailler activement en commun pour stabiliser et développer la coopération russo-américaine sur une base constructive, d'égal à égal et mutuellement avantageuse", a indiqué le président russe dans un communiqué à l'issue du premier entretien téléphonique des deux chefs d'Etat depuis l'entrée en fonction du président américain.
Alors que les relations russo-américaines se sont dégradées à un point inédit depuis la Guerre froide sous Barack Obama sur fond de conflit syrien, de crise ukrainienne et d'accusations d'ingérences russes dans l'élection américaine, la discussion s'est déroulée de manière "positive", selon le Kremlin, mais MM. Trump et Poutine ont évité le délicat sujet des sanctions.
En attendant une potentielle rencontre qu'ils ont dit souhaiter organiser, les deux présidents ont évoqué un grand nombre de sujets, du nucléaire iranien à l'Ukraine en passant par le conflit israélo-palestinien, la péninsule coréenne ou les relations commerciales.
"L'accent a été mis sur la priorité à donner à l'union des efforts dans la lutte contre la menace que constitue le terrorisme international. Les présidents se sont exprimés en faveur de la mise en place d'une coordination réelle des actions russes et américaines pour détruire l'EI et les autres groupements terroristes en Syrie", a indiqué la même source.
Silence sur les sanctions
Samedi, Vladimir Poutine "a rappelé que notre pays avait pendant plus de deux siècles soutenu l'Amérique, avait été son allié lors de deux guerres mondiales et considère aujourd'hui les Etats-Unis comme un partenaire important dans la lutte contre le terrorisme international", a insisté la présidence russe.
Sur le plan économique, les deux leaders ont évoqué "l'importance de rétablir des relations commerciales mutuellement avantageuses", a ajouté la même source.
Les échanges entre les deux pays ont été plombés par les sanctions économiques qui visent la Russie en raison de l'annexion de la Crimée en mars 2014 puis du conflit avec les séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, soutenus selon Kiev et les Occidentaux par la Russie.
Le sujet des sanctions n'a cependant pas été évoqué, a précisé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à l'agence Interfax.
Vendredi, Donald Trump avait jugé qu'il était "trop tôt" pour parler d'un assouplissement de ces mesures.
Le directeur général du fonds souverain russe RDIF, Kirill Dmitriev, a indiqué samedi soir à l'agence Ria-Novosti avoir d'ores et déjà sélectionné "plus de dix projets prioritaires" pour les proposer à des investisseurs américains.
Cité par l'agence Interfax, le président de la commission des Affaires étrangères de la chambre basse du Parlement, Leonid Sloutski, a estimé que "la prochaine étape" après l'entretien entre MM. Poutine et Trump devait être "des négociations pour créer une grande coalition antiterroriste en Syrie".
Le sénateur Frantz Klintsevitch, membre de la commission de la Défense, a indiqué à la même agence que la discussion de samedi rendait "très réaliste" un accord politique lors des pourparlers attendus en février à Genève pour tenter de mettre fin au conflit syrien.